[Loridan-Ivens, Marceline] Et tu n'es pas revenu
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[Loridan-Ivens, Marceline] Et tu n'es pas revenu
[Loridan-Ivens, Marceline] Et tu n'es pas revenu
[Loridan-Ivens, Marceline]
Et tu n’es pas revenu
Grasset 4 février 2015
ISBN 978 2 246 85391 6
107 pages
Quatrième de couverture
« J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »
Mon avis
Marceline et son père ont été arrêté et déportés à Auschwitz-Birkenau, son père n’est pas revenu, alors elle lui écrit…..
J’ai repris quelques phrases dans ce petit livre…..
J’ai été gaie, tu sais, malgré ce qui nous est arrivé…Mais je change, ce n’est pas de l’amertume, je ne suis pas amère…..Je les ai vu emprunter la rampe qui menait à la chambre à gaz. J’ai pensé qu’il y avait probablement parmi eux, mes oncles, mes tantes, mes grands-parents….Je me sens l’héritière trompée de tes illusions, un prolongement de toi, l’enfant née de ta fuite…..Il m’a fallu bien des rencontres pour m’accommoder à l’existence, à moi-même. Et du temps pour aimer……
Des textes touchants et sublimes qui vous tiennent à la gorge. C’est bouleversant et magnifique. On ressent son immense amour pour son père qui lui manquera jusqu’à la fin de sa vie.. Un témoignage beau et émouvant qui donne envie de le relire pour s’abreuver de ce texte de toute beauté….5/5.
Et tu n’es pas revenu
Grasset 4 février 2015
ISBN 978 2 246 85391 6
107 pages
Quatrième de couverture
« J’ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l’ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T’écrire m’a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m’enserre le cœur. Je voudrais fuir l’histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille. »
Mon avis
Marceline et son père ont été arrêté et déportés à Auschwitz-Birkenau, son père n’est pas revenu, alors elle lui écrit…..
J’ai repris quelques phrases dans ce petit livre…..
J’ai été gaie, tu sais, malgré ce qui nous est arrivé…Mais je change, ce n’est pas de l’amertume, je ne suis pas amère…..Je les ai vu emprunter la rampe qui menait à la chambre à gaz. J’ai pensé qu’il y avait probablement parmi eux, mes oncles, mes tantes, mes grands-parents….Je me sens l’héritière trompée de tes illusions, un prolongement de toi, l’enfant née de ta fuite…..Il m’a fallu bien des rencontres pour m’accommoder à l’existence, à moi-même. Et du temps pour aimer……
Des textes touchants et sublimes qui vous tiennent à la gorge. C’est bouleversant et magnifique. On ressent son immense amour pour son père qui lui manquera jusqu’à la fin de sa vie.. Un témoignage beau et émouvant qui donne envie de le relire pour s’abreuver de ce texte de toute beauté….5/5.
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Loridan-Ivens, Marceline] Et tu n'es pas revenu
et tu n'es pas revenu est comme de journal intime, gardant les memories de l auteur, une autobiographie. Écrit comme si Marceline écrivait une longue lettre écrite à son père, qui "ne la console pas" mais cela "lui détend juste qui lui enserre le cœur".
Déportée avec son père, elle raconte son histoire dans les camps. Émouvant mais pas larmoyant, ce roman dresse le portrait d'une jeune femme qui survit au camps, et qui aurait tellement aimé que son père revienne avec elle. Pendant toutes ces heures passées la bas, elle se souvient de cette phrase que lui a dit son père en partant " toi, tu reviendras peut être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas". Des mots qui hantent ces jours, et qui finissent par être comme une prophétie. "j'ai vécu puisque tu voulais que je vive" ...
Madame Loridan-Ivens nous dresse également le portrait l’après guerre, ou tout ceux qui sont restés en France ne voulaient pas entendre l horrible histoire du camps, elle nous raconte sa vie ..
Beaucoup d'émotion dans ces lignes. Ce livre est un bel hommage à son père, un témoignage poignant, et boulversant.
Déportée avec son père, elle raconte son histoire dans les camps. Émouvant mais pas larmoyant, ce roman dresse le portrait d'une jeune femme qui survit au camps, et qui aurait tellement aimé que son père revienne avec elle. Pendant toutes ces heures passées la bas, elle se souvient de cette phrase que lui a dit son père en partant " toi, tu reviendras peut être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas". Des mots qui hantent ces jours, et qui finissent par être comme une prophétie. "j'ai vécu puisque tu voulais que je vive" ...
Madame Loridan-Ivens nous dresse également le portrait l’après guerre, ou tout ceux qui sont restés en France ne voulaient pas entendre l horrible histoire du camps, elle nous raconte sa vie ..
Beaucoup d'émotion dans ces lignes. Ce livre est un bel hommage à son père, un témoignage poignant, et boulversant.
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