[Giebel, Karine] Satan était un ange
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Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Je l'ai lu et j'ai moins aimé que"juste une ombre"que j'avais devoré.Il se lit facilement et on est pris dans le livre.
angele13127- Grand sage du forum
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Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
C'est un excellent bouquin qui va certainement permettre d’élargir le lectorat de Karine Giebel.
En effet, ce roman est moins noir et désespéré que "Juste une ombre" ou à plus forte raison "Meurtres pour rédemption" Mais l'étude des ressorts des rapports humains est toujours aussi pertinente
8,5/10 et beaucoup apprécié
En effet, ce roman est moins noir et désespéré que "Juste une ombre" ou à plus forte raison "Meurtres pour rédemption" Mais l'étude des ressorts des rapports humains est toujours aussi pertinente
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Crockyx- Grand expert du forum
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Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Même si j'ai beaucoup aimé ce ne sera pas mon préféré de Karine Giebel.
Mais je n'ai pas boudé mon plaisir ! L'amitié particulière de ces deux "égarés de la vie" nous donne un roman prenant, vite lu, un bon cru !
Pour l'instant mon chouchou est "Purgatoire des innocents" ...
Mais je n'ai pas boudé mon plaisir ! L'amitié particulière de ces deux "égarés de la vie" nous donne un roman prenant, vite lu, un bon cru !
Pour l'instant mon chouchou est "Purgatoire des innocents" ...
marie do- Grand sage du forum
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Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
François a 48 ans. Il est condamné. Il va bientôt mourir ; le décompte a commencé.
Alors il plaque tout sans prévenir personne et part sur les routes, armé de sa voiture et de sa carte de crédit.
Il rencontre bientôt un jeune auto-stoppeur peu ordinaire. Ensemble, ils vont commencer une longue cavale, pour le meilleur et pour le pire...
Lu pour le challenge Partage Lecture 2015/2016.
J'ai découvert Karine Giebel avec ce livre. Et quelle découverte !
Je me suis littéralement laissée entrainer dans le périple de François et Paul, avec un rythme de lecture qui ne s'est jamais ralenti. Les phrases sont courtes, incisives, efficaces.
J'ai dévoré ce roman en 2 jours. Et je compte bien en lire d'autres de cette auteur.
Bien sûr, on sait dès le début que François va mourir.
Mais où ? Quand ? De quelle façon ? Et que devra-t-il endurer jusque-là ? Qu'est-il prêt à faire, maintenant qu'il n'a rien à perdre, pour vivre à cent à l'heure ses derniers jours ? Paul va le pousser au-delà de ses limites. L'aider à revenir sur sa vie passée, à comprendre quel homme il a été et quel homme il aurait aimé être.
Les personnages sont complexes, torturés. Et c'est tout simplement passionnant de les découvrir un peu plus au fil des pages. Chacun a ses zones d'ombres, ses moments noirs, son caractère fort et ses failles. Ils vont peu à peu apprendre à se connaitre, allant de surprise agréable en amère déception, du rejet de l'autre si différent de soi à l'admiration filiale.
La fin est toute tracée, et pourtant, l'auteur réussit à nous réserver encore des surprises dans les dernières pages.
Alors il plaque tout sans prévenir personne et part sur les routes, armé de sa voiture et de sa carte de crédit.
Il rencontre bientôt un jeune auto-stoppeur peu ordinaire. Ensemble, ils vont commencer une longue cavale, pour le meilleur et pour le pire...
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Lu pour le challenge Partage Lecture 2015/2016.
J'ai découvert Karine Giebel avec ce livre. Et quelle découverte !
Je me suis littéralement laissée entrainer dans le périple de François et Paul, avec un rythme de lecture qui ne s'est jamais ralenti. Les phrases sont courtes, incisives, efficaces.
J'ai dévoré ce roman en 2 jours. Et je compte bien en lire d'autres de cette auteur.
Bien sûr, on sait dès le début que François va mourir.
Mais où ? Quand ? De quelle façon ? Et que devra-t-il endurer jusque-là ? Qu'est-il prêt à faire, maintenant qu'il n'a rien à perdre, pour vivre à cent à l'heure ses derniers jours ? Paul va le pousser au-delà de ses limites. L'aider à revenir sur sa vie passée, à comprendre quel homme il a été et quel homme il aurait aimé être.
Les personnages sont complexes, torturés. Et c'est tout simplement passionnant de les découvrir un peu plus au fil des pages. Chacun a ses zones d'ombres, ses moments noirs, son caractère fort et ses failles. Ils vont peu à peu apprendre à se connaitre, allant de surprise agréable en amère déception, du rejet de l'autre si différent de soi à l'admiration filiale.
La fin est toute tracée, et pourtant, l'auteur réussit à nous réserver encore des surprises dans les dernières pages.
Les paroles sont superflues de toute façon, leurs yeux racontent tout, mieux que les mots. Ceux du gamin pétillent telles deux coupes de champagne... Ils sont devenus proches sans même avoir le temps de se connaître. Malgré toutes leurs différences, le fossé se comble, peu à peu.
Pourquoi n'a-t-il jamais eu d'ami, de véritable ami ? Un sur qui compter, quelle que soit la situation. Un ami qu'il aurait pu immédiatement appeler après son rendez-vous à l'hosto...
Non, un ami comme ça, il n'en a pas.
La preuve, il est parti seul, n'a pas su vers qui se tourner.
Avec Paul, il a ouvert les yeux sur un autre univers, ignoré jusqu'alors. Volontairement ignoré.
Il a envie de se confier à lui comme s'il pouvait comprendre mieux que quiconque son calvaire. Surprenant de penser cela d'un inconnu déjanté...
En définitive, ce n'est pas la mort qui enchaine. C'est la vie.
Avec toutes ces contraintes absurdes, ces choses que l'on s'impose à soi-même ; ces barrières que l'on érige patiemment autour de soi. Par obligation, par peur, bêtise ou convenance. Par habitude ou par pudeur.
On participe à construire sa prison, dorée ou pas, barreau après barreau. Et même si on dispose des clefs, rester à l'intérieur pour y périr lentement...
François est en train de scier les barreaux, de briser les murs. Dommage que ce soit si tard.
Trop tard.
Il semblerait que l'approche de la mort rende lucide.
Invité- Invité
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Une rencontre assez improbable, un avocat d'affaire et un jeune autostoppeur que tout semble opposer. François fuit, une fuite désespérée, il fuit sa mort, il fuit sa vie. Il se retrouve seul face à ses questions, face à sa peur. Paul fuit lui aussi, mais on ne sait pas ce qu'il fuit, est-ce un délinquant? Un jeune homme qui fuit une femme? On découvrira très vite à défaut de qui il est, ce à quoi il essaie d'échapper.
Ce roman fera son entrée dans mes "romans routes". Presque un huis-clos entre deux hommes, deux générations, deux univers différents. Qu'importe ce qu'ils fuient, l'important c'est ce qu'inconsciemment tous les deux cherchent. À travers ce qui deviendra leur cavale, ils vont apprendre à se connaître, à s'apprécier. Une étrange affection va naitre.
Les chapitres sont introduits par des vers tirés des "Fleurs du mal". Un plus pour moi!
Ce roman fera son entrée dans mes "romans routes". Presque un huis-clos entre deux hommes, deux générations, deux univers différents. Qu'importe ce qu'ils fuient, l'important c'est ce qu'inconsciemment tous les deux cherchent. À travers ce qui deviendra leur cavale, ils vont apprendre à se connaître, à s'apprécier. Une étrange affection va naitre.
Les chapitres sont introduits par des vers tirés des "Fleurs du mal". Un plus pour moi!
joëlle- Modérateur
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Nombre de messages : 9709
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Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
J'ai d'abord été gêné par deux choses au début de ma lecture. D'une part le style un peu particulier (pas très fluide), et puis par une impression de déjà vu : Un homme mûr, marié et avec une bonne situation se retrouve du jour au lendemain condamné par un cancer qui ne lui laisse que quelques mois à vivre. Il refuse de se soigner et croise et partage la route d'un jeune homme, manifestement pas en très bon terme avec la police... Un petit côté Walter White et Jessie Pinkman évident...
Mais heureusement la ressemblance s'arrête là, et le style particulier se fait oublier.
La deuxième moitié du livre se dévore d'une traite.
A l'arrivée, un "polar" très agréable à lire et qui aborde (superficiellement tout de même) des thèmes profonds : La mort, la culpabilité, l'amitié, la misère sociale, etc....
J'ai quand même une préférence pour "Juste une ombre".
Mais heureusement la ressemblance s'arrête là, et le style particulier se fait oublier.
La deuxième moitié du livre se dévore d'une traite.
A l'arrivée, un "polar" très agréable à lire et qui aborde (superficiellement tout de même) des thèmes profonds : La mort, la culpabilité, l'amitié, la misère sociale, etc....
J'ai quand même une préférence pour "Juste une ombre".
Invité- Invité
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Ayant adoré celui-ci, j'imagine que je vais dévorer Juste une ombre.
Coïncidence : je l'ai emprunté hier à la bibliothèque.
Je pense le lire pendant les fêtes.
Coïncidence : je l'ai emprunté hier à la bibliothèque.
Je pense le lire pendant les fêtes.
Invité- Invité
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Je te souhaite une bonne lecture !
Attention, ne le commence que si tu as du temps devant toi, car dès la première ligne, difficile de s'arrêter ;-)
Attention, ne le commence que si tu as du temps devant toi, car dès la première ligne, difficile de s'arrêter ;-)
Invité- Invité
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Ne connaissant pas Walter White et Jessie Pinkman, je n'ai pas été gênée par la ressemblance. Comme d'hab., j'ai adhéré complètement au roman de Giebel. Et j'ai toujours l'intention de lire tous ses romans, celui-ci étant mon quatrième. Mon préféré reste également "Purgatoire des Innocents", un vrai chef d'oeuvre, n'ayons pas peur des mots.
Celui ci est juste très, très bon.
Je l'ai lu dans le cadre du challenge PL 2015/2016.
Celui ci est juste très, très bon.
Je l'ai lu dans le cadre du challenge PL 2015/2016.
Pistou 117- Grand sage du forum
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Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Merci Pistou pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Merci pour vos critiques et comme Pistou, je souhaite lire toute son oeuvre.
Hortensia- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : Tout ! ( sauf la poésie )
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Le premier roman de Karine Giebel que je lis.
J'en attendais beaucoup. Là encore, sûrement de trop. C'est un peu le danger avec les écrivains " à la mode ", soit ça passe ou soit ça casse ( comme avec Marc Lévy mais ça c'est une autre histoire... )
Bon je commence par les bons points. Ce livre se lit très vite, c'est fluide et on enchaîne très bien les chapitres les uns après les autres. Je me suis attachée à Paul, sa triste histoire et j'ai apprécié de suivre son périple. Un personnage touchant, bien que très dur.
J'ai eu du mal à accrocher à la première partie du récit, je me demandais dans quoi-quel sens voulait nous emmener l'auteur. Quand les zones de " floue " autour de l'histoire de Paul commencent tout doucement à se dissiper alors j'ai commencé à vraiment " entrer " dans le récit.
A ma propre grande surprise , le personnage de François n'est pas celui que je retiens le plus sauf à la fin du récit, où il fait une introspection honnête envers lui même vis à vis de sa vie et qu'il s'engage à sauver son " ami ".
Le gros hic vient vraiment du début du livre. J'avais l'impression d'être devant le script ou scénario d'un film policier-polar qui passerait tranquille sur Canal +. Heureusement que ça s'améliore par la suite. Après , je vais vous sembler bien sadique, mais je m'attendais à un niveau " au dessus " de violence. J'aurais aimé sursauté ou avoir envie de vomir face à certains personnages mais non. Je dois être trop insensible.
Bon ça sera pas ma lecture de l'année 2016 mais ça se laisse lire. J'ai d'autres romans de la Dame en stock comme " Meurtres pour rédemption " ou " Purgatoire des Innocents ". J'espère qu'ils me plairont bien plus que celui ci.
Vote : moyennement apprécié
J'en attendais beaucoup. Là encore, sûrement de trop. C'est un peu le danger avec les écrivains " à la mode ", soit ça passe ou soit ça casse ( comme avec Marc Lévy mais ça c'est une autre histoire... )
Bon je commence par les bons points. Ce livre se lit très vite, c'est fluide et on enchaîne très bien les chapitres les uns après les autres. Je me suis attachée à Paul, sa triste histoire et j'ai apprécié de suivre son périple. Un personnage touchant, bien que très dur.
J'ai eu du mal à accrocher à la première partie du récit, je me demandais dans quoi-quel sens voulait nous emmener l'auteur. Quand les zones de " floue " autour de l'histoire de Paul commencent tout doucement à se dissiper alors j'ai commencé à vraiment " entrer " dans le récit.
A ma propre grande surprise , le personnage de François n'est pas celui que je retiens le plus sauf à la fin du récit, où il fait une introspection honnête envers lui même vis à vis de sa vie et qu'il s'engage à sauver son " ami ".
Le gros hic vient vraiment du début du livre. J'avais l'impression d'être devant le script ou scénario d'un film policier-polar qui passerait tranquille sur Canal +. Heureusement que ça s'améliore par la suite. Après , je vais vous sembler bien sadique, mais je m'attendais à un niveau " au dessus " de violence. J'aurais aimé sursauté ou avoir envie de vomir face à certains personnages mais non. Je dois être trop insensible.
Bon ça sera pas ma lecture de l'année 2016 mais ça se laisse lire. J'ai d'autres romans de la Dame en stock comme " Meurtres pour rédemption " ou " Purgatoire des Innocents ". J'espère qu'ils me plairont bien plus que celui ci.
Vote : moyennement apprécié
Hortensia- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1611
Age : 33
Localisation : La Lothlórien
Emploi/loisirs : Lecture, voyage et sieste.
Genre littéraire préféré : Tout ! ( sauf la poésie )
Date d'inscription : 08/01/2012
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
J'avais déjà été bluffée par l'écriture de Giebel dans meurtres pour rédemption et je dois dire qu'ici aussi j'ai été très impressionnée par son talent. Elle arrive à nous emmener dans des situations si réelles que l'horreur qu'elles suscitent vous tient au corps.
François est condamné. Il refuse de vivre ses derniers mois dans un hôpital et quitte tout en se demandant le sens de sa vie, ses sacrifices, ce qu'il laisse. Il trouve Paul sur son chemin et alors qu'il le prend en stop, une relation forte se lie peu à peu entre eux.
Je me suis sentie très éloignée de François même si on peut percevoir sa détresse face à la mort, mais l'enfer de Paul m'a saisie. L'auteur nous emmène au tréfonds de l'horreur, à la limite de l'indicible et pourtant l'esclavage est le lot d'encore tant d'êtres humains. Le lien qu'elle crée entre eux est comme une lueur d'espoir qui permet au lecteur d'avancer.
Un bon roman qui fait mal.
François est condamné. Il refuse de vivre ses derniers mois dans un hôpital et quitte tout en se demandant le sens de sa vie, ses sacrifices, ce qu'il laisse. Il trouve Paul sur son chemin et alors qu'il le prend en stop, une relation forte se lie peu à peu entre eux.
Je me suis sentie très éloignée de François même si on peut percevoir sa détresse face à la mort, mais l'enfer de Paul m'a saisie. L'auteur nous emmène au tréfonds de l'horreur, à la limite de l'indicible et pourtant l'esclavage est le lot d'encore tant d'êtres humains. Le lien qu'elle crée entre eux est comme une lueur d'espoir qui permet au lecteur d'avancer.
Un bon roman qui fait mal.
Piplo- Membre assidu
-
Nombre de messages : 144
Age : 45
Localisation : Essonne
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Je viens de terminer ce livre, et je l'ai vraiment beaucoup apprécié.
On entre dans le nouveau quotidien infernal d'un homme, à qui tout souriait jusque là, et qui apprend qu'il est condamné. On se met dans la peau de cet homme, qui compte les minutes, les jours, les semaines, et qui sait qu'il va mourir très bientôt, que la maladie va le rattraper, et qu'il va dépérir très rapidement jusqu'à y laisser sa vie.
L'annonce de cette maladie, c'est l'effet papillon du livre.
Cet homme croise le chemin d'un autre individu, à qui rien n'a jamais souri.
Leur quotidien se lie, ils essayent chacun de survivre, malgré leurs épreuves différentes et personnelles, qui n'aboutissent au final qu'à une chose : la mort.
Certaines phrases de l'auteure m'a donné des frissons. Elle écrit des vérités, on peut partager sa vie, mais pas sa mort. Elle écrit avec profondeur, amertume, la déchéance de ses personnages.
Très beau roman, sombre, noir, mais où l'espoir arrive quand même à percer par ci par là.
Ma note : 17.5/20
On entre dans le nouveau quotidien infernal d'un homme, à qui tout souriait jusque là, et qui apprend qu'il est condamné. On se met dans la peau de cet homme, qui compte les minutes, les jours, les semaines, et qui sait qu'il va mourir très bientôt, que la maladie va le rattraper, et qu'il va dépérir très rapidement jusqu'à y laisser sa vie.
L'annonce de cette maladie, c'est l'effet papillon du livre.
Cet homme croise le chemin d'un autre individu, à qui rien n'a jamais souri.
Leur quotidien se lie, ils essayent chacun de survivre, malgré leurs épreuves différentes et personnelles, qui n'aboutissent au final qu'à une chose : la mort.
Certaines phrases de l'auteure m'a donné des frissons. Elle écrit des vérités, on peut partager sa vie, mais pas sa mort. Elle écrit avec profondeur, amertume, la déchéance de ses personnages.
Très beau roman, sombre, noir, mais où l'espoir arrive quand même à percer par ci par là.
Ma note : 17.5/20
Invité- Invité
Re: [Giebel, Karine] Satan était un ange
Je n'ai pas reconnu la Karine Giebel que j'aime tant dans ce roman.
Moins noir, moins travaillé et surtout moins passionnant que "Meurtres pour rédemption" ou "le purgatoire des innocents", moins haletant que "Juste une ombre".
J'en attendais certainement trop, quoiqu'il en soit il ne restera pas gravé dans ma mémoire ... Je vais me replonger dans une oeuvre plus ancienne de l'auteure, ou peut être dans "De force", qui a été publié depuis ...
Moins noir, moins travaillé et surtout moins passionnant que "Meurtres pour rédemption" ou "le purgatoire des innocents", moins haletant que "Juste une ombre".
J'en attendais certainement trop, quoiqu'il en soit il ne restera pas gravé dans ma mémoire ... Je vais me replonger dans une oeuvre plus ancienne de l'auteure, ou peut être dans "De force", qui a été publié depuis ...
Invité- Invité
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