[Bottini, Oliver] L'été des meurtriers
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[Bottini, Oliver] L'été des meurtriers
L'été des meurtriers
Auteur : Oliver Bottini
Traduit de l'allemand par Didier Debord
Éditions de L'Aube (Septembre 2014)
Collection : L'Aube noire
Nombre de pages:450
ISBN : 978-2815910385
Quatrième de couverture
Kirchzarten, paisible village allemand au milieu de forêts idylliques, une quiétude que rien jamais ne vient troubler. Jusqu'au jour où, aux premières lueurs de l'aube, une petite grange prend feu. C'est le début de l'enfer. Le ventre de la terre se déchire sous les explosions : quelqu'un a stocké des armes sous l'innocente dépendance... Louise Bonì, commissaire à Fribourg, est chargée de cette nouvelle enquête, qui s'avérera la plus dangereuse de sa carrière : entre l'Allemagne, la Serbie et le Béloutchistan, entre trafic d armes, lobbying et services secrets. Une véritable course contre la montre s'engage.
Mon avis
« Des armes dans une cave dont personne ne connaissait l'existence, sous une grange en bois que personne n'utilisait, sur le pré d'un paysan que personne n'aimait. »
Voilà le point de départ de ce roman policier,
Face à cet état de faits, au moins deux factions inconnues, dont il faudra comprendre comment elles peuvent être liées, impliquées dans les événements qui vont se dérouler sous les yeux du lecteur ....
L'écriture d'Oliver Bottini est très recherchée, presque « littéraire » et j'ai envie de rajouter « trop littéraire », comme s'il prenait plaisir à écrire de longues phrases, alambiquées, parfois très complexes, composées de détails dont on n'a pas forcément besoin. Ce qui est dommage, car ce style, que, dans d'autres circonstances, j'aurais pu apprécier, moi qui aime « les belles lettres », m'a paru « artificiel » par instants, et surtout, il a ralenti le rythme du livre, lui apportant une « lourdeur » dont il n'avait nullement besoin. Peut-être que le même contenu avec une centaine de pages en moins aurait été plus « prenant », car il aurait été construit sur une cadence plus « enlevée », ne lassant point celui ou celle qui lit.
Il faut évidemment le dire, le propos est globalement intéressant bien que les nombreuses ramifications, assorties de sigles désignant les différentes organisations, m'aient posé problème (un conseil, si vous lisez ce livre, faites vous une fiche « pense pas bête » avec les sigles, leur signification et quelques mots pour les situer). Cela a un peu gâché ma lecture et je le regrette parce que je n'ai pas pu en profiter autant que cela aurait dû être possible, tant il me fallait me concentrer pour ne pas perdre le fil de tous ses groupuscules .... J'ai également trouvé certaines explications sur les trafics d'armes un peu tirées par les cheveux....
Heureusement, il y a Louise, une alcoolique repentie (pas toujours), qui a dû laisser le commissariat et ses collègues, essentiellement masculins, pour soigner son addiction, entre autres chez les bouddhistes. Elle vient de reprendre du service et il faut qu'elle retrouve « sa place ».
Louise, femme attachante, perdue entre ses amants (est-ce bien raisonnable un amant de minuit?), son père, qu'elle aime et déteste à la fois, son boulot et ses collaborateurs avec qui ce n'est pas toujours simple. Louise à l'esprit torturée (d'ailleurs entre nous, il n'y a que des femmes pour se compliquer l'existence et se poser autant de questions), ballottée entre ses désirs profonds et ses (vieux ?) démons, entêtée (trop?, mais ça aussi, c'est un symptôme féminin), mais opiniâtre, volontaire, tenace. Une femme dans toute sa splendeur qui a elle seule, vaut le détour , qu'on a envie de connaître plus et qui sauve le roman de ses travers....
Je n'ai pas lu le premier opus de l'auteur : « Meurtre sous le signe du zen » mais je n'ai pas ressenti un « manque » d'explications face aux différents protagonistes, leurs interventions étant assez bien amenées dans l'histoire même si on se demande ce que certains peuvent apporter au contenu mis à part une légère digression permettant de mieux comprendre, peut-être, la vie et les choix des uns et des autres (et surtout de Louise).
En résumé, une lecture qui me laisse partagée mais je reviendrai vers l'auteur car le potentiel est là et puis, surtout, je voudrais savoir ce que va devenir Louise.........................
Voilà le point de départ de ce roman policier,
Face à cet état de faits, au moins deux factions inconnues, dont il faudra comprendre comment elles peuvent être liées, impliquées dans les événements qui vont se dérouler sous les yeux du lecteur ....
L'écriture d'Oliver Bottini est très recherchée, presque « littéraire » et j'ai envie de rajouter « trop littéraire », comme s'il prenait plaisir à écrire de longues phrases, alambiquées, parfois très complexes, composées de détails dont on n'a pas forcément besoin. Ce qui est dommage, car ce style, que, dans d'autres circonstances, j'aurais pu apprécier, moi qui aime « les belles lettres », m'a paru « artificiel » par instants, et surtout, il a ralenti le rythme du livre, lui apportant une « lourdeur » dont il n'avait nullement besoin. Peut-être que le même contenu avec une centaine de pages en moins aurait été plus « prenant », car il aurait été construit sur une cadence plus « enlevée », ne lassant point celui ou celle qui lit.
Il faut évidemment le dire, le propos est globalement intéressant bien que les nombreuses ramifications, assorties de sigles désignant les différentes organisations, m'aient posé problème (un conseil, si vous lisez ce livre, faites vous une fiche « pense pas bête » avec les sigles, leur signification et quelques mots pour les situer). Cela a un peu gâché ma lecture et je le regrette parce que je n'ai pas pu en profiter autant que cela aurait dû être possible, tant il me fallait me concentrer pour ne pas perdre le fil de tous ses groupuscules .... J'ai également trouvé certaines explications sur les trafics d'armes un peu tirées par les cheveux....
Heureusement, il y a Louise, une alcoolique repentie (pas toujours), qui a dû laisser le commissariat et ses collègues, essentiellement masculins, pour soigner son addiction, entre autres chez les bouddhistes. Elle vient de reprendre du service et il faut qu'elle retrouve « sa place ».
Louise, femme attachante, perdue entre ses amants (est-ce bien raisonnable un amant de minuit?), son père, qu'elle aime et déteste à la fois, son boulot et ses collaborateurs avec qui ce n'est pas toujours simple. Louise à l'esprit torturée (d'ailleurs entre nous, il n'y a que des femmes pour se compliquer l'existence et se poser autant de questions), ballottée entre ses désirs profonds et ses (vieux ?) démons, entêtée (trop?, mais ça aussi, c'est un symptôme féminin), mais opiniâtre, volontaire, tenace. Une femme dans toute sa splendeur qui a elle seule, vaut le détour , qu'on a envie de connaître plus et qui sauve le roman de ses travers....
Je n'ai pas lu le premier opus de l'auteur : « Meurtre sous le signe du zen » mais je n'ai pas ressenti un « manque » d'explications face aux différents protagonistes, leurs interventions étant assez bien amenées dans l'histoire même si on se demande ce que certains peuvent apporter au contenu mis à part une légère digression permettant de mieux comprendre, peut-être, la vie et les choix des uns et des autres (et surtout de Louise).
En résumé, une lecture qui me laisse partagée mais je reviendrai vers l'auteur car le potentiel est là et puis, surtout, je voudrais savoir ce que va devenir Louise.........................
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