[Renner, James] L'obsession
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[Renner, James] L'obsession
L’obsession
Auteur : James Renner
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Caroline Nicolas
Éditions: Pocket
Collection : Thriller
576 pages
ISBN : 9782266250559
Quatrième de couverture:
L'homme de Primrose Lane : on ne lui connaissait pas d'autre nom à Cleveland, Ohio. Sans famille ni amis, il vivait reclus et sortait toujours pourvu de moufles – été comme hiver-. Quant à son assassinat brutal, il ne devait qu'obscurcir le mystère...
Un sujet idéal pour le célèbre écrivain David Ness, qui sait pourtant ce qu'il en coûte de se laisser gagner par l'obsession. Il y a quatre ans, pour un livre-enquête qui fit sa gloire et mit un serial killer en prison, il ignora les signes avant-coureurs du suicide de sa femme. Mais cette nouvelle affaire le concerne de près, bien trop près, pour ne pas le replonger dans la folie. Encore et encore...
Mon avis
« J’ai laissé mon obsession consumer mon âme »
Trois parties, constituées d’épisodes et entrecoupées de courts interludes composent ce roman atypique et surprenant.
Tout commence de manière tout à fait classique, un bon polar, avec les codes du genre, qui nous entraîne à la suite d’un homme dont la femme s’est suicidée, à la recherche de la vérité. Dès les premières lignes, on est accroché et on a soif de comprendre.
Le personnage principal, un écrivain veuf qui élève son fils seul est accro à la Rivertin, un antidépresseur puissant car il souffre de stress post traumatique et d’anxiété, de là à dire qu’il n’est pas toujours dans le réel et que sa santé mentale est défaillante, il n’y a qu’un pas…. D’ailleurs, lorsqu’il décide d’arrêter ce médicament trop fort et de commencer un sevrage, il lui arrive de ressentir des sensations bizarres, de se croire possédé et d’imaginer entendre des voix… mais tout cela est dû à sa psychose et il se soigne n’est-ce pas ?
La première partie du roman est plutôt traditionnelle, bien écrite et prenante. On accompagne ce pauvre homme dans sa dépression puis dans son sursaut d’orgueil pour réagir et on attend de voir comment il va s’en sortir. Le présent et le passé s’intercalent, l’un expliquant l’autre. Et puis, voilà un interlude, bizarre, mais court, donc on l’oublie assez vite même si on se demande en quoi il peut bien être relié au reste de l’intrigue.
Bienvenue dans la deuxième partie de cet opus ! Là, vos certitudes, vos repères volent en éclats… Vous repartez en arrière de quelques pages… Auriez-vous raté quelque chose ? Oublié un détail ? Lu trop vite ? Etes-vous à la même époque, dans le réel ou l’imaginaire, dans le monde contemporain ou dans les souvenirs des personnages ?
« Et nous sommes censés croire qu’un homme que sa propre thérapeute a prévenu qu’il risquait de confondre la réalité et la fiction…. Nous sommes censés croire que cet homme recherchait la vérité ? »
On s’interroge, comment l’auteur va-t-il retomber sur ses pieds ? Nous expliquer tout cela ? On est désarçonnés mais toujours captivés, ensorcelés par le contenu. On continue de lire, persuadés que tout va s’expliquer, que la logique va refaire son apparition et qu’on rira de s’être laissés manipuler pendant quelques paragraphes….
Ce livre nous parle d’effet papillon, (« Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? »), de la chute des dominos qui entraîne des effets calculés ou pas, de rédemption, d’amour, de volonté de découvrir la vérité jusqu’à l’obsession…. James Renner aborde ces sujets d’une façon originale, promenant le lecteur entre différents individus tous reliés par un fil ineffable …. Chacun d’eux a des idées fixes, des obsessions qui le hantent, qui régentent son quotidien, le coupant parfois du monde et de ses familiers, peut-être au risque de se perdre, de les perdre …. Cela les « nourrit » et les fait exister.
« C’est une perversion, ça relève d’un besoin de contrôle ».
L’écriture est vive, les dialogues pointus, on réalise très vite que chaque mot, chaque événement, chaque détail a son importance, comme lorsqu’un immense puzzle se met en place sous nos yeux, dévoilant un paysage auquel on n’avait pas forcément pensé. Les mises en abyme sont habilement menées, pensées avec intelligence et révélatrices d’une excellente réflexion de l’auteur en amont.
J’ai littéralement dévoré ce livre, me demandant régulièrement comment l’auteur allait être amené à écrire le mot fin (même si, comme d’habitude, je l’avais lue en premier). Je dois souligner que le côté inhabituel du texte m’a agréablement surprise, je ne me suis pas ennuyée et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture.
Un sujet idéal pour le célèbre écrivain David Ness, qui sait pourtant ce qu'il en coûte de se laisser gagner par l'obsession. Il y a quatre ans, pour un livre-enquête qui fit sa gloire et mit un serial killer en prison, il ignora les signes avant-coureurs du suicide de sa femme. Mais cette nouvelle affaire le concerne de près, bien trop près, pour ne pas le replonger dans la folie. Encore et encore...
Mon avis
« J’ai laissé mon obsession consumer mon âme »
Trois parties, constituées d’épisodes et entrecoupées de courts interludes composent ce roman atypique et surprenant.
Tout commence de manière tout à fait classique, un bon polar, avec les codes du genre, qui nous entraîne à la suite d’un homme dont la femme s’est suicidée, à la recherche de la vérité. Dès les premières lignes, on est accroché et on a soif de comprendre.
Le personnage principal, un écrivain veuf qui élève son fils seul est accro à la Rivertin, un antidépresseur puissant car il souffre de stress post traumatique et d’anxiété, de là à dire qu’il n’est pas toujours dans le réel et que sa santé mentale est défaillante, il n’y a qu’un pas…. D’ailleurs, lorsqu’il décide d’arrêter ce médicament trop fort et de commencer un sevrage, il lui arrive de ressentir des sensations bizarres, de se croire possédé et d’imaginer entendre des voix… mais tout cela est dû à sa psychose et il se soigne n’est-ce pas ?
La première partie du roman est plutôt traditionnelle, bien écrite et prenante. On accompagne ce pauvre homme dans sa dépression puis dans son sursaut d’orgueil pour réagir et on attend de voir comment il va s’en sortir. Le présent et le passé s’intercalent, l’un expliquant l’autre. Et puis, voilà un interlude, bizarre, mais court, donc on l’oublie assez vite même si on se demande en quoi il peut bien être relié au reste de l’intrigue.
Bienvenue dans la deuxième partie de cet opus ! Là, vos certitudes, vos repères volent en éclats… Vous repartez en arrière de quelques pages… Auriez-vous raté quelque chose ? Oublié un détail ? Lu trop vite ? Etes-vous à la même époque, dans le réel ou l’imaginaire, dans le monde contemporain ou dans les souvenirs des personnages ?
« Et nous sommes censés croire qu’un homme que sa propre thérapeute a prévenu qu’il risquait de confondre la réalité et la fiction…. Nous sommes censés croire que cet homme recherchait la vérité ? »
On s’interroge, comment l’auteur va-t-il retomber sur ses pieds ? Nous expliquer tout cela ? On est désarçonnés mais toujours captivés, ensorcelés par le contenu. On continue de lire, persuadés que tout va s’expliquer, que la logique va refaire son apparition et qu’on rira de s’être laissés manipuler pendant quelques paragraphes….
Ce livre nous parle d’effet papillon, (« Un simple battement d'ailes d'un papillon peut-il déclencher une tornade à l'autre bout du monde ? »), de la chute des dominos qui entraîne des effets calculés ou pas, de rédemption, d’amour, de volonté de découvrir la vérité jusqu’à l’obsession…. James Renner aborde ces sujets d’une façon originale, promenant le lecteur entre différents individus tous reliés par un fil ineffable …. Chacun d’eux a des idées fixes, des obsessions qui le hantent, qui régentent son quotidien, le coupant parfois du monde et de ses familiers, peut-être au risque de se perdre, de les perdre …. Cela les « nourrit » et les fait exister.
« C’est une perversion, ça relève d’un besoin de contrôle ».
L’écriture est vive, les dialogues pointus, on réalise très vite que chaque mot, chaque événement, chaque détail a son importance, comme lorsqu’un immense puzzle se met en place sous nos yeux, dévoilant un paysage auquel on n’avait pas forcément pensé. Les mises en abyme sont habilement menées, pensées avec intelligence et révélatrices d’une excellente réflexion de l’auteur en amont.
J’ai littéralement dévoré ce livre, me demandant régulièrement comment l’auteur allait être amené à écrire le mot fin (même si, comme d’habitude, je l’avais lue en premier). Je dois souligner que le côté inhabituel du texte m’a agréablement surprise, je ne me suis pas ennuyée et j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture.
Cassiopée- Admin
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Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Renner, James] L'obsession
Ma première réaction à la lecture de "L'obsession" est : ouaouh, c'est gonflé ! En effet, dans la dernière partie, le roman change complètement de direction et même de genre. Sur le moment, j'ai pensé que c'était du grand n'importe quoi.
Ce en quoi je me trompais. L'auteur a pris le risque de déplaire aux amateurs du genre... mais pour un premier roman, ça a marché du feu de dieu puisque le voilà traduit, (je ne sais pas en combien de langues, mais probablement pas uniquement en français) et sorti en Poche. Donc, chapeau. Il aurait pu me déplaire également. Pendant un moment , je me suis demandé avec angoisse si j'allais aimer la fin. Je l'ai beaucoup aimée. Vraiment. Encore chapeau.
Je suis un peu ennuyée parce que je trouve très difficile de donner mon avis sans spoiler tout le monde... Je dirai donc simplement que le suspense est très réussi, et l'intrigue bigrement costaud. Je n'ai pas eu une seconde pour souffler. La rencontre de David et Elizabeth est peut-être décrite un peu longuement, mais c'est nécessaire, à mon avis, à la compréhension des personnages et à la mise en place de l'intrigue. J'ai dévoré ce roman en quelques jours, il est très dur à lâcher.
J'ai également été fort intéressée par les thèmes de l'accoutumance aux médicaments (et autres substances) et de la désintoxication. Le phénomène du manque m'a toujours fascinée : je me suis toujours demandé ce que pouvaient ressentir les drogués en manque que l'on voit se tordre de douleur dans les films. Je n'en ai toujours qu'une vague idée, bien sûr, mais le passage où David décroche m'a bien plu.
Enfin, j'aime beaucoup le parallèle que fait l'auteur entre lui-même et son héros. Tous deux sont journalistes, écrivains et ... obsédés par un crime. Les dernières pages, la dédicace, tout cela apporte un petit parfum supplémentaire, lie la sauce en quelque sorte... et c'est bon !
Maintenant, je me demande vraiment ce que vont penser les amateurs des polars et thrillers pur et durs. Vally, autant dire que j'attends ton avis avec impatience.
Un grand merci à Partage Lecture et aux Editions Pocket de m'avoir permis de découvrir James Renner dont, assurément, je lirai le prochain ouvrage.
Ce en quoi je me trompais. L'auteur a pris le risque de déplaire aux amateurs du genre... mais pour un premier roman, ça a marché du feu de dieu puisque le voilà traduit, (je ne sais pas en combien de langues, mais probablement pas uniquement en français) et sorti en Poche. Donc, chapeau. Il aurait pu me déplaire également. Pendant un moment , je me suis demandé avec angoisse si j'allais aimer la fin. Je l'ai beaucoup aimée. Vraiment. Encore chapeau.
Je suis un peu ennuyée parce que je trouve très difficile de donner mon avis sans spoiler tout le monde... Je dirai donc simplement que le suspense est très réussi, et l'intrigue bigrement costaud. Je n'ai pas eu une seconde pour souffler. La rencontre de David et Elizabeth est peut-être décrite un peu longuement, mais c'est nécessaire, à mon avis, à la compréhension des personnages et à la mise en place de l'intrigue. J'ai dévoré ce roman en quelques jours, il est très dur à lâcher.
J'ai également été fort intéressée par les thèmes de l'accoutumance aux médicaments (et autres substances) et de la désintoxication. Le phénomène du manque m'a toujours fascinée : je me suis toujours demandé ce que pouvaient ressentir les drogués en manque que l'on voit se tordre de douleur dans les films. Je n'en ai toujours qu'une vague idée, bien sûr, mais le passage où David décroche m'a bien plu.
Enfin, j'aime beaucoup le parallèle que fait l'auteur entre lui-même et son héros. Tous deux sont journalistes, écrivains et ... obsédés par un crime. Les dernières pages, la dédicace, tout cela apporte un petit parfum supplémentaire, lie la sauce en quelque sorte... et c'est bon !
Maintenant, je me demande vraiment ce que vont penser les amateurs des polars et thrillers pur et durs. Vally, autant dire que j'attends ton avis avec impatience.
Un grand merci à Partage Lecture et aux Editions Pocket de m'avoir permis de découvrir James Renner dont, assurément, je lirai le prochain ouvrage.
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Renner, James] L'obsession
Pistou 117 a écrit:
Je suis un peu ennuyée parce que je trouve très difficile de donner mon avis sans spoiler tout le monde...
Je suis d'accord, il faut être très prudent dans l'écriture de son avis...
Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Renner, James] L'obsession
David Neff vit avec son fils, depuis le suicide de son épouse quatre ans plus tôt, il semble ne vivre que du succès de son unique roman. Mais on le sent dépressif, il a besoin d'un petit coup de pouce pour réagir, se reprendre en main et pouvoir élever Tanner sainement.
C'est son éditeur qui va le sortir de sa torpeur, alors qu' Elisabeth mettait au monde leur fils et se suicidait, "l'homme de Primrose Lane" était assassiné. Cet homme qui portait des moufles tout au long de l'année, qui vivait en ermite au fond d'une impasse représente une énigme et David va se laisser tenter et mener une enquête.
Et je me suis laissée séduire moi aussi par cette enquête. J'avais envie de comprendre…et nous partons dans le passé du héros, nous suivons l'enquête qu'il a du faire pour son premier roman, nous découvrons comment il rencontre son épouse…
Est-il un héros, un enquêteur désireux de découvrir la vérité? Est-il un coupable? Ou alors serait-il un malade, sa dépression serait peut-être une psychose?
J'ai trouvé l'intrigue bien menée, perplexe parfois, je me demandais si je lisais un thriller ou un roman de science fiction. Entre le passé, le présent, le futur, les dons d'ubiquité … J'ai été fascinée par la facilité avec laquelle l'auteur nous entraîne , l'impossible devient possible. Un très bon moment de lecture.
Je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.
C'est son éditeur qui va le sortir de sa torpeur, alors qu' Elisabeth mettait au monde leur fils et se suicidait, "l'homme de Primrose Lane" était assassiné. Cet homme qui portait des moufles tout au long de l'année, qui vivait en ermite au fond d'une impasse représente une énigme et David va se laisser tenter et mener une enquête.
Et je me suis laissée séduire moi aussi par cette enquête. J'avais envie de comprendre…et nous partons dans le passé du héros, nous suivons l'enquête qu'il a du faire pour son premier roman, nous découvrons comment il rencontre son épouse…
Est-il un héros, un enquêteur désireux de découvrir la vérité? Est-il un coupable? Ou alors serait-il un malade, sa dépression serait peut-être une psychose?
J'ai trouvé l'intrigue bien menée, perplexe parfois, je me demandais si je lisais un thriller ou un roman de science fiction. Entre le passé, le présent, le futur, les dons d'ubiquité … J'ai été fascinée par la facilité avec laquelle l'auteur nous entraîne , l'impossible devient possible. Un très bon moment de lecture.
Je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.
joëlle- Modérateur
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Re: [Renner, James] L'obsession
Merci Joëlle, Pistou et Cassiopée pour vos critiques
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Renner, James] L'obsession
Pistou 117 a écrit:
Maintenant, je me demande vraiment ce que vont penser les amateurs des polars et thrillers pur et durs. Vally, autant dire que j'attends ton avis avec impatience.
Pistou, je viens de lire ta critique, merci
Je vais poster mon avis de suite !
Invité- Invité
Re: [Renner, James] L'obsession
ok j'attends !
Pistou 117- Grand sage du forum
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Localisation : LILLE
Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Renner, James] L'obsession
Je tiens déjà à remercier le forum Partage Lecture, et les Editions Pocket, qui m'ont permis de découvrir cet auteur et plus précisément ce roman !
Ce livre est composé de trois parties.
Parlons déjà des deux premières parties.
Les deux premières parties occupent environ 380 pages de ce livre. J'ai juste adoré ! Gros coup de coeur.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur, qui arrive alors à avoir tous les ingrédients pour construire un bon thriller : des personnages bien décrits, profonds; du suspense, beaucoup de suspense (on est littéralement tenus en haleine); des chapitres qui alternent le présent et le passé (j'aime beaucoup cette façon de passer d'un moment à un autre, c'est troublant, et James Renner le fait bien, on arrive donc à bien comprendre à quelle période on se trouve); des suspects ...
Bref, j'ai été complètement emballée jusque là.
Mais, malheureusement, honnêtement, l'enthousiasme s'arrête là pour moi.
La troisième partie arrive, et, à mon avis, ça gâche tout. Le roman s'écroule.
On bascule dans de la science fiction. Pourquoi ??
Je trouve ça dommage.
Pendant presque 400 pages, thriller formidable. On s'attend à une fin incroyable, où on se dit "c'est pas vrai !! pourquoi je n'y ai pas pensé ?". Et là, j'ai eu un peu l'impression que l'auteur ne savait pas comment résoudre cette fabuleuse énigme, et c'est pourquoi il aurait choisi une fin qui ne tient plus du tout la route et qui part dans tous les sens (c'est juste mon impression et mon avis bien sûr !).
Je n'ai pas aimé ce mélange de genre.
Je n'ai rien contre la science fiction, mais il faut que ça soit établi dès le départ. On sait d'office que ça ne sera pas crédible, que ça sera insensé, donc soit on accepte et on commence la lecture, soit on ferme dès le début le livre.
Mais là, avoir un polar bien sous tous les plans, et se retrouver ensuite dans de la science fiction, ce n'est pas pareil. L'essence de l'intrigue se perd, et au final on n'a pas vraiment d'explication pour résoudre tout le suspens des deux premières parties.
Donc pour moi, cette dernière partie m'a énormément déçue.
Vu que les deux premières parties étaient un coup de coeur, et la troisième partie tout le contraire, je dirais que j'ai moyennement aimé ce livre.
Après, les fans de mélange des genres littéraires et de science fiction pourront tout à fait apprécier ce livre, car il reste bien écrit (il faut juste arriver à suivre, car je n'ai pas réussi à tout comprendre durant la troisième partie, tout s'emmêle très facilement, et on a l'impression de perdre le fil conducteur).
Dans tous les cas, j'ai passé un bon moment avec ce livre, merci encore !
Ce livre est composé de trois parties.
Parlons déjà des deux premières parties.
Les deux premières parties occupent environ 380 pages de ce livre. J'ai juste adoré ! Gros coup de coeur.
J'ai beaucoup aimé le style d'écriture de l'auteur, qui arrive alors à avoir tous les ingrédients pour construire un bon thriller : des personnages bien décrits, profonds; du suspense, beaucoup de suspense (on est littéralement tenus en haleine); des chapitres qui alternent le présent et le passé (j'aime beaucoup cette façon de passer d'un moment à un autre, c'est troublant, et James Renner le fait bien, on arrive donc à bien comprendre à quelle période on se trouve); des suspects ...
Bref, j'ai été complètement emballée jusque là.
Mais, malheureusement, honnêtement, l'enthousiasme s'arrête là pour moi.
La troisième partie arrive, et, à mon avis, ça gâche tout. Le roman s'écroule.
On bascule dans de la science fiction. Pourquoi ??
Je trouve ça dommage.
Pendant presque 400 pages, thriller formidable. On s'attend à une fin incroyable, où on se dit "c'est pas vrai !! pourquoi je n'y ai pas pensé ?". Et là, j'ai eu un peu l'impression que l'auteur ne savait pas comment résoudre cette fabuleuse énigme, et c'est pourquoi il aurait choisi une fin qui ne tient plus du tout la route et qui part dans tous les sens (c'est juste mon impression et mon avis bien sûr !).
Je n'ai pas aimé ce mélange de genre.
Je n'ai rien contre la science fiction, mais il faut que ça soit établi dès le départ. On sait d'office que ça ne sera pas crédible, que ça sera insensé, donc soit on accepte et on commence la lecture, soit on ferme dès le début le livre.
Mais là, avoir un polar bien sous tous les plans, et se retrouver ensuite dans de la science fiction, ce n'est pas pareil. L'essence de l'intrigue se perd, et au final on n'a pas vraiment d'explication pour résoudre tout le suspens des deux premières parties.
Donc pour moi, cette dernière partie m'a énormément déçue.
Vu que les deux premières parties étaient un coup de coeur, et la troisième partie tout le contraire, je dirais que j'ai moyennement aimé ce livre.
Après, les fans de mélange des genres littéraires et de science fiction pourront tout à fait apprécier ce livre, car il reste bien écrit (il faut juste arriver à suivre, car je n'ai pas réussi à tout comprendre durant la troisième partie, tout s'emmêle très facilement, et on a l'impression de perdre le fil conducteur).
Dans tous les cas, j'ai passé un bon moment avec ce livre, merci encore !
Invité- Invité
Re: [Renner, James] L'obsession
Je comprends ta position. Au début de la troisième partie, j'ai ressenti la même chose que toi. Et puis, je me suis laissée faire, parce que, finalement, cette troisième partie est également très réussie et j'ai été emportée.
Pistou 117- Grand sage du forum
-
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Genre littéraire préféré : De tout, partout...
Date d'inscription : 09/06/2010
Re: [Renner, James] L'obsession
Je n'ai pas du tout accroché à ce livre. Pourtant, j'adore la SF. Mais les explications techniques et les implications qu'elles entraînaient sur la réalité des personnages m'ont parues beaucoup trop compliquées à suivre.
D'ailleurs, même arrivée à la fin, il y avait encore des choses pas claires pour moi.
Et même la 1ère partie, la partie "polar classique", ne m'a pas enthousiasmée outre mesure.
Une grande déception pour moi par rapport à tout le bien que j'en avais lu à droite à gauche, et une lecture laborieuse, que j'ai eu bien du mal à terminer.
D'ailleurs, même arrivée à la fin, il y avait encore des choses pas claires pour moi.
Et même la 1ère partie, la partie "polar classique", ne m'a pas enthousiasmée outre mesure.
Une grande déception pour moi par rapport à tout le bien que j'en avais lu à droite à gauche, et une lecture laborieuse, que j'ai eu bien du mal à terminer.
Invité- Invité
Re: [Renner, James] L'obsession
Pistou 117 a écrit:
Je comprends ta position. Au début de la troisième partie, j'ai ressenti la même chose que toi. Et puis, je me suis laissée faire, parce que, finalement, cette troisième partie est également très réussie et j'ai été emportée.
Invité- Invité
Re: [Renner, James] L'obsession
J'ai eu l'impression avec ce livre d'avoir un Rubik's cube dans les mains, où chaque face correspond à un morceau d'histoire, un mystère qui attend qu'on tourne la bonne face pour le résoudre, la fin étant la réussite du rubik's cube.
Tout commence avec le meurtre d'un ermite, l'homme de Primrose Lane. Mais qui est-il vraiment ... personne ne sait, mais tout tournera autour de lui, c'est lui le noyau du rubik's cube. Quel lien avec la femme du grand écrivain David Ness, dont on a retrouvé une empreinte chez l'ermite.
Des jeunes filles rousses sont l'objet d'un tueur en série, mais apparaît à chaque enlèvement le même personnage qui tente d’empêcher le rapt de ces jeunes filles, mais qui est il ?? Une des victime se trouve être la sœur de sa femme.
David Ness nous raconte en parallèle sa rencontre avec sa femme Élisabeth, sa vie avec elle, la naissance de son fils Tanner et la mort de sa femme suite à un suicide, mais est ce bien un suicide ??
La troisième partie est totalement inattendue, on tombe littéralement dans la science fiction. C'est très déroutant, et il faut vraiment suivre au risque d’être perdu. Mais pourquoi pas. Et tout s'imbrique le rubik's cube prend forme, les couleurs se rapprochent. Une face est faites mais les autres faces sont toujours brouillées. Et on y arrive toutes les faces sont faites.
L’écriture est agréable ce qui aide, car c'est un livre où on navigue dans le présent, dans le passé, .... Et on se demande mais où l'auteur trouve-t-il tout ça, je n'ose regarder son cerveau qui doit être assez torturé....
Mais j'ai passé quand même un bon moment avec David Ness et je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.
Ma note: 8/10
Tout commence avec le meurtre d'un ermite, l'homme de Primrose Lane. Mais qui est-il vraiment ... personne ne sait, mais tout tournera autour de lui, c'est lui le noyau du rubik's cube. Quel lien avec la femme du grand écrivain David Ness, dont on a retrouvé une empreinte chez l'ermite.
Des jeunes filles rousses sont l'objet d'un tueur en série, mais apparaît à chaque enlèvement le même personnage qui tente d’empêcher le rapt de ces jeunes filles, mais qui est il ?? Une des victime se trouve être la sœur de sa femme.
David Ness nous raconte en parallèle sa rencontre avec sa femme Élisabeth, sa vie avec elle, la naissance de son fils Tanner et la mort de sa femme suite à un suicide, mais est ce bien un suicide ??
La troisième partie est totalement inattendue, on tombe littéralement dans la science fiction. C'est très déroutant, et il faut vraiment suivre au risque d’être perdu. Mais pourquoi pas. Et tout s'imbrique le rubik's cube prend forme, les couleurs se rapprochent. Une face est faites mais les autres faces sont toujours brouillées. Et on y arrive toutes les faces sont faites.
L’écriture est agréable ce qui aide, car c'est un livre où on navigue dans le présent, dans le passé, .... Et on se demande mais où l'auteur trouve-t-il tout ça, je n'ose regarder son cerveau qui doit être assez torturé....
Mais j'ai passé quand même un bon moment avec David Ness et je remercie Partage lecture et les Éditions Pocket pour ce partenariat.
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louloute- Grand sage du forum
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