[Loevenbruck, Henri] La Moïra - Tome 5: La légende des Druides

Série Titre : « La Moïra » Fantasy Jeunesse
Tome 5 : « La légende des Druides »

Auteur : Henri Loevenbruck
Nombre de Pages : 250
Edition : Poche
ISBN : 978.2.01.321272.4

Quatrième de couverture :

Malgré la terrible bataille qui les a opposés à Dermod Cahl, Aléa et ses compagnons savent que leur combat est loin d'être fini. Aux quatre coins de Gaelia, les guerres se multiplient et les ennemis de la jeune orpheline semblent sur le point de l'emporter. Jamais elle ne s'était senti aussi seule. Cette fois,
l'aide des loups suffira-t-elle à sauver Aléa du terrible Maolmordha ? Et surtout, la jeune fille pourra-t-elle enfin comprendre le mystère de ses origines et des trois prophéties ?

Mes impressions :

Aléa poursuit son chemin et sa destinée entourée par ses amis : Mjolln son plus fidèle compagnon, Erwan le garçon qui l’aime, Finghin le druide, Kathlin la cheminante…après la dernière bataille, elle est acceptée comme étant le Samildanach.
Elle s’aperçoit que la première prophétie s’est réalisée, qu’adviendra t-il des deux autres ?
L’amitié avec son amie Amina est compromise. Celle-ci est assoiffée de pouvoir.
Imala la louve prend quelques distances pour se remettre de son sort et des « verticaux ». Mais elle réuni une horde de loups, petit à petit et retrouve sa liberté d’antan.
Aléa parvient à rallier deux clans qui dans un passé lointain étaient de réels rivaux : les Tuathanns, le peuple de la Terre (dont fait partie Tagor,son frère) et le peuple de Gaelia :  ainsi le rêve d’ Aléa commence à se concrétiser.
Elle a comme projet d’amener la paix dans l’île de la Gaëlia entière et pour cela elle devra rallier des peuples. Elle commencera par retrouver sa ville d’enfance Saratea pour la libérer, avec l’aide du peuple de la terre, mais aussi des gens de Sarban, et celle des habitants de Sarre.
Tous s’unissent pour une même cause : la paix.

La plume de Loevenbruck est toujours aussi agréable, la lecture est limpide .
Nous retrouvons toujours ce plaisir, celui de partager la vie et le combat d’Aléa et de ses compagnons.

Cela reste bien mignon, et l'écriture agréable. Ceci dit, ce n'est pas parmi mes lectures préférées, mais le talent de Loevenbruck est indéniable.
A signaler (je crois que cela à déja été dit mais bon) qu'il s'agit d'une adaptation jeunsse, et que le cycle original compte trois tomes (les livres ont été séparés en deux dans la version jeune).
Je m'interroge d'ailleurs toujours sur l'intéret de faire cette version jeunesse, sachant que le cycle de base est déjà fort orienté vers les plus jeunes.

Merci pour ta critique Mélusine

Coucou Olorin et merci de ton avis.
En fait il paraitrait que la version jeunesse a été allégée de quelques scènes de combat...
Tu sais je vais te faire une confidence, depuis que j'ai commencé la Roue du temps, je me rends compte que Loevenbruck est très léger comparé à celui de Jordan.
Et comme tu dis ça reste très mignon et c'est le terme qui convient
Oui donc il me reste le tome 6 à lire de la version très jeunesse donc ce qui correspondrait à le moitié du tome 3 de la version Adulte.
Cela reste donc un bon moment de détente.

Oui, Jordan (tout comme Martin d'ailleurs) a donné un ton beaucoup plus grave à son cycle, dans son histoire, on sent davantage le désespoir de certains des personnages, qu'ils continuent à avancer juste parce que rester sur place n'est pas possible. Chez Loevenbruck, la frontière entre le "Bien" et le "Mal" est plus claire, et on sait bien que les "gentils" ne perdront pas...
Chez Jordan (bien que je sois persuadés que tout finira bien aussi), il y a une impression d'un monde qui arrive à sa fin, qui petit à petit se délite sans que personne ne parvienne à l'empêcher car c'est un changement trop profond que pour être capable de le stopper. Mais la taille des cycles n'est pas vraiment comparable: il y a bien moins de pages chez Loevenbruck, ce qui à pour résultat que les possibilités de dévelopement du récit restent plus faibles.

Oui Olorin,

Ces deux auteurs n'ont pas la même perception des détails aussi...
Il y a chez Loevenbruck, moins de mystères, moins de magie car comme tu dis on sait où sont les bons et les méchants.
La psychologie est beaucoup moins travaillée chez Loevenbruck et puis cette édition est vraiment pour la jeunesse, ça se sent très bien. Les phrases sont très simples. Sans tournure complexe. Il y a moins de rebondissements.
Et comme tu dis, le nombre de tome est moindre dans la Moïra, il y a un côté moins recherché de l'histoire et des évènements.
Je qualifierais l'œuvre de Jordan comme plus complexe.

Je ne connais pas l'oeuvre de Jordan mais je reste une grande fervante le loevenbruck, j'ai lu la trilogie de la moïra et j'en ai gardé un très bon souvenir ces livres m'ont permis de m'échapper. Je n'ai pas décroché de ces livres avant de les finir, mais si mes sources sont bonnes il y a une autre trilogie qui en est la suite. Je ne l'ai toujours pas lue mais c'est prévu. Même si le style n'est pas des plus recherchés, cela ne gâche rien à l'histoire.
Je ne pense pas cependant que ce livre mérite d'être classé jeunesse, il est vrai qu'il peut être lu par les jeunes, cela n'empêche en rien qu' il soit aussi intéressant pour les adultes.
Enfin bref j'ai aimé ces livres et je voulais les défendre un petit peu ...
j'incite tous ceux qui ne l'on pas lu à les lires ! ( mais plus en trilogie, c'est mieux quand le texte n'est pas coupé)