[Vanier, Nicolas] Avec mes chiens, l'odyssée Sauvage
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[Vanier, Nicolas] Avec mes chiens, l'odyssée Sauvage
Titre : Avec mes chiens, l'odyssée sauvage
Auteur : Vanier Nicolas
Edition Hachette Jeunesse
262 Pages
ISBN 978-2-01-225650-7
Mon avis
Très beau récit d’une aventure hors du commun. On imagine très bien ce qui se passe tout au long de ce périple. Les difficultés rencontrées, l’attachement aux chiens. Quelques passages sont redondants mais c’est assez normal. Quelques passages auraient pu être plus détaillés comme les soucis aux frontières frontières.
Ce livre m’a plus, malgré les répétitions successives. Pour compléter l’aventure, je regarderai le documentaire qui a également été tourné pendant cette odyssée.
Auteur : Vanier Nicolas
Edition Hachette Jeunesse
262 Pages
ISBN 978-2-01-225650-7
Résumé
Le frein est lâché, les chiens partent en trombe. Ils ne s'arrêteront de courir que trois mois et 6 000 km plus tard. C'est entraîné par sa meute fougueuse, la barbe blanchie par la neige et le visage emmitouflé sous ses vêtements que l'on retrouve Nicolas Vanier, dans le récit de sa dernière aventure : Avec mes chiens – L’Odyssée sauvage.
Commencé le 21 décembre 2013 sur la côte Pacifique de la Sibérie pour s’achever mi-mars sur les rives du lac Baïkal, via la Mandchourie et la Mongolie, ce périple clôt une trilogie d’ « odyssées ». Vanier nous avait déjà fait partager son Odyssée Blanche au Canada en 1999 et son Odyssée Sibérienne, du lac Baïkal à Moscou, en 2006.
Au-delà du récit de voyage, l’auteur nous fait vivre la remarquable relation qu’il entretient avec ses compagnons à quatre pattes. Chacun de ses chiens, au caractère bien différent, nous attendrit. Les deux complices Happy et Kali « les plus jeunes guerriers du clan », les soumis Kamik et Kazan. La câline Burka, l'infatigable Dark. Et aussi Unik, Wolf, Miwook et Quest. Tous mus par la même envie de découverte et d'aventure, ils « dévorent les kilomètres comme s'il s'agissait de délicieux morceaux de viande ».
Le maître et ses chiens font preuve d'une complicité et d'une solidarité émouvantes, dans les moments de joie mais aussi dans les difficultés, qui sont nombreuses (accidents, chutes violentes, animaux sauvages, et températures extrêmes, jusqu'à -50 °C !). Un véritable défi d'équipe, que Vanier relève grâce à sa passion des horizons lointains et à son amour de la nature.
Avec mes chiens – l’Odyssée sauvage transporte le lecteur vers les rivières gelées, les montagnes imposantes et les interminables étendues blanches des paysages du Grand Nord. De quoi toucher notre âme de voyageur…Mon avis
Très beau récit d’une aventure hors du commun. On imagine très bien ce qui se passe tout au long de ce périple. Les difficultés rencontrées, l’attachement aux chiens. Quelques passages sont redondants mais c’est assez normal. Quelques passages auraient pu être plus détaillés comme les soucis aux frontières frontières.
Ce livre m’a plus, malgré les répétitions successives. Pour compléter l’aventure, je regarderai le documentaire qui a également été tourné pendant cette odyssée.
Invité- Invité
Re: [Vanier, Nicolas] Avec mes chiens, l'odyssée Sauvage
Il est génial, je vais faire pareil, je viens de li le livre et je veux revoir le documentaireNala a écrit: Pour compléter l’aventure, je regarderai le documentaire qui a également été tourné pendant cette odyssée.
Quelques mots sur l'auteur :
Nicolas Vanier, né le 05 mai 1962 à Dakar (Sénégal), est un aventurier, écrivain et réalisateur français. [Source_Wikipédia]
Maintenant, place au livre !
Ce livre est la biographie d'une aventure extraordinaire, menée par Nicolas Vanier, musher de 52 ans.
On découvre dans ce récit tout l'amour de l'auteur pour le grand Nord, le respect et l'intimité qu'il partage avec ses dix chiens, la vie d'aventurier qu'il affectionne et tous ses sentiments à travers différentes situations.
L'Odyssée sauvage c'est cinq milles sept cent cinquante huit (5758) kilomètres parcourus en 85 jours à travers des contrées parfois inhospitalières tant d'un point de vu politique et humain, que d'un point de vu nature !
Dans cette aventure, Nicolas Vanier nous explique tout et chaque détail a son importance.
La préparation et la validation du parcours, les demandes d'entrée sur les territoires, les papiers sanitaires, vétérinaires, la logistique, le traîneau, les chiens, les outils, l'alimentation, la météo, etc. !
En aucun cas ce livre est un catalogue du "parfait musher". Non ! Bien au contraire ...
L'auteur nous fait vivre pleinement son aventure à travers ses yeux et son cœur. Les paysages magnifiques, la rudesse du froid, les mésaventures humaines, les belles rencontrent, la symbiose de la Terre et de ses habitants (faune/flore), ...
Et puis, et puis le partage du respect et de l'intimité qu'il a avec ses chiens.
C'est avec Burka, Quest, Miwook, Unik, Happy, Kali, Kamik, Kazan, Dark et Wolf que nous apprenons à voyager auprès de leur maître, que nous apprenons à connaître chaque chien, leur caractère, leur maturité, leurs points forts, leurs faiblesses, etc.
Une magnifique épopée que nous fait vivre Nicolas Vanier.
Un très beau livre, bien rythmé par la passion et l'émotion, une littérature agréable, on dirait presque un ami qui nous fait vivre ses souvenirs.
Un beau livre à découvrir !
Merci Philippe pour le prêt de ce livre !!!!
Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
Localisation : 47
Date d'inscription : 16/02/2016
Re: [Vanier, Nicolas] Avec mes chiens, l'odyssée Sauvage
J'ai terminé ce livre hier, et aujourd'hui, je ne sais toujours pas quel sentiment est majoritaire dans ce que je pense de cette lecture. Une question m'obsède : pourquoi ?
Le voyage décrit est tellement dangereux.
"(...) très franchement, je ne sais pas comment j'ai pu, jusqu'ici, éviter un grave incident. (...) J'ai eu de la chance. Beaucoup de chance. A n'en pas douter, car plusieurs fois c'est passé à un quart de cheveu."
Pourquoi le faire ? Pourquoi de nombreuses personnes/sociétés le financent (même si l'auteur trouve qu'il n'y en a pas assez, ça occupe quand même plusieurs pages en fin de livre...) ? Pourquoi le médiatiser autant ? Pourquoi donner tant de travail (nombreux politiques qui doivent intervenir dans plusieurs pays, y compris en haut lieu, pisteurs...) ? Pourquoi risquer sa vie, celle de ses chiens qu'il aime tant, celle de ses amis & collègues (qui tomberont dans la glace pour lui préparer une piste) ?
D'autant qu'au final, j'ai surtout eu l'impression que Nicolas Vanier a morflé une bonne partie du trajet. Je me suis demandé à de nombreuses reprises pourquoi ne pas faire que les parties sécuritaires et faire le reste en camion par exemple. Ainsi, ses chiens et lui profitent, mais sans risque. Sauf qu'à un moment, il dit apprécier plus en raison des galères d'avant... Serais-ce la raison ? Ou est-ce une question d'égo ? De dépassement de soi ?
Longtemps, je me suis mis à la place de ses proches qui devaient lire ce récit, épouvantés. Puis à la fin, il explique que sa femme est également une aventurière, comme lui. Elle sait, elle comprend ce qui est une énigme pour moi.
Mis à part cette question lancinante pendant ma lecture, j'ai aimé les réflexions de l'auteur sur notre planète, notre mode de consommation, de vie qui est parti en cacahuètes depuis un bon moment maintenant. J'ai admiré sa capacité à survivre avec très peu de choses. Très clairement, je serais bien incapable de me débrouiller seule dans la nature comme il est capable de le faire.
Malgré le côté répétitif de ce voyage glacial (j'ai lu quelques chapitres tous les jours afin de ne pas me lasser), j'ai apprécié découvrir les paysages et surtout, les rencontres avec les locaux. Si différents de nous, occidentaux.
"Nous nous étreignons longuement, conscients que nous ne nous reverrons sans doute jamais mais heureux des moments partagés, de cette journée de réjouissance riche en rencontres et des souvenirs qu'ils vont laisser à chacun de nous."
La grande force de cette histoire reste, à mon sens, cette communion avec les chiens. Ceux qu'il nomme très justement, des héros. Car oui, ils ont mis leur vie en danger pour leur maître, pour qu'il vive son rêve. Pourtant, ils n'ont pas l'air malheureux. Au contraire, ils semblent adorer leur voyage, même si tout n'a pas été rose pour eux.
"J'alterne encouragements et ordres sévèrement répétés pour juguler la panique croissante des chiens quand ils entendent le sinistre craquement qu'émet parfois la glace à leur passage..."
Chaque chien a son caractère (on sent clairement les préférences de l'auteur pour les chiens qui sont efficaces et fougueux) et on s'y attache. Nicolas Vanier est plein de reconnaissance et de fierté pour ses chiens, ça se ressent et j'ai adoré ces passages, ce sont pour eux que j'ai continuer ma lecture. Il peut s'agacer, mais leur pardonne tout, les comprend. Mieux que les humains du reste. Ses collègues ne bénéficient pas d'autant de clémence.
"De vrais gamins, d'un tempérament joyeux et s'émerveillant de tout. De temps en temps, pour la forme, je les rappelle à l'ordre, mais sans grande conviction tant j'aime cette attitude d'enfants turbulents et indisciplinés, qui me rappelle ma propre enfance."
Je vote apprécié, essentiellement pour ces 10 chiens que j'ai appris à aimer pendant ma lecture
Le voyage décrit est tellement dangereux.
"(...) très franchement, je ne sais pas comment j'ai pu, jusqu'ici, éviter un grave incident. (...) J'ai eu de la chance. Beaucoup de chance. A n'en pas douter, car plusieurs fois c'est passé à un quart de cheveu."
Pourquoi le faire ? Pourquoi de nombreuses personnes/sociétés le financent (même si l'auteur trouve qu'il n'y en a pas assez, ça occupe quand même plusieurs pages en fin de livre...) ? Pourquoi le médiatiser autant ? Pourquoi donner tant de travail (nombreux politiques qui doivent intervenir dans plusieurs pays, y compris en haut lieu, pisteurs...) ? Pourquoi risquer sa vie, celle de ses chiens qu'il aime tant, celle de ses amis & collègues (qui tomberont dans la glace pour lui préparer une piste) ?
D'autant qu'au final, j'ai surtout eu l'impression que Nicolas Vanier a morflé une bonne partie du trajet. Je me suis demandé à de nombreuses reprises pourquoi ne pas faire que les parties sécuritaires et faire le reste en camion par exemple. Ainsi, ses chiens et lui profitent, mais sans risque. Sauf qu'à un moment, il dit apprécier plus en raison des galères d'avant... Serais-ce la raison ? Ou est-ce une question d'égo ? De dépassement de soi ?
Longtemps, je me suis mis à la place de ses proches qui devaient lire ce récit, épouvantés. Puis à la fin, il explique que sa femme est également une aventurière, comme lui. Elle sait, elle comprend ce qui est une énigme pour moi.
Mis à part cette question lancinante pendant ma lecture, j'ai aimé les réflexions de l'auteur sur notre planète, notre mode de consommation, de vie qui est parti en cacahuètes depuis un bon moment maintenant. J'ai admiré sa capacité à survivre avec très peu de choses. Très clairement, je serais bien incapable de me débrouiller seule dans la nature comme il est capable de le faire.
Malgré le côté répétitif de ce voyage glacial (j'ai lu quelques chapitres tous les jours afin de ne pas me lasser), j'ai apprécié découvrir les paysages et surtout, les rencontres avec les locaux. Si différents de nous, occidentaux.
"Nous nous étreignons longuement, conscients que nous ne nous reverrons sans doute jamais mais heureux des moments partagés, de cette journée de réjouissance riche en rencontres et des souvenirs qu'ils vont laisser à chacun de nous."
La grande force de cette histoire reste, à mon sens, cette communion avec les chiens. Ceux qu'il nomme très justement, des héros. Car oui, ils ont mis leur vie en danger pour leur maître, pour qu'il vive son rêve. Pourtant, ils n'ont pas l'air malheureux. Au contraire, ils semblent adorer leur voyage, même si tout n'a pas été rose pour eux.
"J'alterne encouragements et ordres sévèrement répétés pour juguler la panique croissante des chiens quand ils entendent le sinistre craquement qu'émet parfois la glace à leur passage..."
Chaque chien a son caractère (on sent clairement les préférences de l'auteur pour les chiens qui sont efficaces et fougueux) et on s'y attache. Nicolas Vanier est plein de reconnaissance et de fierté pour ses chiens, ça se ressent et j'ai adoré ces passages, ce sont pour eux que j'ai continuer ma lecture. Il peut s'agacer, mais leur pardonne tout, les comprend. Mieux que les humains du reste. Ses collègues ne bénéficient pas d'autant de clémence.
"De vrais gamins, d'un tempérament joyeux et s'émerveillant de tout. De temps en temps, pour la forme, je les rappelle à l'ordre, mais sans grande conviction tant j'aime cette attitude d'enfants turbulents et indisciplinés, qui me rappelle ma propre enfance."
Je vote apprécié, essentiellement pour ces 10 chiens que j'ai appris à aimer pendant ma lecture
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