[Teran, Boston] Satan dans le désert
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Votre avis sur ce livre
[Teran, Boston] Satan dans le désert
Satan dans le désert de Boston Teran, Ed. Folio, mai 2005. (+/- 300pages?)
Infos générales tirées du site :www.amazon.fr
"Boston Teran, auteur sous pseudonyme, dit seulement de lui qu'il est né dans le Bronx de parents italiens et qu'il vit aujourd'hui en Californie. Satan dans le désert a reçu le prix Creasey Dagger du premier roman en Angleterre ainsi que le prix Calibre 38 du meilleur roman policier 2004 en France."
Présentation de l'éditeur
Bienvenue en Californie comme au Nouveau-Mexique ! Vous y trouverez des folles sans identité, isolées en plein désert dans des caravanes en ruine, des bandes non identifiées, insaisissables, menées par des gourous en quête de gibier, des taulards cuits et recuits par le soleil, surveillés par des flics improbables et des hommes prospères protégés par les murs de leurs villas discrètes... Vous y trouverez l'enfer sur terre. Parce que son ex-femme a été massacrée et que sa fille a disparu, le flic Bob Hightower sort enfin de sa léthargie. Ce qu'il découvrira au bout du chemin dépasse l'entendement. " Les mots de Boston Teran vous hantent long : temps après que vous avez refermé son livre. Je suis encore sous le choc ", Harlan Cohen.
Mes impressions:
Mais ils sont "ouf" ces personnages à vouloir à tout prix la vérité! Non!!!! n'y va pas, rebrousse chemin!!! Voila ce qu'on a envie de crier aux personnages du livre ;-). Le style est coulant, l'histoire bien ficellée. Un roman policier glauque mais bon!
Infos générales tirées du site :www.amazon.fr
"Boston Teran, auteur sous pseudonyme, dit seulement de lui qu'il est né dans le Bronx de parents italiens et qu'il vit aujourd'hui en Californie. Satan dans le désert a reçu le prix Creasey Dagger du premier roman en Angleterre ainsi que le prix Calibre 38 du meilleur roman policier 2004 en France."
Présentation de l'éditeur
Bienvenue en Californie comme au Nouveau-Mexique ! Vous y trouverez des folles sans identité, isolées en plein désert dans des caravanes en ruine, des bandes non identifiées, insaisissables, menées par des gourous en quête de gibier, des taulards cuits et recuits par le soleil, surveillés par des flics improbables et des hommes prospères protégés par les murs de leurs villas discrètes... Vous y trouverez l'enfer sur terre. Parce que son ex-femme a été massacrée et que sa fille a disparu, le flic Bob Hightower sort enfin de sa léthargie. Ce qu'il découvrira au bout du chemin dépasse l'entendement. " Les mots de Boston Teran vous hantent long : temps après que vous avez refermé son livre. Je suis encore sous le choc ", Harlan Cohen.
Mes impressions:
Mais ils sont "ouf" ces personnages à vouloir à tout prix la vérité! Non!!!! n'y va pas, rebrousse chemin!!! Voila ce qu'on a envie de crier aux personnages du livre ;-). Le style est coulant, l'histoire bien ficellée. Un roman policier glauque mais bon!
Invité- Invité
Re: [Teran, Boston] Satan dans le désert
Je l'ai lu il y a quelques années, alors que j'étais en quête d'un roman à sensation, un ami me l'avait conseillé.
C'est vraiment ce qu'on peut appeler un roman NOIR, mais trop de violence, trop d'horreur, trop de sensation forte.
je ne donne que la moyenne 5/10.
C'est vraiment ce qu'on peut appeler un roman NOIR, mais trop de violence, trop d'horreur, trop de sensation forte.
je ne donne que la moyenne 5/10.
Invité- Invité
Pour moi un livre culte !
Satan dans le désert », ce n’est pas un roman coup de poing, c’est un coup de feu ! la détonation s’entends à la première page lue, la balle traverse les chairs au fil des chapitres et touche en plein cœur à l’ultime phrase de ce récit magnifique!
Ce roman sombre, dur, à la limite du supportable est pour moi un véritable chef d’œuvre, une pépite d’or ramassée dans le désert Mojave où est campée une partie de l’histoire. Boston Teran , en quelques romans est devenu un auteur culte du polar à qui il donne ses lettres de noblesse et en fait un art majeur à part entière dans l’univers sans borne de la littérature. Pourtant il reste totalement inconnu. Son nom est un pseudonyme et personne ne sait qui ce cache vraiment derrière celui-ci. Peut être le serons nous un jour, mais qu’importe pour peu qu’il puisse continuer à nous offrir des romans de cette envergure.
Bob Hightower est un flic planqué. Entendez par là un flic retranché derrière son bureau, qui ne prend jamais part aux patrouilles sauf à y être obligé. Le privilège d’avoir été à l’époque le gendre du shérif qui ne voulait surtout pas faire courir le risque à sa fille de devenir veuve trop tôt. Et ce confort lui va bien, il n’en demande pas plus à la vie.
Or justement ce sont les cadavres de son ex femmes à côté de celui de son nouveau mari, Sam, qu’un soir Bob découvre. C’est une véritable scène de massacre sur laquelle il tombe et toute son existence si bien ordonnée va voler en éclat. Car sa fille Gabi, 12 ans, elle, a disparu.
Les jours passent, l’enquête ne mène à rien. Derrière son bureau Bob, abattu, épluche les courriers venus des quatre coins du pays, les menteurs, les barjos, les anciens taulards qui offrent leurs services contre rétribution .Il ne lui reste plus que ça à faire. Jusqu’à tomber sur une lettre, celle d’une ancienne junky , Case, qui semble savoir pas mal de choses.
De leur rencontre naîtra un duo improbable, entre un flic looser qui se raccroche à ses valeurs et à son dieu pour ne pas se noyer dans l’abîme et celle d’une rescapée, pour qui la vie n’est plus une espérance mais une errance de souffrance, avec la mort pour seul horizon, porteuse d’une promesse de délivrance (« la vie n’est jamais que le mauvais côté de la mort ».) Revenue de la drogue, des viols collectifs qu’elle a subi, des meurtres rituels auxquels elle a participé au sein de cette bande de déjantés qui détient la fille de bob et qu’ils décident tout deux de retrouver, elle conduira Bob vers ce désert diaboliquement grandiose ou le combat livré n’est pas celui entre le bien et le mal, mais entre la vie et la mort.
Case brisera petit à petit les fondements sur lesquels Bob à construit sa vie de carton pâte. Car pour elle la vie n’est qu’une impasse, un cul de jatte autour de laquelle les hommes ont brodé des valeurs et des religions pour mieux se tromper qu’au-delà de la mort, il n’y a rien, juste le néant. Pour elle dieu n’est qu’une balle de révolver (c’est d’ailleurs le titre original du roman).
Elle jette un œil autour d’elle, plonge la main sous sa chemise. En ressort un poing fermé qu’elle ouvre en douce. Dans sa paume, une balle Frontier. Une bonne vielle chemise métallique dotée d’une tête en laiton pour garantir une meilleure pénétration.- Regarde-la bien. C’est la forme de vie la plus avancée, la plus haute forme d’art qui soit. Celle qui nous rend tous égaux. Politiques, sociales ou religieuses les frontières s’effacent devant elle. Elle n’est liée à personne, ne fait pas de favoritisme. Elle est à double tranchant. Son sens est aussi simple et profond que toutes les magistrales foutaises que la Bible peut réunir dans ses paraboles. Elle porte l’histoire sur son dos et tous les êtres vivants s’allongent sur son passage. La foi sous toutes ses formes réside à l’intérieur de cette chemise en laiton. C’est l’immaculée conception bébé. Ouais. Elle fait naître de nouvelles religions, et accélère la disparition des anciennes. Voilà Dieu, Coyote (surnom de Bob). Allons, souris, ca passera mieux. Elle fait passer la balle dans la paume de Bob qui la regarde longuement.
C’est donc un voyage au bout de l’enfer qu’ils entreprennent pour retrouver la jeune Gabi. « C'est pas à l'Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c'est l'enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n'avez pas idée. » Et le carnet de ce voyage s’écrira en lettres de sang. Un voyage au cours duquel Bob découvrira que le la frontière entre le Bien et le Mal n’existe effectivement pas, et que c’est souvent dans le terreau du Bien que germent les graines de la violence et du chaos. Un voyage où celui qui a tout perdu, et celle qui n’a rien retrouvé mettront en commun la force de leur désespoir pour rester la tête hors du néant et tenter de survivre à ce chaos.
Ce roman est d’une extrême violence, comme la vie peut l’être parfois. Paradoxalement, on en sort heureux. Heureux d’avoir lu un grand livre.
Je ne peux que vivement vous en recommander la lecture!
Ce roman sombre, dur, à la limite du supportable est pour moi un véritable chef d’œuvre, une pépite d’or ramassée dans le désert Mojave où est campée une partie de l’histoire. Boston Teran , en quelques romans est devenu un auteur culte du polar à qui il donne ses lettres de noblesse et en fait un art majeur à part entière dans l’univers sans borne de la littérature. Pourtant il reste totalement inconnu. Son nom est un pseudonyme et personne ne sait qui ce cache vraiment derrière celui-ci. Peut être le serons nous un jour, mais qu’importe pour peu qu’il puisse continuer à nous offrir des romans de cette envergure.
Bob Hightower est un flic planqué. Entendez par là un flic retranché derrière son bureau, qui ne prend jamais part aux patrouilles sauf à y être obligé. Le privilège d’avoir été à l’époque le gendre du shérif qui ne voulait surtout pas faire courir le risque à sa fille de devenir veuve trop tôt. Et ce confort lui va bien, il n’en demande pas plus à la vie.
Or justement ce sont les cadavres de son ex femmes à côté de celui de son nouveau mari, Sam, qu’un soir Bob découvre. C’est une véritable scène de massacre sur laquelle il tombe et toute son existence si bien ordonnée va voler en éclat. Car sa fille Gabi, 12 ans, elle, a disparu.
Les jours passent, l’enquête ne mène à rien. Derrière son bureau Bob, abattu, épluche les courriers venus des quatre coins du pays, les menteurs, les barjos, les anciens taulards qui offrent leurs services contre rétribution .Il ne lui reste plus que ça à faire. Jusqu’à tomber sur une lettre, celle d’une ancienne junky , Case, qui semble savoir pas mal de choses.
De leur rencontre naîtra un duo improbable, entre un flic looser qui se raccroche à ses valeurs et à son dieu pour ne pas se noyer dans l’abîme et celle d’une rescapée, pour qui la vie n’est plus une espérance mais une errance de souffrance, avec la mort pour seul horizon, porteuse d’une promesse de délivrance (« la vie n’est jamais que le mauvais côté de la mort ».) Revenue de la drogue, des viols collectifs qu’elle a subi, des meurtres rituels auxquels elle a participé au sein de cette bande de déjantés qui détient la fille de bob et qu’ils décident tout deux de retrouver, elle conduira Bob vers ce désert diaboliquement grandiose ou le combat livré n’est pas celui entre le bien et le mal, mais entre la vie et la mort.
Case brisera petit à petit les fondements sur lesquels Bob à construit sa vie de carton pâte. Car pour elle la vie n’est qu’une impasse, un cul de jatte autour de laquelle les hommes ont brodé des valeurs et des religions pour mieux se tromper qu’au-delà de la mort, il n’y a rien, juste le néant. Pour elle dieu n’est qu’une balle de révolver (c’est d’ailleurs le titre original du roman).
Elle jette un œil autour d’elle, plonge la main sous sa chemise. En ressort un poing fermé qu’elle ouvre en douce. Dans sa paume, une balle Frontier. Une bonne vielle chemise métallique dotée d’une tête en laiton pour garantir une meilleure pénétration.- Regarde-la bien. C’est la forme de vie la plus avancée, la plus haute forme d’art qui soit. Celle qui nous rend tous égaux. Politiques, sociales ou religieuses les frontières s’effacent devant elle. Elle n’est liée à personne, ne fait pas de favoritisme. Elle est à double tranchant. Son sens est aussi simple et profond que toutes les magistrales foutaises que la Bible peut réunir dans ses paraboles. Elle porte l’histoire sur son dos et tous les êtres vivants s’allongent sur son passage. La foi sous toutes ses formes réside à l’intérieur de cette chemise en laiton. C’est l’immaculée conception bébé. Ouais. Elle fait naître de nouvelles religions, et accélère la disparition des anciennes. Voilà Dieu, Coyote (surnom de Bob). Allons, souris, ca passera mieux. Elle fait passer la balle dans la paume de Bob qui la regarde longuement.
C’est donc un voyage au bout de l’enfer qu’ils entreprennent pour retrouver la jeune Gabi. « C'est pas à l'Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c'est l'enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n'avez pas idée. » Et le carnet de ce voyage s’écrira en lettres de sang. Un voyage au cours duquel Bob découvrira que le la frontière entre le Bien et le Mal n’existe effectivement pas, et que c’est souvent dans le terreau du Bien que germent les graines de la violence et du chaos. Un voyage où celui qui a tout perdu, et celle qui n’a rien retrouvé mettront en commun la force de leur désespoir pour rester la tête hors du néant et tenter de survivre à ce chaos.
Ce roman est d’une extrême violence, comme la vie peut l’être parfois. Paradoxalement, on en sort heureux. Heureux d’avoir lu un grand livre.
Je ne peux que vivement vous en recommander la lecture!
Invité- Invité
Re: [Teran, Boston] Satan dans le désert
Et bien on sent que tu l'a réellement apprécié ! Jolie critique !
Sara2a- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 24/01/2010
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