[Maisonneuve, Michel] L'histrion du diable
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[Maisonneuve, Michel] L'histrion du diable
[Maisonneuve, Michel] L'histrion du diable
[Maisonneuve, Michel]
L’histrion du diable
Gaïa 7 janvier 2015
ISBN 978 2 84720 469 8
518 pages
Quatrième de couverture
Tout le monde croit connaître Arlequin, ce gai baladin, avec sa guitare et ses entrechats. Mais où et quand est-il né ? Personne ne le sait. On pense qu’il est venu du fin fond d’une vallée bergamasque, ou de l’Enfer, ce rejeton du Diable.
Alors, retraçons ses origines, faisons revivre celui qui a créé Arlecchino, suivons-le pas à pas, partageons ses misères et sa gloire. À l’aube du Quattrocento, la peste, la disette et les guerres ravagent l’Italie et la Provence.
Le voici : c’est un saltimbanque, il s’appelle Naselli. Au fil du chemin, il va créer l’habit, dont chaque couleur contient une part de sa propre histoire, puis il créera le masque. Mais par-dessus tout, face à l’injustice du monde, il apprendra à transformer sa colère en rire libérateur.
Petite chronique
Dans ce roman plusieurs narrateurs nous racontent les péripéties d’Angelo Naselli dit Arlecchino qui prend pour nom de scène Ganassa, chef de la troupe d’histrions du même nom. Il était le trublion, le manant au poing levé, le colporteur sous la bise, le démon, voleur et même pire, mais par-dessus tout,Angelo Naselli,il était l’histrion merveilleux qui attirait la foule comme la flamme un papillon. On l’imagine sans peine bondir, cabrioler et rire, rire à faire trembler la nature. C’est une fiction qui se passe en Italie, sur un fond historique se déroulant entre 1378 et 1450, c’est vers ces années-là qu’un nouveau genre de théâtre fait son apparition que l’on appellera la Comédia dell’Arte. Alequin, Arlecchino en italien, est un personnage type de la commedia dell'arte qui est apparu au XlVème siècle en Italie, dont le costume est fait de losanges. En ces temps-là les routes ne sont peu sûres, guerres entre seigneurs italiens mais aussi les brigands. Cependant ces bouffons, ces fous, ces histrions avec Arlequin en tête n’ont peur de rien, faisant la nique aux autorités, aux malheurs, à la mort. La famine et la peste font partie de leur vie quotidienne, cependant Arlequin fera son chemin avec sa troupe, face à l’injustice, il transformera sa colère en un énorme éclat de rire, mais aussi il créera le costume à losange pour ensuite y ajouter le masque…..
Mon avis
Quel beau roman ou Michel Maisonneuve nous faisant invitant à la naissance, à la gestation, et au succès final, faisant revivre ce baladin qui peu à peu devint Arlequin, ce fils de mercier qui s’est forgé un solide métier sur les routes et les places d’innombrables cités. Car comment ce diable d’homme a-t-il fait pour provoquer l’émotion dans son public ? Sans doute est-ce cela la magie du spectacle…Un roman bien documenté, narré en quelques nuits, de beau roman adouci de poésie est bourré d’aventures, de drôleries mais aussi du suspense, une histoire trépidante ou il est impossible de s’ennuyer…..Encore un très gros coup de cœur pour cette belle lecture…..5/5
Un des poèmes parmi tant d’autres
Et le miracle s’accomplit, sans que Dieu y ait mis son grain
Les seigneurs jadis ennemis s’unirent pour châtier les vilains
Moralité : mieux vaut laisser
Ces beaux seigneurs s’entr’ égorger
Leurs carcasses à la boue mêlées
Donneront un bon fumier
L’histrion du diable
Gaïa 7 janvier 2015
ISBN 978 2 84720 469 8
518 pages
Quatrième de couverture
Tout le monde croit connaître Arlequin, ce gai baladin, avec sa guitare et ses entrechats. Mais où et quand est-il né ? Personne ne le sait. On pense qu’il est venu du fin fond d’une vallée bergamasque, ou de l’Enfer, ce rejeton du Diable.
Alors, retraçons ses origines, faisons revivre celui qui a créé Arlecchino, suivons-le pas à pas, partageons ses misères et sa gloire. À l’aube du Quattrocento, la peste, la disette et les guerres ravagent l’Italie et la Provence.
Le voici : c’est un saltimbanque, il s’appelle Naselli. Au fil du chemin, il va créer l’habit, dont chaque couleur contient une part de sa propre histoire, puis il créera le masque. Mais par-dessus tout, face à l’injustice du monde, il apprendra à transformer sa colère en rire libérateur.
Petite chronique
Dans ce roman plusieurs narrateurs nous racontent les péripéties d’Angelo Naselli dit Arlecchino qui prend pour nom de scène Ganassa, chef de la troupe d’histrions du même nom. Il était le trublion, le manant au poing levé, le colporteur sous la bise, le démon, voleur et même pire, mais par-dessus tout,Angelo Naselli,il était l’histrion merveilleux qui attirait la foule comme la flamme un papillon. On l’imagine sans peine bondir, cabrioler et rire, rire à faire trembler la nature. C’est une fiction qui se passe en Italie, sur un fond historique se déroulant entre 1378 et 1450, c’est vers ces années-là qu’un nouveau genre de théâtre fait son apparition que l’on appellera la Comédia dell’Arte. Alequin, Arlecchino en italien, est un personnage type de la commedia dell'arte qui est apparu au XlVème siècle en Italie, dont le costume est fait de losanges. En ces temps-là les routes ne sont peu sûres, guerres entre seigneurs italiens mais aussi les brigands. Cependant ces bouffons, ces fous, ces histrions avec Arlequin en tête n’ont peur de rien, faisant la nique aux autorités, aux malheurs, à la mort. La famine et la peste font partie de leur vie quotidienne, cependant Arlequin fera son chemin avec sa troupe, face à l’injustice, il transformera sa colère en un énorme éclat de rire, mais aussi il créera le costume à losange pour ensuite y ajouter le masque…..
Mon avis
Quel beau roman ou Michel Maisonneuve nous faisant invitant à la naissance, à la gestation, et au succès final, faisant revivre ce baladin qui peu à peu devint Arlequin, ce fils de mercier qui s’est forgé un solide métier sur les routes et les places d’innombrables cités. Car comment ce diable d’homme a-t-il fait pour provoquer l’émotion dans son public ? Sans doute est-ce cela la magie du spectacle…Un roman bien documenté, narré en quelques nuits, de beau roman adouci de poésie est bourré d’aventures, de drôleries mais aussi du suspense, une histoire trépidante ou il est impossible de s’ennuyer…..Encore un très gros coup de cœur pour cette belle lecture…..5/5
Un des poèmes parmi tant d’autres
Et le miracle s’accomplit, sans que Dieu y ait mis son grain
Les seigneurs jadis ennemis s’unirent pour châtier les vilains
Moralité : mieux vaut laisser
Ces beaux seigneurs s’entr’ égorger
Leurs carcasses à la boue mêlées
Donneront un bon fumier
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