[Oppel, Jean-Hugues] Carthago
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Votre avis
[Oppel, Jean-Hugues] Carthago
Titre Carthago
Auteur :
Editeur : Rivages
Nombre de pages : 313 pages.
Présentation de l’éditeur :
14 juillet 1994. Les régiments blindés de l’Eurocorps défilent à Paris, place de la Concorde devant la tribune officielle où est assis François Mitterrand. À 250 mètres, embusqué dans une chambre de l’hôtel Crillon, le tueur à gages Stuart attend l’instant propice pour tirer avec un fusil automatique spécial. Lorsque le coup part, une personnalité étrangère placée derrière le président français s’écroule. Cet attentat manqué entraîne des mesures immédiates et la mise sur pied d’une unité qui rassemble des représentants de la DST, de la DGSE, des Opérations Générales et du quai d’Orsay. Leur rôle ? Fournir une protection rapprochée au président et identifier le tueur. Nom de code de l’opération : Cartago. Dans ce groupe, l’agent féminin Phalène, dynamique et avisée, va faire d’étranges découvertes.
Mon avis :
Delendo est Carthago est un de mes souvenirs les plus forts de mes cours de latin. « Il faut détruire Carthage » reprennent en chœur tous les membres des services plus ou moins secrets au service de la République. Mais qui est Carthage, ce tueur à gages infaillible qui, pourtant, a raté sa cible une première fois ? Que veut-il réellement ?
J’ai adoré lire ce livre. J’ai beaucoup aimé la manière de construire, de caractériser les personnages, non de manière traditionnelle (taille, poids, couleur de cheveux, caractère) mais de manière expressive. Le visage trahit les sentiments de chacun, quand il ne porte pas les traces d’erreurs passées (la cicatrice du sergent, qui blanchit à mesure de sa fureur) ou les stigmates de la maladie (le bien nommé Sphinx). Les yeux ne peuvent mentir, et c’est dans un regard que tout peut se jouer. Dis-moi qui et comment tu le regardes, je te dirai ce que tu complotes.
Nous sommes en 1994, et nous assistons à ce que l’on nomma une « fin de règne ». Le président (« Papa » pour les services secrets) est malade, les scandales l’environnent, des révélations ont lieu, sur son passé, sur sa vie privée. La grande force de ce roman est de ne nommer personne, mais de caractériser de façon suffisamment forte, de rappeler avec tant de détails précis les événements marquants de ces années pour reconnaître immédiatement chaque protagoniste.
Et l’intrigue, me direz-vous ? Elle joue avec les codes du roman d’espionnage, la nécessité de tout savoir avant tout le monde, d’anticiper aussi. De rappeler jusqu’où peut aller la folie des hommes.
Brillant, prenant, réussi, lisez Carthago, vous ne le regretterez pas.
Auteur :
Editeur : Rivages
Nombre de pages : 313 pages.
Présentation de l’éditeur :
14 juillet 1994. Les régiments blindés de l’Eurocorps défilent à Paris, place de la Concorde devant la tribune officielle où est assis François Mitterrand. À 250 mètres, embusqué dans une chambre de l’hôtel Crillon, le tueur à gages Stuart attend l’instant propice pour tirer avec un fusil automatique spécial. Lorsque le coup part, une personnalité étrangère placée derrière le président français s’écroule. Cet attentat manqué entraîne des mesures immédiates et la mise sur pied d’une unité qui rassemble des représentants de la DST, de la DGSE, des Opérations Générales et du quai d’Orsay. Leur rôle ? Fournir une protection rapprochée au président et identifier le tueur. Nom de code de l’opération : Cartago. Dans ce groupe, l’agent féminin Phalène, dynamique et avisée, va faire d’étranges découvertes.
Mon avis :
Delendo est Carthago est un de mes souvenirs les plus forts de mes cours de latin. « Il faut détruire Carthage » reprennent en chœur tous les membres des services plus ou moins secrets au service de la République. Mais qui est Carthage, ce tueur à gages infaillible qui, pourtant, a raté sa cible une première fois ? Que veut-il réellement ?
J’ai adoré lire ce livre. J’ai beaucoup aimé la manière de construire, de caractériser les personnages, non de manière traditionnelle (taille, poids, couleur de cheveux, caractère) mais de manière expressive. Le visage trahit les sentiments de chacun, quand il ne porte pas les traces d’erreurs passées (la cicatrice du sergent, qui blanchit à mesure de sa fureur) ou les stigmates de la maladie (le bien nommé Sphinx). Les yeux ne peuvent mentir, et c’est dans un regard que tout peut se jouer. Dis-moi qui et comment tu le regardes, je te dirai ce que tu complotes.
Nous sommes en 1994, et nous assistons à ce que l’on nomma une « fin de règne ». Le président (« Papa » pour les services secrets) est malade, les scandales l’environnent, des révélations ont lieu, sur son passé, sur sa vie privée. La grande force de ce roman est de ne nommer personne, mais de caractériser de façon suffisamment forte, de rappeler avec tant de détails précis les événements marquants de ces années pour reconnaître immédiatement chaque protagoniste.
Et l’intrigue, me direz-vous ? Elle joue avec les codes du roman d’espionnage, la nécessité de tout savoir avant tout le monde, d’anticiper aussi. De rappeler jusqu’où peut aller la folie des hommes.
Brillant, prenant, réussi, lisez Carthago, vous ne le regretterez pas.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Oppel, Jean-Hugues] Carthago
pour ta critique enthousiaste Sharon. Elle donne réellement envie de découvrir cette lecture! Je la rajoute sur ma LAL.
Invité- Invité
Re: [Oppel, Jean-Hugues] Carthago
Merci Kély. Carthago est un livre que j'ai vraiment envie de faire connaître.
Sharon- Modérateur
-
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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