[Lafon, Marie-Hélène] Joseph
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[Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Titre : Joseph
Auteur : Marie-Hélène Lafon.
Edition Buchet-Chastel
Nombre de pages : 140 pages.
Présentation de l’éditeur :
Joseph est un doux. Joseph n ‘est pas triste, du tout. Joseph existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il reste au bord, il s’abstient, il pense des choses à l’abri de sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas.
Mon avis :
Ma crainte est double en chroniquant ce roman : d’abord, qu’il passe inaperçu au cours de cette rentrée littéraire 2014 qui, finalement, est presque terminée (nous sommes en mai), ensuite ne pas parvenir à transmettre mon ressenti (un peu de mal à écrire en ce moment, voir la quantité de livres lus mais non encore chroniqués).
Si j’ai été sensible à ce livre, c’est parce qu’il parle d’une époque qui est elle aussi quasiment terminée, celles où des hommes pouvaient devenir « journaliers » c’est à dire des ouvriers agricoles, travaillant dans les fermes pour une journée, ou plus si nécessaire. Joseph a de la chance, pour la fin de sa carrière, ses patrons sont bons, ils prennent soin de leur ferme, de leur ouvrier. Tous les patrons ne sont pas ainsi (ce qui explique aussi la disparition de cette profession, pourquoi payer un ouvrier quand une machine peut faire le travail ?). J’ai aussi pensé à Annie Ernaux en lisant ce livre, puisque le destin du frère de Joseph, Michel, est proche de celui de ses parents. Il ne voulait pas reprendre la ferme que louait son père, il s’est donc élevé socialement grâce à son mariage avec Caroline, une maîtresse femme qui sait ce qu’elle veut, et ne l’obtient pas toujours. Elle voulait un fils, elle eut du mal à se remettre d’avoir des jumelles. Ce ne sont que des filles, même si elles sont deux. Elle a cependant réussi à convaincre sa belle-mère de les suivre, et d’élever les jumelles. Nul regret pour la mère de Joseph, qui n’emportera quasiment rien de son passé et ne reviendra dans sa région natale que pour y être enterrée. Que de non-dits, de souffrances aussi se cachent derrière cette décision : son mari était alcoolique, avant lui, son beau-père. Son fils Joseph le sera aussi, comme une fatalité héréditaire.
Pas de dialogue dans ce roman, les paroles sont toujours intégrées au récit, comme si elle parvenait à Joseph à travers un filtre. Comme si, aussi, elles étaient un peu convenues, machinales, comme si aussi Joseph ne voulait pas se laisser toucher par les émotions. Je pense notamment à sa rencontre et à sa vie commune avec Sylvie, sur laquelle un sévère jugement populaire a dû peser, qu’il s’agisse de sa conduite, ou des conséquences sur la vie de Joseph. D’ailleurs, Joseph parle peu, la seule à laquelle il parle véritablement est la psychologue qui le prend en charge lors d’une de ses « cures » contre l’alcoolisme – sans doute parce qu’elle est la seule qui l’écoute réellement.
Joseph et les siens vivent des vies que personne ne pense plus vivre. Des vies dures, âpres, difficiles, des vies sans plaisir et sans amour, sans démonstration d’amour. Il n’est guère que Régis et Régine, les deux derniers patrons, qui semblent éprouver de la tendresse l’un pour l’autre, tout en jugeant assez durement le choix de leur fils – une institutrice ! Enfin, une professeur des écoles ! Je confirme : cela ne se fait pas, dans une ferme, d’avoir une conjointe qui ne puisse pas mettre la main à la pâte. Une vie à l’écart du monde et de ses secousses aussi. On parle déjà peu de politique agricole commune, ce n’est pas pour discuter de ce qui se passe à l’autre bout de la terre.
Joseph est le roman de ceux à côté de qui l’on passe sans les voir.
Auteur : Marie-Hélène Lafon.
Edition Buchet-Chastel
Nombre de pages : 140 pages.
Présentation de l’éditeur :
Joseph est un doux. Joseph n ‘est pas triste, du tout. Joseph existe par son corps, par ses gestes, par son regard ; il est témoin, il est un regardeur, et peut-être un voyeur de la vie des autres, surtout après la boisson, après les cures. Il reste au bord, il s’abstient, il pense des choses à l’abri de sa peau, tranquille, on ne le débusquera pas.
Mon avis :
Ma crainte est double en chroniquant ce roman : d’abord, qu’il passe inaperçu au cours de cette rentrée littéraire 2014 qui, finalement, est presque terminée (nous sommes en mai), ensuite ne pas parvenir à transmettre mon ressenti (un peu de mal à écrire en ce moment, voir la quantité de livres lus mais non encore chroniqués).
Si j’ai été sensible à ce livre, c’est parce qu’il parle d’une époque qui est elle aussi quasiment terminée, celles où des hommes pouvaient devenir « journaliers » c’est à dire des ouvriers agricoles, travaillant dans les fermes pour une journée, ou plus si nécessaire. Joseph a de la chance, pour la fin de sa carrière, ses patrons sont bons, ils prennent soin de leur ferme, de leur ouvrier. Tous les patrons ne sont pas ainsi (ce qui explique aussi la disparition de cette profession, pourquoi payer un ouvrier quand une machine peut faire le travail ?). J’ai aussi pensé à Annie Ernaux en lisant ce livre, puisque le destin du frère de Joseph, Michel, est proche de celui de ses parents. Il ne voulait pas reprendre la ferme que louait son père, il s’est donc élevé socialement grâce à son mariage avec Caroline, une maîtresse femme qui sait ce qu’elle veut, et ne l’obtient pas toujours. Elle voulait un fils, elle eut du mal à se remettre d’avoir des jumelles. Ce ne sont que des filles, même si elles sont deux. Elle a cependant réussi à convaincre sa belle-mère de les suivre, et d’élever les jumelles. Nul regret pour la mère de Joseph, qui n’emportera quasiment rien de son passé et ne reviendra dans sa région natale que pour y être enterrée. Que de non-dits, de souffrances aussi se cachent derrière cette décision : son mari était alcoolique, avant lui, son beau-père. Son fils Joseph le sera aussi, comme une fatalité héréditaire.
Pas de dialogue dans ce roman, les paroles sont toujours intégrées au récit, comme si elle parvenait à Joseph à travers un filtre. Comme si, aussi, elles étaient un peu convenues, machinales, comme si aussi Joseph ne voulait pas se laisser toucher par les émotions. Je pense notamment à sa rencontre et à sa vie commune avec Sylvie, sur laquelle un sévère jugement populaire a dû peser, qu’il s’agisse de sa conduite, ou des conséquences sur la vie de Joseph. D’ailleurs, Joseph parle peu, la seule à laquelle il parle véritablement est la psychologue qui le prend en charge lors d’une de ses « cures » contre l’alcoolisme – sans doute parce qu’elle est la seule qui l’écoute réellement.
Joseph et les siens vivent des vies que personne ne pense plus vivre. Des vies dures, âpres, difficiles, des vies sans plaisir et sans amour, sans démonstration d’amour. Il n’est guère que Régis et Régine, les deux derniers patrons, qui semblent éprouver de la tendresse l’un pour l’autre, tout en jugeant assez durement le choix de leur fils – une institutrice ! Enfin, une professeur des écoles ! Je confirme : cela ne se fait pas, dans une ferme, d’avoir une conjointe qui ne puisse pas mettre la main à la pâte. Une vie à l’écart du monde et de ses secousses aussi. On parle déjà peu de politique agricole commune, ce n’est pas pour discuter de ce qui se passe à l’autre bout de la terre.
Joseph est le roman de ceux à côté de qui l’on passe sans les voir.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Sharon, comment j'ai pu passer à côté de ton avis !!!
J' ai lu ce roman et je l'ai tellement apprécié que je l'ai acheté pour le faire découvrir à mes proches
pour cet avis, tout est dit avec brio
Ce roman m'a profondément bouleversée, touchée car il est d'une vérité criante
belle conclusion Sharon :
J' ai lu ce roman et je l'ai tellement apprécié que je l'ai acheté pour le faire découvrir à mes proches
pour cet avis, tout est dit avec brio
Ce roman m'a profondément bouleversée, touchée car il est d'une vérité criante
belle conclusion Sharon :
Joseph est le roman de ceux à côté de qui l’on passe sans les voir.
Invité- Invité
Re: [Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Lu dans le cadre de la lecture commune septembre-octobre
Mon avis
Lorsque j’ai commencé l’histoire de Joseph, j’ai cru être au milieu du vingtième siècle, pourtant c’est bien dans notre siècle que Joseph évoque ses souvenirs d’ouvrier agricole.
Il est proche de la soixantaine et pense à sa vie, ou plutôt nous assistons à sa façon d’être, à sa vie de vieux garçon, il marmonne parce qu’il ne voudrait pas qu’on s’imagine qu’il parle tout seul, alors ce n’est qu’un bruit de gorge. Il est transparent car il a trop souffert, il ne veut pas se faire remarquer.
De patron en patron, de ferme en ferme ses souvenirs lui reviennent et l’envahissent car il n’oublie rien, malgré l’alcool, les trois cures, une histoire d’amour misérable, même les chiffres, surtout les chiffres il ne les oublie pas, même si son corps est usé par les abus, la tête est intact.
C’est un méticuleux, dans son travail, dans ses affaires, il en a vu des choses, pas très jolies quelquefois, mais il sait qu’il finira avec ses patrons actuels. Là il est bien traité, il fait un peu parti de la famille, la patronne est bonne cuisinière et le patron lui a obtenu une place dans une maison de retraite pour ses vieux jours.
C’est une vie en morceaux que nous livre Joseph, mais des morceaux qui s’imbriquent les uns dans les autres, mornes et sans joie dans une vie de campagne qui meurt et il se souvient du père pris par la boisson comme lui, de la mère partie mourir près de son autre fils, le jumeau Michel, Michel qu’il ne reverra plus. Il est à la ville.
Les paragraphes, ou l’absence de paragraphe s’enchainent pratiquement sans ponctuation pour rendre cette vie qui disparait, ces fermes qui disparaissent les unes après les autres. Un monde où les jeunes ne restent plus, un monde en train de finir, dans le cantal comme ailleurs.
J’ai apprécié cette vie racontée comme ça dans le désordre, avec tous ses petits détails pleins de pudeur où les vieux restés seuls ne parlent que du bon vieux temps le soir à la veillée.
Un petit bijou de livre, émouvant et sobre…
Je vote très apprécié
Mon avis
Lorsque j’ai commencé l’histoire de Joseph, j’ai cru être au milieu du vingtième siècle, pourtant c’est bien dans notre siècle que Joseph évoque ses souvenirs d’ouvrier agricole.
Il est proche de la soixantaine et pense à sa vie, ou plutôt nous assistons à sa façon d’être, à sa vie de vieux garçon, il marmonne parce qu’il ne voudrait pas qu’on s’imagine qu’il parle tout seul, alors ce n’est qu’un bruit de gorge. Il est transparent car il a trop souffert, il ne veut pas se faire remarquer.
De patron en patron, de ferme en ferme ses souvenirs lui reviennent et l’envahissent car il n’oublie rien, malgré l’alcool, les trois cures, une histoire d’amour misérable, même les chiffres, surtout les chiffres il ne les oublie pas, même si son corps est usé par les abus, la tête est intact.
C’est un méticuleux, dans son travail, dans ses affaires, il en a vu des choses, pas très jolies quelquefois, mais il sait qu’il finira avec ses patrons actuels. Là il est bien traité, il fait un peu parti de la famille, la patronne est bonne cuisinière et le patron lui a obtenu une place dans une maison de retraite pour ses vieux jours.
C’est une vie en morceaux que nous livre Joseph, mais des morceaux qui s’imbriquent les uns dans les autres, mornes et sans joie dans une vie de campagne qui meurt et il se souvient du père pris par la boisson comme lui, de la mère partie mourir près de son autre fils, le jumeau Michel, Michel qu’il ne reverra plus. Il est à la ville.
Les paragraphes, ou l’absence de paragraphe s’enchainent pratiquement sans ponctuation pour rendre cette vie qui disparait, ces fermes qui disparaissent les unes après les autres. Un monde où les jeunes ne restent plus, un monde en train de finir, dans le cantal comme ailleurs.
J’ai apprécié cette vie racontée comme ça dans le désordre, avec tous ses petits détails pleins de pudeur où les vieux restés seuls ne parlent que du bon vieux temps le soir à la veillée.
Un petit bijou de livre, émouvant et sobre…
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : Lecture, cinéma, animaux, ....
Genre littéraire préféré : Romans contemporains ou non, policiers/thrillers, un peu tout. Pas de BD
Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Lu dans le cadre des lectures communes septembre-octobre 2020 :
J'ai apprécié de découvrir ce roman, présenté sous la forme d'un monologue intérieur, avec la distance juste que permet la troisième personne. Ce monde des ouvriers agricoles vivant dans les fermes où ils travaillent renaît sous nos yeux, et pourtant, ce quotidien de la campagne ne m'était pas si inconnu (mon grand-père paternel était métayer), mais l'on oublie facilement.
Le prénom de Joseph est important, car il est la racine d'une douleur : à l'école, on se moquait de ce "prénom de vieux", et son frère ne le défendait pas. Joseph s'est senti inadapté à l'école, parce qu'il n'apprenait pas, ne savait pas restituer ses connaissances. Et pourtant, quel gâchis ! Il est excellent en calcul mental, il n'oublie pas les chiffres, enregistre mille détails de la vie autour de lui. Cet échec scolaire est peut-être l'aspect le plus poignant du roman.
Joseph nous fait saisir tout ce que contient une vie de minuscule, l'amour qui ne se dit pas (pour sa mère), le savoir-faire, le soin apporté au travail, la manière d'être avec les bêtes, les distractions, les bals, l'amour fugace et désillusionné. L'homme a pourtant eu sa part d'ombre et de démesure, il a dû combattre ses démons, se libérer de l'alcool.
L'écriture est sobre et stylée, je dirais volontiers qu'elle rend un son mat, comme les bruits du matin dans la cour de la ferme, pour celui qui se lève et va commencer une journée de travail. Elle se resserre au plus près des réflexions de Joseph, qui n'en pense pas moins, même s'il ne parle pas beaucoup. Elle honore la mémoire, les souvenirs des gestes simples, parfois la douleur de vies vécues à côté d'elles-mêmes. Elle nous apprend l'humilité, la manière dont passe une vie, en peu de pages et peu de temps.
J'ai apprécié de découvrir ce roman, présenté sous la forme d'un monologue intérieur, avec la distance juste que permet la troisième personne. Ce monde des ouvriers agricoles vivant dans les fermes où ils travaillent renaît sous nos yeux, et pourtant, ce quotidien de la campagne ne m'était pas si inconnu (mon grand-père paternel était métayer), mais l'on oublie facilement.
Le prénom de Joseph est important, car il est la racine d'une douleur : à l'école, on se moquait de ce "prénom de vieux", et son frère ne le défendait pas. Joseph s'est senti inadapté à l'école, parce qu'il n'apprenait pas, ne savait pas restituer ses connaissances. Et pourtant, quel gâchis ! Il est excellent en calcul mental, il n'oublie pas les chiffres, enregistre mille détails de la vie autour de lui. Cet échec scolaire est peut-être l'aspect le plus poignant du roman.
Joseph nous fait saisir tout ce que contient une vie de minuscule, l'amour qui ne se dit pas (pour sa mère), le savoir-faire, le soin apporté au travail, la manière d'être avec les bêtes, les distractions, les bals, l'amour fugace et désillusionné. L'homme a pourtant eu sa part d'ombre et de démesure, il a dû combattre ses démons, se libérer de l'alcool.
L'écriture est sobre et stylée, je dirais volontiers qu'elle rend un son mat, comme les bruits du matin dans la cour de la ferme, pour celui qui se lève et va commencer une journée de travail. Elle se resserre au plus près des réflexions de Joseph, qui n'en pense pas moins, même s'il ne parle pas beaucoup. Elle honore la mémoire, les souvenirs des gestes simples, parfois la douleur de vies vécues à côté d'elles-mêmes. Elle nous apprend l'humilité, la manière dont passe une vie, en peu de pages et peu de temps.
elea2020- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : dystopies et classiques, littérature russe
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Re: [Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Lu dans le cadre Lecture-Commune septembre-octobre
Mon avis
Que voici une belle rencontre avec Joseph, c’est cet homme humble et digne qui est le narrateur, il ne fait pas de bruit, il est ouvrier agricole âgé d’une soixantaine d’année. Il aime sa vie à la campagne qui file au rythme des saisons, très observateur il regarde ce qui se passe autour de lui mais jamais il ne parle de ce qu’il voit ou entend, parfois des trahisons l’obsèdent et parfois on ressent de la tristesse chez cet homme taiseux, alors il boit et ce qui n’arrange rien, il a le vin triste. C’est une histoire ou il ne se passa presque rien, alors il nous raconte sa vie avec son père et sa mère, sa patronne qu’il aime bien, avec elle il se sent bien, il lui rend moult service, il nous parle des animaux de la ferme. Une histoire un peu simple mais l’auteure avec un réel talent sait faire parler Joseph avec humour et tendresse pour mieux nous faire comprendre la personnalité de ce dernier...4/5
Mon avis
Que voici une belle rencontre avec Joseph, c’est cet homme humble et digne qui est le narrateur, il ne fait pas de bruit, il est ouvrier agricole âgé d’une soixantaine d’année. Il aime sa vie à la campagne qui file au rythme des saisons, très observateur il regarde ce qui se passe autour de lui mais jamais il ne parle de ce qu’il voit ou entend, parfois des trahisons l’obsèdent et parfois on ressent de la tristesse chez cet homme taiseux, alors il boit et ce qui n’arrange rien, il a le vin triste. C’est une histoire ou il ne se passa presque rien, alors il nous raconte sa vie avec son père et sa mère, sa patronne qu’il aime bien, avec elle il se sent bien, il lui rend moult service, il nous parle des animaux de la ferme. Une histoire un peu simple mais l’auteure avec un réel talent sait faire parler Joseph avec humour et tendresse pour mieux nous faire comprendre la personnalité de ce dernier...4/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Lafon, Marie-Hélène] Joseph
Un beau petit roman, sobre, bien écrit. Une vie simple et ordinaire joliment contée.
marie do- Grand sage du forum
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