[Shimazaki, Aki] Azami
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[Shimazaki, Aki] Azami
Auteur: Aki Shimazaki
Edition: Leméac/Actes sud
Nombre de pages: 130
Date de parution: 2014
4e de couverture:
Mitsuo Kawano, jeune trentenaire, est étonné quand il croise par hasard Gorô Kida, un ancien camarade de classe devenu le président d'une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l'invite dans un club très sélect où travaille une ancienne amie d'école, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse.
Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d'histoire. En dépit d'un certain détachement sexuel, il s'entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces retrouvailles fortuites ravivent en lui les rêves et les désirs de jeunesse.
Avec sa prose intimiste et précise, Aki Shimazaki explore cette fois ce que l'on devine derrière la paroi trop lisse des apparences.
Mitsuo mène une carrière de rédacteur pour une publication culturelle en attendant de fonder sa propre revue d'histoire. En dépit d'un certain détachement sexuel, il s'entend bien avec Atsuko, la mère de ses deux enfants. Il se contente de fréquenter les salons érotiques pour combler ses besoins. Mais ces retrouvailles fortuites ravivent en lui les rêves et les désirs de jeunesse.
Avec sa prose intimiste et précise, Aki Shimazaki explore cette fois ce que l'on devine derrière la paroi trop lisse des apparences.
Mon avis:
Premier titre d'un nouveau cycle, Azami s'épanche dans un registre plus adulte: nous suivons Mitsuo, trentenaire plutôt satisfait de sa vie malgré l'absence de relations sexuelles avec son épouse. Il comble ce manque en allant dans des établissements de services sexuels: rien n'est détaillé, il semble que ce ne soit pas considéré comme de la prostitution -visiblement choquant pour le personnage- mais comme des femmes qui viennent "soulager" sexuellement des hommes ou discuter avec eux... C'est un peu flou, je n'ai pas compris véritablement le métier d'"entraîneuse", que l'on pourrait, je pense, rapprocher du métier d'escort-girl.
Bref, Mitsuo qui avait, jusque là, mené un quotidien sans histoires en dehors de ces petites incartades, fait la rencontre fortuite d'un ancien camarade de classe pas vraiment franc du collier, Gorô. De là il va retomber sur Mitsuko, son amour de jeunesse, amour contrarié, et son quotidien sera nettement moins linéaire.
On retrouve la trame "habituelle" de Shimazaki qui s'attarde sur un personnage et ramène les souvenirs, les destins croisés, et les réponses aux interrogations de Mitsuo. Il y a un suspense intense à la fin -qui n'est pas si lisse que l'on pourrait finalement le croire-. Il y a nos conceptions de la vie, en abordant le sujet des maisons closes et de ces femmes qui y travaillent et leur place au sein de la société japonaise; notre évolution, et la réalisation de nos rêves de jeunesse; l'amour toujours, son expression et sa beauté fragile.
L'écriture de Shimazaki est toujours gracieuse, mélodieuse, et cela se lit d'une traite. On est immergés par l'histoire et on se retrouve nous aussi au croisement des rues et des fleurs qui s'épanouissent...
Je suis impatiente de lire la suite, afin de savoir le devenir de Mitsuo, Mitsuko, et si l'azami (le chardon) va renaître...
Bref, Mitsuo qui avait, jusque là, mené un quotidien sans histoires en dehors de ces petites incartades, fait la rencontre fortuite d'un ancien camarade de classe pas vraiment franc du collier, Gorô. De là il va retomber sur Mitsuko, son amour de jeunesse, amour contrarié, et son quotidien sera nettement moins linéaire.
On retrouve la trame "habituelle" de Shimazaki qui s'attarde sur un personnage et ramène les souvenirs, les destins croisés, et les réponses aux interrogations de Mitsuo. Il y a un suspense intense à la fin -qui n'est pas si lisse que l'on pourrait finalement le croire-. Il y a nos conceptions de la vie, en abordant le sujet des maisons closes et de ces femmes qui y travaillent et leur place au sein de la société japonaise; notre évolution, et la réalisation de nos rêves de jeunesse; l'amour toujours, son expression et sa beauté fragile.
L'écriture de Shimazaki est toujours gracieuse, mélodieuse, et cela se lit d'une traite. On est immergés par l'histoire et on se retrouve nous aussi au croisement des rues et des fleurs qui s'épanouissent...
Je suis impatiente de lire la suite, afin de savoir le devenir de Mitsuo, Mitsuko, et si l'azami (le chardon) va renaître...
"Ce soir encore, ton oreiller est baigné de larmes.
A qui rêves-tu? Viens, viens vers moi.
Je m'appelle Azami. Je suis la fleur qui berce la nuit.
Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est loin encore."
Ma note: 8/10
Invité- Invité
Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Terminé ce premier roman. Sans surprise, j'apprécie toujours ces cours romans japonais si bien construits, poétiques.
Anaïs a écrit :
Y a-til eu une suite ? Je suis également impatiente de la lire Anaïs
Anaïs a écrit :
Je suis impatiente de lire la suite, afin de savoir le devenir de Mitsuo, Mitsuko, et si l'azami (le chardon) va renaître...
Y a-til eu une suite ? Je suis également impatiente de la lire Anaïs
Invité- Invité
Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Mon ressenti
Il se dégage toujours une grande poésie et tendresse dans les livres de cette autrice alors qu’elle aborde des sujets délicats que traversent de nombreuses familles et couples.
Un couple sans histoire, des parents exemplaires, une vie qui roule peut-être un peu trop. Les enfants grandissent, le temps passe et sans que l’on s’en aperçoive, nous avons laissé certains de nos rêves à la porte faute de temps, faute de force pour les réaliser…
Il suffit parfois de pas grand-chose pour que les choses nous apparaissent d’un seul coup autrement : une odeur, une impulsion, un vieux camarade et tout revient. Mais que suis-je devenu(e) ? Suis-je si dissemblable de mon moi d’il y a 20 ans ? Alors, qu’est-ce que j’attends pour changer ou faire un pas de côté ?
A découvrir
Il se dégage toujours une grande poésie et tendresse dans les livres de cette autrice alors qu’elle aborde des sujets délicats que traversent de nombreuses familles et couples.
Un couple sans histoire, des parents exemplaires, une vie qui roule peut-être un peu trop. Les enfants grandissent, le temps passe et sans que l’on s’en aperçoive, nous avons laissé certains de nos rêves à la porte faute de temps, faute de force pour les réaliser…
Il suffit parfois de pas grand-chose pour que les choses nous apparaissent d’un seul coup autrement : une odeur, une impulsion, un vieux camarade et tout revient. Mais que suis-je devenu(e) ? Suis-je si dissemblable de mon moi d’il y a 20 ans ? Alors, qu’est-ce que j’attends pour changer ou faire un pas de côté ?
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Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Merci pour cette découverte : j'ai regardé sur le site de la médiathèque, ils ont les trois séries de romans. Je vais les mettre sur ma pile à lire.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
une auteure à découvrir Elea
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Je vais l'intégrer dans le challenge suivi d'auteurs même, car j'ai le sentiment que cela va me plaire. Je trouve les photos de couvertures très attirantes en plus, et j'aime ce principe de personnages communs aux livres, mais approfondis sous un angle différent dans chaque (si j'ai bien compris).
Je lirai le premier d'une série, pour voir si la curiosité me pousse à lire la suite, et je verrai alors pour lire tout. L'occasion fait le larron : ils sont tous à la médiathèque, et disponibles.
Je lirai le premier d'une série, pour voir si la curiosité me pousse à lire la suite, et je verrai alors pour lire tout. L'occasion fait le larron : ils sont tous à la médiathèque, et disponibles.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
commence alors par le poids des secrets, Elea. Les couvertures des livres sont en effet choisies avec soin puisqu'elles expliquent le titre de façon très poétique. Belle découverte de cette autrice
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Pinky a écrit:commence alors par le poids des secrets, Elea. Les couvertures des livres sont en effet choisies avec soin puisqu'elles expliquent le titre de façon très poétique. Belle découverte de cette autrice
Merci pour ce conseil : je me demandais justement par quelle série commencer.
Je remarque que la 1ère présentation date de 2015 - je n'avais jamais entendu parler d'elle. J'aime la littérature japonaise, mais je connaissais peu d'auteurs, et une seule femme, Yoko Ogawa.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
au plaisir de te lire sur ces séries
Pinky- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Finalement, j'ai commencé par ce que j'avais lu ici, à savoir Azami. Il est étonnant du reste pour moi de constater que les trois séries complètes sont présentes à la médiathèque - tant mieux !
J'ai dévoré très vite ce court roman, d'une écriture limpide et directe, sans fioritures, à coup de phrases brèves et de notations précises, très visuelles, qui adopte le point de vue du personnage, Mitsuo, un homme de 36 ans, rédacteur dans une revue.
Celui-ci, entrainé par un ancien camarade de classe, Gorô Kida, à présent PDG du prestigieux groupe de vente de spiritueux Kida, l'accompagne dans un bar sélect, le X, un soir où ils sont tous deux en célibataires. Ils y voient, de loin, la belle Mitsuko, entraîneuse dans ce bar, et très prisée par les clients intellectuels.
Au fil des jours, Mitsuo se souvient, et devient obsédé par l'idée de revoir Mitsuko, qui était son premier amour (secret) d'enfance. Il l'associe à une chanson nostalgique sur la fleur d'azami, le chardon - car lorsqu'elle était enfant, elle ne cherchait pas à se lier et restait très solitaire. Elle n'était pas d'un abord facile. A la faveur du hasard, un peu aidé (en se renseignant et en traînant dans le quartier où elle travaille), Mitsuo réussit à l'approcher et entame avec elle une liaison passionnée, négligeant ce faisant sa femme, qu'il aime encore, mais avec qui il forme un couple sexless depuis 3 ans, avec deux enfants...
Ce roman me semble restituer une sorte de quintessence de la vie quotidienne japonaise, je m'y suis sentie très à l'aise, comme si je connaissais déjà ces quartiers, ces modes de vie. L'écriture simple et directe rend les détails réels très accessibles, et les pensées ou sentiments des personnages parlent au coeur. J'ai trouvé ainsi très facile de ressentir les émotions de Mitsuo, le tout sans avoir envie de juger, avec un fort sentiment de l'individualité et des motivations privées des personnages. J'en arrive à me demander pourquoi je n'ai pas voté pour "coup de coeur"... Peut-être parce que j'ai envie d'en découvrir plus, et de voir si l'intérêt se maintient d'un livre sur l'autre. Il se pourrait toutefois bien que mon appréciation évolue vers "coup de coeur".
Extrait :
"Je vois l'escalier en métal, caché par un grand kaki. Très doucement, je monte et pousse la porte. J'entends le bruit du climatiseur. Un chat vient vers moi en miaulant. Je remarque une paire de petits souliers bleus de garçon. La même pointure que ceux de mon fils.
Mitsuko m'accueille dans le vestibule. Elle porte une tunique beige avec une ample encolure. Le visage sans fard. Les cheveux relevés en chignon, sans frange sur le front. Simple, comme au café M. Nous nous regardons quelques secondes sans un mot.
- Désolé de te déranger si tard.
Elle me tend une paire de pantoufles :
- Mets-les.
En la suivant, j'aperçois quelques mèches de cheveux noirs tombant sur sa nuque blanche. Le contraste des deux couleurs me rappelle une fois de plus une belle sensuelle dans un ukiyo-e [estampes de l'époque d'Edo - ce qu'on appelait au temps d'Hokusai la "peinture du monde flottant"]. Je sens une odeur de savon. Elle entre dans la cuisine. Son chat la suit tranquillement." (page 75-76)
L'évocation est pleine d'une belle et douce sensualité, et il est saisissant que Mitsuo soit d'autant plus attiré par Mitsuko qu'elle lui apparaît naturelle - cela me donne l'impression qu'il l'aime vraiment...
J'ai dévoré très vite ce court roman, d'une écriture limpide et directe, sans fioritures, à coup de phrases brèves et de notations précises, très visuelles, qui adopte le point de vue du personnage, Mitsuo, un homme de 36 ans, rédacteur dans une revue.
Celui-ci, entrainé par un ancien camarade de classe, Gorô Kida, à présent PDG du prestigieux groupe de vente de spiritueux Kida, l'accompagne dans un bar sélect, le X, un soir où ils sont tous deux en célibataires. Ils y voient, de loin, la belle Mitsuko, entraîneuse dans ce bar, et très prisée par les clients intellectuels.
Au fil des jours, Mitsuo se souvient, et devient obsédé par l'idée de revoir Mitsuko, qui était son premier amour (secret) d'enfance. Il l'associe à une chanson nostalgique sur la fleur d'azami, le chardon - car lorsqu'elle était enfant, elle ne cherchait pas à se lier et restait très solitaire. Elle n'était pas d'un abord facile. A la faveur du hasard, un peu aidé (en se renseignant et en traînant dans le quartier où elle travaille), Mitsuo réussit à l'approcher et entame avec elle une liaison passionnée, négligeant ce faisant sa femme, qu'il aime encore, mais avec qui il forme un couple sexless depuis 3 ans, avec deux enfants...
Ce roman me semble restituer une sorte de quintessence de la vie quotidienne japonaise, je m'y suis sentie très à l'aise, comme si je connaissais déjà ces quartiers, ces modes de vie. L'écriture simple et directe rend les détails réels très accessibles, et les pensées ou sentiments des personnages parlent au coeur. J'ai trouvé ainsi très facile de ressentir les émotions de Mitsuo, le tout sans avoir envie de juger, avec un fort sentiment de l'individualité et des motivations privées des personnages. J'en arrive à me demander pourquoi je n'ai pas voté pour "coup de coeur"... Peut-être parce que j'ai envie d'en découvrir plus, et de voir si l'intérêt se maintient d'un livre sur l'autre. Il se pourrait toutefois bien que mon appréciation évolue vers "coup de coeur".
Extrait :
"Je vois l'escalier en métal, caché par un grand kaki. Très doucement, je monte et pousse la porte. J'entends le bruit du climatiseur. Un chat vient vers moi en miaulant. Je remarque une paire de petits souliers bleus de garçon. La même pointure que ceux de mon fils.
Mitsuko m'accueille dans le vestibule. Elle porte une tunique beige avec une ample encolure. Le visage sans fard. Les cheveux relevés en chignon, sans frange sur le front. Simple, comme au café M. Nous nous regardons quelques secondes sans un mot.
- Désolé de te déranger si tard.
Elle me tend une paire de pantoufles :
- Mets-les.
En la suivant, j'aperçois quelques mèches de cheveux noirs tombant sur sa nuque blanche. Le contraste des deux couleurs me rappelle une fois de plus une belle sensuelle dans un ukiyo-e [estampes de l'époque d'Edo - ce qu'on appelait au temps d'Hokusai la "peinture du monde flottant"]. Je sens une odeur de savon. Elle entre dans la cuisine. Son chat la suit tranquillement." (page 75-76)
L'évocation est pleine d'une belle et douce sensualité, et il est saisissant que Mitsuo soit d'autant plus attiré par Mitsuko qu'elle lui apparaît naturelle - cela me donne l'impression qu'il l'aime vraiment...
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Je n'ai jamais été fan de littérature japonaise mais là j'ai été conquise par cette autrice et ses courts romans tellement délicats, emplis de tendresse et qui se lise d'une traite.
J'ai lu également Hôzuki et je m'apprête à lire Suisen racontant je pense la vie de Gorô rencontré dans Azami et personnage peu sympathique.
Très belle découverte... à suivre...
J'ai lu également Hôzuki et je m'apprête à lire Suisen racontant je pense la vie de Gorô rencontré dans Azami et personnage peu sympathique.
Très belle découverte... à suivre...
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Re: [Shimazaki, Aki] Azami
Ah super ! Je suis contente qu'il t'aient plu. D'un côté c'est très japonais, dans l'évocation de la vie quotidienne, des traditions, de l'écriture japonaise, mais en même temps, c'est universel dans sa sobriété et simplicité.
elea2020- Grand sage du forum
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