[Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
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Votre avis sur les Hauts de Hurle-Vent d'Emily Brontë
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Saphyr a écrit:Nisa, c'est vrai que c'est souvent difficile de s'immerger dans un classique parce que l'époque, le lieu, les références culturelles, ne nous sont pas familiers. Le style joue aussi beaucoup : si aujourd'hui les auteurs travaillent leurs romans pour faire "ressentir" les choses au lecteur, ce n'était pas le cas avant la moitié du 20ème siècle (en tout cas pas dans la littérature occidentale). La priorité était donnée à la pureté du style, à la précision des descriptions, et l'oeuvre avait souvent une ambition sociale ou morale.
Si on n'a pas la capacité de s'immerger dans l'univers de l'auteur, de déchiffrer ses codes, la lecture devient alors pénible. Mais plus on lit, mieux on connait ces codes, et plus la lecture est facile.
C'est un peu comme aller dans un pays étranger. Au début, on est perdu, on ne fait que des gaffes, on ne comprend rien. Puis petit à petit, on s'adapte, on apprend, on se coule dans la culture locale. Plus on voyage, mieux on s'adapte, et finalement, au retour, les bons souvenirs prennent plus d'importance que les mauvais, et même ceux-là se transforment en anecdotes hilarantes.
Pour les classiques, j'ai l'impression que c'est pareil : même si j'ai parfois du mal à les lire, ce qui m'en reste est très solide, et je n'apprécie réellement certains passages de l’œuvre qu'après quelques jours/semaines/mois/années, au fur et à mesure que je mûris et découvre de nouveaux codes.
Peut-être que, d'ici quelques années, tu garderas un souvenir intéressant de cette lecture qui te semble aujourd'hui si pénible .
Je comprends ce que tu veux dire... personnellement, j'ai beaucoup plus de mal avec les classiques anglais qu'avec les français, qui sont, à mon avis, beaucoup plus accessibles. Le fameux "carcan victorien", ça devait-être quelque-chose, tout de même... et difficile à appréhender pour moi, pauvre française...
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'ai lu ce livre dans le cadre du challenge Partage Lecture 2011/12 . Ce fût un véritable coup de cœur ! Je ne suis pas sortie indemne de cette lecture, et j'y étais plongée jusque tard dans la nuit.
Le style de l'auteur est divin. Malgré que cela soit un classique, je n'ai pas eu de mal à comprendre (surtout que juste avant, j'avais lu un autre classique, donc j'étais déjà dans le bain ^^) . D'habitude je déteste les détails, mais là ça m'a paru moins lourd et plus essentiel. Il est vrai qu'au début j'ai eu du mal à alterner passé/présent, mais je m'y suis très vite habituée.
Alors, parlons des personnages, car c'est là le cœur du lire ! Je vais commencer par notre conteuse, Hélène Dean (surnom : Nelly), je n'ai pas trouvé son comportement étrange, je trouve que le fait qu'elle veuille toujours trouver du bon dans chacune des personnes (ou défendre ses maîtres) est tout à fait normal pour son statut de servante. Je ne l'imaginais pas faire la mesquine et être désagréable envers ses employeurs (O_o?!) . J'ai été émerveillée par des caractères si recherchés ! Ca sort du niais des personnages des livres jeunesse. Catherine Earnshaw a certes un caractère très spécial, mais on découvre que c'était une enfant gâtée, de plus ses relations avec Heathcliff ont déterminé son caractère. Personnellement, je n'ai pas ressenti qu'elle hésitait entre Heathcliff et Edgar, au contraire ! Elle a bien dit à Mrs. Dean qu'elle aimait Heathcliff, mais qu'elle allait vers Edgar pour son argent (dans l'intention de venir en aide à son véritable amour), mais bon .. Ensuite, si l'âme de Heathcliff est si noire, c'est parce qu'il a été exclu par Hindley, et c'est dans un esprit de vengeance qu'il est devenu vil et calculateur. Moi je trouve leurs caractères justifiés et non surréalistes. Et au vue de leur noirceur, ça ne m'étonne pas que de telles choses se passent dans ce livre.
Voilà, je voulais donner mon avis sur les événements et les personnages. Après, ce n'est que mon point de vue ^^
En tout cas, je recommanderais ce livre !
Le style de l'auteur est divin. Malgré que cela soit un classique, je n'ai pas eu de mal à comprendre (surtout que juste avant, j'avais lu un autre classique, donc j'étais déjà dans le bain ^^) . D'habitude je déteste les détails, mais là ça m'a paru moins lourd et plus essentiel. Il est vrai qu'au début j'ai eu du mal à alterner passé/présent, mais je m'y suis très vite habituée.
Alors, parlons des personnages, car c'est là le cœur du lire ! Je vais commencer par notre conteuse, Hélène Dean (surnom : Nelly), je n'ai pas trouvé son comportement étrange, je trouve que le fait qu'elle veuille toujours trouver du bon dans chacune des personnes (ou défendre ses maîtres) est tout à fait normal pour son statut de servante. Je ne l'imaginais pas faire la mesquine et être désagréable envers ses employeurs (O_o?!) . J'ai été émerveillée par des caractères si recherchés ! Ca sort du niais des personnages des livres jeunesse. Catherine Earnshaw a certes un caractère très spécial, mais on découvre que c'était une enfant gâtée, de plus ses relations avec Heathcliff ont déterminé son caractère. Personnellement, je n'ai pas ressenti qu'elle hésitait entre Heathcliff et Edgar, au contraire ! Elle a bien dit à Mrs. Dean qu'elle aimait Heathcliff, mais qu'elle allait vers Edgar pour son argent (dans l'intention de venir en aide à son véritable amour), mais bon .. Ensuite, si l'âme de Heathcliff est si noire, c'est parce qu'il a été exclu par Hindley, et c'est dans un esprit de vengeance qu'il est devenu vil et calculateur. Moi je trouve leurs caractères justifiés et non surréalistes. Et au vue de leur noirceur, ça ne m'étonne pas que de telles choses se passent dans ce livre.
- Spoiler:
- Ensuite, pour les décès, pour moi je les trouve réalistes : Catherine est morte déjà parce qu'elle avait eu une grave maladie auparavant (qui a quand même tué les parents Linton!) et ensuite, du fait de sa grossesse elle a succombé à tout ça. (même aujourd'hui, il n'est pas rare de voir des femmes mourir en accouchant) .
Pour le décès de Edgar : Mort d'un rhume, dit comme ça c'est sûr que ça paraît idiot. Mais dans le temps, ils n'avaient pas les mêmes moyens que nous pour se soigner, surtout dans une campagne isolée ! Il était déjà abattu par la mort de sa femme, seule la pensée de sa fille lui a permis de rester quelques jours de plus en vie.
La mort de heathcliff : Entourée de mystère. Selon moi, il est mort de démence suite à un chagrin d'amour qui a détruit son cœur. C'est bien la vision de Catherine qui l'a empêché de se nourrir et de faire des promenades nocturnes. Il ne s'était jamais vraiment remis de la mort de son amour, et voir les traits de Catherine sur le visage de Hareton & Cathy l'a définitivement achevé.
Voilà, je voulais donner mon avis sur les événements et les personnages. Après, ce n'est que mon point de vue ^^
En tout cas, je recommanderais ce livre !
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Voila un livre qui m'a pris beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps à lire. Bon d'accord je ne dispose pas d'énormément de temps non plus avec mes deux petits bouts, mais la le livre ne me donnait pas envie de le prendre non plus.
J'ai voulu le lire parce que je connaissais simplement le titre de ce classique et donc je voulais en savoir un peu plus. Mais franchement je crois qu'en fait les classiques ne sont pas pour moi.
En fait, ce qui ne m'a pas plu dans ce livre, ce n'est pas forcément l'écriture, puisque bon quand on lit un livre paru à 1847 on se doute bien que le vocabulaire ne va pas être tout à fait le même. Mais je crois que ce qui m'a le plus dérangé c'est le manque d'action dans ce livre.... Tout n'est que longueur...
Après peut être que ce n'était pas le bon moment pour moi de lire ce livre, mais je suis quelqu'un qui ne peut pas ne pas terminer un livre, je le lirais coûte que coûte et ça me prendra le temps qu'il faudra...
J'aurais fait ma critique juste après l'avoir lu j'aurais voté pas aimé du tout, mais la avec le recul je vais voter moyennement apprécié...
J'ai voulu le lire parce que je connaissais simplement le titre de ce classique et donc je voulais en savoir un peu plus. Mais franchement je crois qu'en fait les classiques ne sont pas pour moi.
En fait, ce qui ne m'a pas plu dans ce livre, ce n'est pas forcément l'écriture, puisque bon quand on lit un livre paru à 1847 on se doute bien que le vocabulaire ne va pas être tout à fait le même. Mais je crois que ce qui m'a le plus dérangé c'est le manque d'action dans ce livre.... Tout n'est que longueur...
Après peut être que ce n'était pas le bon moment pour moi de lire ce livre, mais je suis quelqu'un qui ne peut pas ne pas terminer un livre, je le lirais coûte que coûte et ça me prendra le temps qu'il faudra...
J'aurais fait ma critique juste après l'avoir lu j'aurais voté pas aimé du tout, mais la avec le recul je vais voter moyennement apprécié...
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Je suis littéralement tomber raide dingue de ce livre ! Je l'ai d'abord lu en BD puis, j'ai dévoré le roman lui même, les personnages, les paysages tout est parfait !! Par contre je n'ai pas du tout aimé Jane Eyre, ce livre m'a un peu ennuyée... :/
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Ce livre, on aime ou on aime pas ...
et j'aime. je ne peux pas dire que je l'adore.
J'ai eue du mal a entrer dedans, mais la fin se termine trop vite...
et j'aime. je ne peux pas dire que je l'adore.
J'ai eue du mal a entrer dedans, mais la fin se termine trop vite...
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
pas mal comme livre j'ai aimé surtout le fait que la vie des personnages a travers les générations restent liée
tous les personnages n'ont pas pu s’empêcher d'avoir un mauvais caractère a cause de ce qu'ils ont vécu comme quoi notre passé et notre entourage peuvent peser sur notre personnalité
comme par exemple Heathcliff je crois qu'il est devenu ce qu'il est a cause de son histoire
tous les personnages n'ont pas pu s’empêcher d'avoir un mauvais caractère a cause de ce qu'ils ont vécu comme quoi notre passé et notre entourage peuvent peser sur notre personnalité
comme par exemple Heathcliff je crois qu'il est devenu ce qu'il est a cause de son histoire
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
C'est le plus beau livre que j'ai jamais lu. Le personnage d'Heatcliff est le plus humain de tous les personnages de la littérature européenne. C'est à partir du jour où je l'ai lu que j'ai décidé de devenir écrivain, à mon modeste niveau. Emily Brontë est un génie.
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'ai adoré ce roman! L'auteur sait nous emmener dans la manoir de Hurle-Vent, et nous passionner, même si les évènements mentionnés ne sont que des affinités et des mariages. De plus, le récit est basé sur les dires d'une servante, avec un retour en arrière qui constitue le principal contenu du livre. mais pourtant je ne me suis pas ennuyée un seul moment, j'ai plutôt regretté que le livre s'achève...
Le cadre est réaliste, et typique des romans anglais du XIXème siècle, ce que j'apprécie particulièrement. En plus du cadre, les personnages sont aussi réalistes, et semblent de véritables humains... Leurs sentiments sont décrits avec précision et avec justesse, sans que l'on ne s'ennuie pour autant. J'ai trouvé que le milieu influençait beaucoup les personnages, car la lande solitaire et silencieuse ressemble beaucoup aux rapports des habitants du manoir de Hurle-Vent, caractérisé par le silence et la solitude radicale.
L'intrigue est bien faite, et la fait que les deux familles soient liées, malgré leur haine mutuelle, est intéressant. On voit que dans la haine il y a aussi un peu d'amour... Dans ce roman, c'est comme s'il y avait deux mondes totalement opposés, l'un où la joie et où amitié et amour règnent (Thrushcross Grange), et un second à quelques milles de là, où inimitié et haine prennent toute la place (le manoir de Hurle-Vent). C'est cela que j'ai bien aimé, en plus de l'écriture prenante de l'auteur, qui sait nous passionner pour une intrigue basée uniquement sur les relations entre les membres de deux familles.
Je ne regrette pas d'avoir réessayé, car j'avais tenté de le lire il y a trois ans, et où je n'avais pas du tout accroché. Là, tout au contraire, j'ai tout de suite été intéressée par l'histoire, et j'ai donc passé un moment très agréable, même si c'est une lecture qui nécessite plus de temps et peut-être plus de concentration.
Le cadre est réaliste, et typique des romans anglais du XIXème siècle, ce que j'apprécie particulièrement. En plus du cadre, les personnages sont aussi réalistes, et semblent de véritables humains... Leurs sentiments sont décrits avec précision et avec justesse, sans que l'on ne s'ennuie pour autant. J'ai trouvé que le milieu influençait beaucoup les personnages, car la lande solitaire et silencieuse ressemble beaucoup aux rapports des habitants du manoir de Hurle-Vent, caractérisé par le silence et la solitude radicale.
L'intrigue est bien faite, et la fait que les deux familles soient liées, malgré leur haine mutuelle, est intéressant. On voit que dans la haine il y a aussi un peu d'amour... Dans ce roman, c'est comme s'il y avait deux mondes totalement opposés, l'un où la joie et où amitié et amour règnent (Thrushcross Grange), et un second à quelques milles de là, où inimitié et haine prennent toute la place (le manoir de Hurle-Vent). C'est cela que j'ai bien aimé, en plus de l'écriture prenante de l'auteur, qui sait nous passionner pour une intrigue basée uniquement sur les relations entre les membres de deux familles.
Je ne regrette pas d'avoir réessayé, car j'avais tenté de le lire il y a trois ans, et où je n'avais pas du tout accroché. Là, tout au contraire, j'ai tout de suite été intéressée par l'histoire, et j'ai donc passé un moment très agréable, même si c'est une lecture qui nécessite plus de temps et peut-être plus de concentration.
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
je l'ai lu il y a fort fort longtemps mais le souvenir que j'en ai est encore empli de la passion dévastatrice de heathcliff et Catherine
ces personnages qui faisaient si totalement échos aux plaines venteuses de cette campagne anglaise un peu triste
une oeuvre puissamment moderne, écrite par une jeune femme dont la vie a également été tragique, comme sa famille, tout cela est si intimement mêlé
peut-être le relirai-je bientôt...
ces personnages qui faisaient si totalement échos aux plaines venteuses de cette campagne anglaise un peu triste
une oeuvre puissamment moderne, écrite par une jeune femme dont la vie a également été tragique, comme sa famille, tout cela est si intimement mêlé
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fred7469- Membre assidu
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'ai beaucoup apprécié ce roman écrit vers 27 ans (automne 1845) par Emily.
Les trois sœurs et le frère, opiomane alcoolique, sont nés à ces dates: Charlotte en 1816, Patrick en 1817, Emily en 1818 (qui était la plus attachée à Patrick), et Anne en 1820.
Le titre français "Les Hauts de Hurlevent" appartient à Frédéric Delebecque, traducteur de "Wuthering Heights". Les autres traducteurs, dont Pierre Leyris pour le roman que j'ai lu, ne peuvent employer ce titre français. La traduction conserve un charme suranné avec ses modes et temps de verbes qui ne sont plus guère utilisés.
Il a été écrit d'Emily, dans l'introduction et la chronologie par Francis Lancassin pour le livre en ma possession, ce qui suit: «1838 - Emily éprouve un grand chagrin d'amour causé, croit-on, par une femme.»
Dans ce roman, "Wuthering Heights", nous nous laissons subjuguer par le seul mot qui résumera la vie entière d'Heathcliff: Amour. Chaque minute de la vie d'Heathcliff se résume à cette grande histoire d'Amour avec Catherine. Que ce qu'il fasse soit bon ou mauvais n'a aucune importance; ce qui est réel est et ne sera toujours que Catherine, la vie ou la mort étant ce nom qui remplace tout. Plus de plaisirs ni de joies, il n'y a que Catherine. Catherine, c'est l'air, l'eau, le paradis, l'enfer. Que peut-il y avoir d'autre? Rien, sauf encore et toujours Catherine.
Pour Heathcliff, le temps, les autres, les objets sont factices, la seule réalité se nomme Catherine.
Il nous est agréable de lire ainsi une grande histoire d'Amour, mais de nos jours on soignerait Heathcliff avec des neuroleptiques, anéantissant ainsi cette grande histoire. Est-ce la raison pour laquelle il n'y a presque plus d'histoires semblables?
Ma cote: 7/10.
Les trois sœurs et le frère, opiomane alcoolique, sont nés à ces dates: Charlotte en 1816, Patrick en 1817, Emily en 1818 (qui était la plus attachée à Patrick), et Anne en 1820.
Le titre français "Les Hauts de Hurlevent" appartient à Frédéric Delebecque, traducteur de "Wuthering Heights". Les autres traducteurs, dont Pierre Leyris pour le roman que j'ai lu, ne peuvent employer ce titre français. La traduction conserve un charme suranné avec ses modes et temps de verbes qui ne sont plus guère utilisés.
Il a été écrit d'Emily, dans l'introduction et la chronologie par Francis Lancassin pour le livre en ma possession, ce qui suit: «1838 - Emily éprouve un grand chagrin d'amour causé, croit-on, par une femme.»
Dans ce roman, "Wuthering Heights", nous nous laissons subjuguer par le seul mot qui résumera la vie entière d'Heathcliff: Amour. Chaque minute de la vie d'Heathcliff se résume à cette grande histoire d'Amour avec Catherine. Que ce qu'il fasse soit bon ou mauvais n'a aucune importance; ce qui est réel est et ne sera toujours que Catherine, la vie ou la mort étant ce nom qui remplace tout. Plus de plaisirs ni de joies, il n'y a que Catherine. Catherine, c'est l'air, l'eau, le paradis, l'enfer. Que peut-il y avoir d'autre? Rien, sauf encore et toujours Catherine.
Pour Heathcliff, le temps, les autres, les objets sont factices, la seule réalité se nomme Catherine.
Il nous est agréable de lire ainsi une grande histoire d'Amour, mais de nos jours on soignerait Heathcliff avec des neuroleptiques, anéantissant ainsi cette grande histoire. Est-ce la raison pour laquelle il n'y a presque plus d'histoires semblables?
Ma cote: 7/10.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Tu crois que le romantisme a été tué par les neuroleptiques ?
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Pistou 117 a écrit:
Tu crois que le romantisme a été tué par les neuroleptiques ?
Nous savons que la ligne entre le génie et la folie est très très mince, aussi mince qu'un cheveu de bébé. Aujourd'hui, lorsqu'il semble que cette ligne pourrait être franchie un tant soit peu par la folie, on s'empresse de gaver de pilules de bonheur ce «cas psychiatrique».
Je me demande si, de nos jours, des personnes comme Van Gogh, Émile Nelligan, Baudelaire ou Verlaine pourraient vivre dans notre société ce qu'ils ont vécu?
Ne pourrait-on point affirmer que, de nos jours, certains neuroleptiques ont empêché une certaine forme de génie de s'exprimer? Probablement.
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Réflexion tout à fait pertinente, Moulin, que l'on pourrait élargir à l'obsession de la perfection de notre société occidentale moderne. On peut raisonnablement se demander si Homère, débarrassé de sa cécité, nous aurait légué l’Iliade et l'Odyssée, si Lautrec, gavé d'hormones de croissance, aurait voué sa vie à la peinture, si Einstein, forcé d'apprendre à lire à 6 ans, comme tout le monde, et pas à 9, s'pèce de feignasse, aurait formulé sa théorie de la relativité, ou si Hawking, libéré de son fauteuil, n'aurait pas préféré aller jouer au foot plutôt que se pencher sur les origines de l'univers...Moulin-à-Vent a écrit:Pistou 117 a écrit:
Tu crois que le romantisme a été tué par les neuroleptiques ?
Nous savons que la ligne entre le génie et la folie est très très mince, aussi mince qu'un cheveu de bébé. Aujourd'hui, lorsqu'il semble que cette ligne pourrait être franchie un tant soit peu par la folie, on s'empresse de gaver de pilules de bonheur ce «cas psychiatrique».
Je me demande si, de nos jours, des personnes comme Van Gogh, Émile Nelligan, Baudelaire ou Verlaine pourraient vivre dans notre société ce qu'ils ont vécu?
Ne pourrait-on point affirmer que, de nos jours, certains neuroleptiques ont empêché une certaine forme de génie de s'exprimer? Probablement.
Loin de moi l'idée qu'il faut laisser mourir ou souffrir les gens en vertu de théories, le plus souvent religieuses, qui refusent de contrarier "l'oeuvre de Dieu". Mais à force de vouloir tuer la différence à tout prix, qu'elle soit mentale ou physique, on court effectivement le risque d'appauvrir le potentiel créatif de l'Humanité...
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
[quote="Saphyr"]
Wow et reWow, Saphyr!
J'ai psychologiquement mal avec "l'oeuvre de Dieu", mais je m'incline devant ta prose qui va directement à l'objet et ce, avec une facilité de vérité qui me fascine. Félicitations et, surtout, MERCI! Saphyr. Je me tais et je relis, ça demeure d'une beauté diabolique. "MERCI" :<;9: :9ç<:
Moulin-à-Vent a écrit:Réflexion tout à fait pertinente, Moulin, que l'on pourrait élargir à l'obsession de la perfection de notre société occidentale moderne. On peut raisonnablement se demander si Homère, débarrassé de sa cécité, nous aurait légué l’Iliade et l'Odyssée, si Lautrec, gavé d'hormones de croissance, aurait voué sa vie à la peinture, si Einstein, forcé d'apprendre à lire à 6 ans, comme tout le monde, et pas à 9, s'pèce de feignasse, aurait formulé sa théorie de la relativité, ou si Hawking, libéré de son fauteuil, n'aurait pas préféré aller jouer au foot plutôt que se pencher sur les origines de l'univers...Pistou 117 a écrit:
Loin de moi l'idée qu'il faut laisser mourir ou souffrir les gens en vertu de théories, le plus souvent religieuses, qui refusent de contrarier "l'oeuvre de Dieu". Mais à force de vouloir tuer la différence à tout prix, qu'elle soit mentale ou physique, on court effectivement le risque d'appauvrir le potentiel créatif de l'Humanité...
Wow et reWow, Saphyr!
J'ai psychologiquement mal avec "l'oeuvre de Dieu", mais je m'incline devant ta prose qui va directement à l'objet et ce, avec une facilité de vérité qui me fascine. Félicitations et, surtout, MERCI! Saphyr. Je me tais et je relis, ça demeure d'une beauté diabolique. "MERCI" :<;9: :9ç<:
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Très beau livre que j'ai adoré lire et relire en 3ème dans ma période "littérature amoureuse" avec Jane Eyre,Autant en emporte le vent... Très belle histoire d'amour,vocabulaire recherché et pas trop compliqué a comprendre pour celui du 19ème siecle.. Un livre excellent!
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'avais tenté de le lire il y a quelques années sans succes... Mais j'ai decouvert charlotte bronte alors je pense que je vais retenter ma chance avec sa soeur
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'ai tellement adoré... je suis triste de l'avoir terminé..
Je suis sure que je le relirai. Je sais meme pas quoi dire tout a ete dit je pense !
Je suis sure que je le relirai. Je sais meme pas quoi dire tout a ete dit je pense !
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Je vais aller à contre-courant de beaucoup d'entre vous, mais pour ma part, j'ai carrément abandonné le livre. C'était mon deuxième essai (le 1er pour la fac il y a près de 15 ans), et je n'ai toujours pas accroché :no:Trop descriptif, trop compliqué et trop oppressant pour moi... Tant pis, peut-être que dans 15 ans, je voudrai retenter le coup?
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Liloo, il y a des livres comme ça… Pour ma part c'est "La Peau de Chagrin" de Balzac que j'ai essayé de lire plusieurs fois sans succès !
Pour moi, les Hauts de Hurle-Vent est un vrai coup de coeur ! J'ai eu un peu de mal au début mais une fois lancée, j'en décrochais plus… A tel point que je l'ai lu en anglais (même si j'ai mis de longs mois pour déchiffrer certaines expressions d'ancien anglais) et que je le relis de temps à autre !
Pour moi, les Hauts de Hurle-Vent est un vrai coup de coeur ! J'ai eu un peu de mal au début mais une fois lancée, j'en décrochais plus… A tel point que je l'ai lu en anglais (même si j'ai mis de longs mois pour déchiffrer certaines expressions d'ancien anglais) et que je le relis de temps à autre !
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Me dis pas ça, j'ai plusieurs livres auxquels je donne une dernière chance et La peau de chagrin en fait partie
Enfin d'un autre côté, si toi tu as adoré Les Hauts de Hurlevent, peut-être que moi, j'aimerai La Peau de chagrin. Ca me semble équitable, non?
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lilooo81- Grand expert du forum
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
J'ai lu les Hauts de Hurlevent il y a 10-15 ans de ça, lorsque j'étais ado (et fleur bleue ). Ce livre m'avait fait forte impression à l'époque et bien, j'ai de nouveau apprécié cette relecture où l'on se plonge dans une sorte de huis-clos sur 3 générations, où l'amour et surtout la haine se déclinent au quotidien entre les personnages. Ne pas s'attendre à apprécier les personnages, ils sont tous plus ou moins antipathiques, seule la narratrice Hélène (dite Nelly) concentre la sympathie du lecteur. Par ailleurs, l'histoire, très statique, se déroule exclusivement entre les 2 maisons voisines et rivales, la Grange et les Hauts de Hurlevent.
résumé : Un petit garçon Heathcliff, est recueilli par un homme qui décide de l'intégrer à sa famille. Heathcliff est rejeté par le fils de Earnshaw, Hindley, mais va nouer une relation fusionnelle et complexe avec la fille de son bienfaiteur, Catherine. Cette dernière finira par épouser un autre homme,Linton. Une histoire d'amour classique sur le fond mais qui est marquée, à chaque page, par la haine : celle que Heathcliff va mettre à détruire les familles qui lui ont fait du mal et les personnes qui l'ont privé de l'amour de sa vie.
Une histoire d'une noirceur insoupçonnée pour un roman du XIXe, où les valeurs morales de cette société anglaise sont bien mises à mal.
C'est une belle lecture, mais le style de l'époque peut dérouter plus d'un lecteur. Je préfère néanmoins "Jane Eyre" de Charlotte Brontë, plus simple à lire et moins "noir", même si l'histoire a elle aussi son lot de personnages tourmentés.
Ma note : 8/10
"Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister ; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff ! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être."
résumé : Un petit garçon Heathcliff, est recueilli par un homme qui décide de l'intégrer à sa famille. Heathcliff est rejeté par le fils de Earnshaw, Hindley, mais va nouer une relation fusionnelle et complexe avec la fille de son bienfaiteur, Catherine. Cette dernière finira par épouser un autre homme,Linton. Une histoire d'amour classique sur le fond mais qui est marquée, à chaque page, par la haine : celle que Heathcliff va mettre à détruire les familles qui lui ont fait du mal et les personnes qui l'ont privé de l'amour de sa vie.
Une histoire d'une noirceur insoupçonnée pour un roman du XIXe, où les valeurs morales de cette société anglaise sont bien mises à mal.
C'est une belle lecture, mais le style de l'époque peut dérouter plus d'un lecteur. Je préfère néanmoins "Jane Eyre" de Charlotte Brontë, plus simple à lire et moins "noir", même si l'histoire a elle aussi son lot de personnages tourmentés.
Ma note : 8/10
"Mes grandes souffrances dans ce monde ont été les souffrances de Heathcliff, je les ai toutes guettées et ressenties dès leur origine. Ma grande raison de vivre, c'est lui. Si tout le reste périssait et que lui demeurât, je continuerais d'exister ; mais si tout le reste demeurait et que lui fût anéanti, l'univers me deviendrait complètement étranger, je n'aurais plus l'air d'en faire partie. Mon amour pour Linton est comme le feuillage dans les bois : le temps le transformera, je le sais bien, comme l'hiver transforme les arbres. Mon amour pour Heathcliff ressemble aux rochers immuables qui sont en dessous : source de peu de joie apparente, mais nécessaire. Nelly, je suis Heathcliff ! Il est toujours, toujours dans mon esprit ; non comme un plaisir, pas plus que je ne suis toujours un plaisir pour moi-même, mais comme mon propre être."
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Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Après des années d'hésitation (dans le secondaire, ma période "rebelle" a consisté à détester les œuvres classiques et romantiques), et après le magistral Orgueils et Préjugés de Jane Austen (que j'ai eu du mal à "abandonner"), j'ai finalement dévoré et adoré Les Hauts de Hurle-Vent !!!
Quelle oeuvre magnifique ! Les personnages sont admirablement pensés et décrits, l'histoire d'amour est magique et sombre ! C'était un régal, un vrai coup de cœur ! Maintenant, j'ai hâte de le découvrir dans sa langue première.
Quelle oeuvre magnifique ! Les personnages sont admirablement pensés et décrits, l'histoire d'amour est magique et sombre ! C'était un régal, un vrai coup de cœur ! Maintenant, j'ai hâte de le découvrir dans sa langue première.
Invité- Invité
Re: [Bronte, Emily] Les Hauts de Hurle-Vent
Quelle magnifique histoire d’amour, de passion, de folie, de violence et de vengeance que ce roman d’Emilie Brontë. Un véritable tourbillon de sentiment.
J’ai parcouru avec délice les landes battues par la pluie, le vent et la neige au fil des saisons et de la folie d’Heathcliff.
Je n’ai pas été surprise par le fait que ce soit la gouvernante qui raconte l’histoire car j’avais lu ce détail quelque part. Cependant je ne connaissais pas tout et je dois dire qu’au début j’ai souvent jeté un oeil à l’arbre généalogique proposé dans ma version pour me rappeler qui était qui.
La beauté des descriptions et le charisme des personnages m’ont captivée. Heathcliff est particulièrement horrible. Je l’ai détesté en lisant comment il avait manipulé et asservit le fils de son ennemi et même son propre fils. Sa psychologie est assez intéressante . Catherine aussi est assez étonnante: égoïste et gâtée , elle n’en éprouve pas moins un grand amour pour Heathcliff mais préférera le confort en épousant Linton. Chaque personnage est particulier même les domestiques . En effet c’est Mrs Dean qui raconte , la seule à peu près nette dans l’histoire . Elle a tout vu ou entendu et est donc bien placée pour déverser les souvenirs des Hauts de Hurle-vent. Et puis il y a l’horrible Joseph. Un domestique comme ça je n’en voudrait pas! Croyant à l’ extrême, rude et brutale. brrr.
Un classique que je n’avais pas lu. Le mal est réparé. C’est étrange d’aimer un livre dont les héros Heathcliff et Catherine sont si haïssables et destructeurs car leur nature les pousse à la folie et à faire des actes méprisables.
Pourtant l’auteure parvient à nous les faire apprécier sans pour autant les aimer.
L’écriture d’Emilie est soignée et riche. Elle nous décrit si bien les lieux que l’on a l’impression d’être là-bas. Même si certains passages sont un peu long j’ai vraiment aimé cette découverte.
J’ai parcouru avec délice les landes battues par la pluie, le vent et la neige au fil des saisons et de la folie d’Heathcliff.
Je n’ai pas été surprise par le fait que ce soit la gouvernante qui raconte l’histoire car j’avais lu ce détail quelque part. Cependant je ne connaissais pas tout et je dois dire qu’au début j’ai souvent jeté un oeil à l’arbre généalogique proposé dans ma version pour me rappeler qui était qui.
La beauté des descriptions et le charisme des personnages m’ont captivée. Heathcliff est particulièrement horrible. Je l’ai détesté en lisant comment il avait manipulé et asservit le fils de son ennemi et même son propre fils. Sa psychologie est assez intéressante . Catherine aussi est assez étonnante: égoïste et gâtée , elle n’en éprouve pas moins un grand amour pour Heathcliff mais préférera le confort en épousant Linton. Chaque personnage est particulier même les domestiques . En effet c’est Mrs Dean qui raconte , la seule à peu près nette dans l’histoire . Elle a tout vu ou entendu et est donc bien placée pour déverser les souvenirs des Hauts de Hurle-vent. Et puis il y a l’horrible Joseph. Un domestique comme ça je n’en voudrait pas! Croyant à l’ extrême, rude et brutale. brrr.
Un classique que je n’avais pas lu. Le mal est réparé. C’est étrange d’aimer un livre dont les héros Heathcliff et Catherine sont si haïssables et destructeurs car leur nature les pousse à la folie et à faire des actes méprisables.
Pourtant l’auteure parvient à nous les faire apprécier sans pour autant les aimer.
L’écriture d’Emilie est soignée et riche. Elle nous décrit si bien les lieux que l’on a l’impression d’être là-bas. Même si certains passages sont un peu long j’ai vraiment aimé cette découverte.
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