[Wellenstein, Aurélie] Le Roi des Fauves
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[Wellenstein, Aurélie] Le Roi des Fauves
[Wellenstein, Aurélie] Le Roi des Fauves
Titre] : Le Roi des Fauves.
Auteur :Aurélie Wellenstein.
Editeur : Scrinéo.
Nombre de pages : 285 pages.
Date de parution [/b]: Mai 2015.
ISBN : 978-2-3674-0302-1.
Quatrième de couverture :
Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leurs corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.
Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d'hier devront rester forts et soudés pour lutter contre les autres... et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même ?
Avis et commentaires :
En découvrant ce livre et sa quatrième de couverture, j’ai eu peur que tout soit dit et que ma lecture en serait gâchée mais il faut reconnaître qu’il n’en est rien.
Si le décor est bien planté, l’histoire en elle-même offre de nombreuses surprises, un sens narratif certain et une imagination à toute épreuve.
Le lecteur se voit ainsi propulsé dans un monde où deux univers perdurent, celui des humains où quelques puissants aidés par des sorciers aux puissants maléfices pensent régenter tout et chacun et celui plus obscur où tout un bestiaire (des êtres mi humains / mi - bêtes ou berserkirs) des plus « riches » mais à l’origine sordide est condamné à subir et à ne penser qu’à survivre, fruit des manipulations génétiques des humains, le plus souvent des bannis pour des délits véniels.
Une amitié ouvre le bal de ce roman jeunesse, mixant jeunes amis sincères mais aussi amours naissants, celle de notre trio de héros ; Ivan, Oswald, tous les deux amoureux transis de Kaya. Alors que leur famille et leur village sont condamnés à une famine et à une misère noire, les seigneurs de leur terre, vivent repus de bienfaits et interdisent la chasse ou le braconnage dans leur forêt giboyeuse, notre trio va avoir la mauvaise idée de transgresser tout cela et ainsi se trouver dans le piège que leur tend le jeune hobereau local et sa monstrueuse créature berserkir. En état de légitime défense mais du mauvais côté de cette société misérable, ils sont pris et condamnés.
Les caractères de ces personnages déjà bien trempés, la profondeur de leur lien, tout est chamboulé et sous la férule d’Ivar, ils vont devoir se plonger dans une fuite éperdue et mettre ainsi à l’épreuve leur amitié pour tenter de lutter contre la transformation monstrueuse qui s’opère en eux et de trouver allié, voire l’être qui arriverait à leur conserver une certaine humanité. Ivar, leader de l’équipe, sous l’emprise de voix contradictoires qui semblent lui promettre rémission et son contraire (notamment celle d’un mystérieux Roi des Fauves) et sous celle du ver qui le fait muter. Encore adolescent il devra pour cela renoncer à beaucoup de ses fondamentaux, tenter l’impossible pour briser le délai très court de sa mutation comme de celle de ses compères, eux-mêmes en profonde mutation, tenter de trouver la meilleure issue possible. Combat contre tous, contre un destin implacable, stratégie de vie, combats et violences vont émailler ce récit dans une première partie, tout au long de la quête du Roi Fauve et de sa cour des horreurs (pour le coup). Les images délivrées sont fortes, très visuelles et toujours bien rendues par le rythme de rédaction et des bouleversements continus.
La seconde partie de ce roman est consacrée à l’apparition de nouveaux pouvoirs magiques chez Ivar, à une succession de trahisons et de mensonges, à l’éclatement de ce trio pour ne se focaliser que sur le combat interne et le développement d’une certaine maîtrise de la bête qui l’habite et des ses pouvoirs. Allier son humanité, une certaine puissance, un renoncement au plus sacré, à la bestialité qui le déforme et le mute, c’est tout l’enjeu que va suivre Ivar pour une fin inopinée, inattendue et toujours autant de rythme et d’illustrations très fortes dans la narration d’Aurélie Wellenstein.
Un vrai moment d’évasion et une véritable surprise pour moi. Livre que je recommande donc.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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