[Koontz, Dean R.] La cache du diable

Broché: 393 pages
Editeur : Editions Albin Michel (29 mars 1994)
Langue : Français
ISBN-10: 2226069178
ISBN-13: 978-2226069177





4ème de couverture :

Victime d'un grave accident de voiture, Hatch Harrison meurt durant son transfert à l'hôpital. Un médecin spécialisé dans de révolutionnaires techniques de réanimation réussit à le ramener à la vie. Miracle ou malédiction ? Car, très vite, la nouvelle existence de cet Américain bien tranquille se peuple de visions et de cauchemars insoutenables. Comme si une présence maléfique s'était emparée de lui pendant son voyage au cœur des ténèbres...


Mon avis :

J'aime bien Dean Koontz. Il n'écrit pas de chefs d'oeuvres mais ses romans sont toujours bons. Il maîtrise bien le suspense. "La cache du Diable" ne fait pas exception à la règle. C'est un bon suspense, extrêmement bien ficelé, et sans prise de tête, l'intrigue est très bien construite.

Les personnages sont peut-être un peu (beaucoup ?) trop lisses, mais ça n'est pas une surprise...  C'est Koontz. J'aime bien le personnage de Regina, la jeune infirme. Elle apporte au roman une touche d'humour bien sympathique :
"On allait être obligé de construire un musée des Plus Grands Bousilleurs de l'Histoire, juste pour pouvoir y exposer sa statue..."
"Une bonne chose que l'imbécillité ne soit pas un pêché !"
"Cher Dieu, si vous parvenez à convaincre les Harrison de me donner encore une chance, (...) je mangerai des haricots"

Les descriptions sont très réussies, très détaillées. J'ai beaucoup apprécié celle de l'accident, au début du livre. Le texte est tellement précis qu'ai cru voir toute l'action comme au ralenti. C'est une constante dans ce roman, toutes les scènes actions sont parfaitement visualisables. Combien de fois ne m'est-il pas arrivé lors d'autres lectures de ne pas bien comprendre comment le héros ouvre la porte de la pièce où il est enfermé, ou s'échappe de sa voiture en flamme, ce qui est plutôt dommage, il faut bien l'avouer. Ici, ça n'est pas le cas, j'ai tout compris  

Deux bémols, cependant.  D'abord la traduction n'est pas terrible... Quel dommage : la lecture du texte n'apporte aucun plaisir en soi.  Il y a pas mal de maladresses, des anglicismes. Monsieur le traducteur, en France, on n'''a" pas une dépression, on la fait.  Autre chose, l'auteur se répète. Dommage aussi. Pas la peine de me dire dix fois que le Dr Nyeberg déteste la mort et que son but dans la vie est de la combattre.  Ca n'est pas difficile à comprendre, une fois suffit.

Je vote "Apprécié". C'est exactement le genre de lecture à faire pour se changer les idées. Le livre qu'on ne lâche pas avant de savoir comment il se termine. Je ne pourrais pas lire uniquent ce genre de livre, mais ça fait beaucoup de bien de temps en temps...