[Aïtmatov, Tchinguiz] Il fut un blanc navire
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[Aïtmatov, Tchinguiz] Il fut un blanc navire
[Aïtmatov, Tchinguiz] Il fut un blanc navire
Il fut un blanc navire
Tchinguiz Aïtmatov
Phébus 2012
ISBN 978 2 7529 0658 8
178 pages
Quatrième de couverture
Un orphelin s'invente des histoires. Il rêve d'un père parti sur la mer qui reviendrait le chercher, lui, l'enfant élevé à la dure dans les montagnes du Kirghizstan. Il rêve avec une paire de jumelles et contemple, très loin sur le lac, un navire blanc à la majestueuse lenteur. C'est un repère et un espoir, une sorte de légende comme il en circule tant entre les vallées et les cols peuplés de chevaux, de loups et de mârals.
L'enfant patiente, regarde voler les aigles et évoluer les hommes. Il apprend. Un jour viendra.
Mon avis
Un personnage attachant que ce garçon de 11 ans, vraiment imprégné des légendes de son pays. Dans le monde isolé des hautes montagnes du Kirghizie, cet enfant vit en compagnie de quelques adultes dans un petit hameau à la limite d’un monde habité. Lors de ses promenades il voit soudain apparaître la grande femelle mâral, impressionné, naïvement il en parle à son grand-père tout aussi marginalisé que lui, malheureusement son oncle et ses amis ont entendu….Voilà je n’en dis pas plus, cependant ce magnifique roman, (serait-ce un conte ?) est écrit pour que le lecteur se crée des images, et c’est bien ce que j’ai fait, un petit hameau, la forêt, le lac et au loin ce bateau blanc qu’aperçoit l’enfant, imaginant son père à bord car l’enfant est orphelin. Il est seul cet enfant, il souffre du manque parental, n’arrivant jamais à en parler dans son entourage assez primitif, c’est bien pour cela qu’il s’est construit un monde imaginaire. Un passage vers la fin du roman est tragique, lorsque les habitants du hameau se réunissent pour un repas de fête, mangent avec appétit de la viande Mâral car c’est alors que tout s’effondre pour l’enfant…..Un roman poétique, superbe, pathétique et émouvant, une belle écriture que j’ai savourée, une fin qui m’a fait frémir. Vraiment c’est un roman qu’il ne faut pas rater et qui mérite un tout gros coup de cœur. 5/5
Tchinguiz Aïtmatov
Phébus 2012
ISBN 978 2 7529 0658 8
178 pages
Quatrième de couverture
Un orphelin s'invente des histoires. Il rêve d'un père parti sur la mer qui reviendrait le chercher, lui, l'enfant élevé à la dure dans les montagnes du Kirghizstan. Il rêve avec une paire de jumelles et contemple, très loin sur le lac, un navire blanc à la majestueuse lenteur. C'est un repère et un espoir, une sorte de légende comme il en circule tant entre les vallées et les cols peuplés de chevaux, de loups et de mârals.
L'enfant patiente, regarde voler les aigles et évoluer les hommes. Il apprend. Un jour viendra.
Mon avis
Un personnage attachant que ce garçon de 11 ans, vraiment imprégné des légendes de son pays. Dans le monde isolé des hautes montagnes du Kirghizie, cet enfant vit en compagnie de quelques adultes dans un petit hameau à la limite d’un monde habité. Lors de ses promenades il voit soudain apparaître la grande femelle mâral, impressionné, naïvement il en parle à son grand-père tout aussi marginalisé que lui, malheureusement son oncle et ses amis ont entendu….Voilà je n’en dis pas plus, cependant ce magnifique roman, (serait-ce un conte ?) est écrit pour que le lecteur se crée des images, et c’est bien ce que j’ai fait, un petit hameau, la forêt, le lac et au loin ce bateau blanc qu’aperçoit l’enfant, imaginant son père à bord car l’enfant est orphelin. Il est seul cet enfant, il souffre du manque parental, n’arrivant jamais à en parler dans son entourage assez primitif, c’est bien pour cela qu’il s’est construit un monde imaginaire. Un passage vers la fin du roman est tragique, lorsque les habitants du hameau se réunissent pour un repas de fête, mangent avec appétit de la viande Mâral car c’est alors que tout s’effondre pour l’enfant…..Un roman poétique, superbe, pathétique et émouvant, une belle écriture que j’ai savourée, une fin qui m’a fait frémir. Vraiment c’est un roman qu’il ne faut pas rater et qui mérite un tout gros coup de cœur. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Aïtmatov, Tchinguiz] Il fut un blanc navire
merci Lalyre pour cette présentation, je le note sur mon petit carnet
Pinky- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 8677
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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