[Léveillé-Trudel, Juliana] Nirliit

Titre: Nirliit
Auteure: Juniana Léveillé-Trudel
Éditeur: Éditions La Peuplade
Genre: Roman
Époque contemporaine
184 pages
ISBN 978-2-924519-07-03


Quatrième de couverture


Mon avis


Citations

"Chips, Pepsi, cigarettes. Les éléments essentiels de la diète inuite."

"... des fois quatorze ans et déjà fanées les jolies roses du Nord."


(Juliana Léveillé-Trudel, "Nirliit")

Merci pour ton avis

[Léveillé-Trudel, Juliana]
Nirliit
Editions La Peuplade octobre 2015
ISBN 978 2 924519 07 3
174 pages
Quatrième de couverture
Une jeune femme du Sud qui, comme les oies, fait souvent le voyage jusqu’à Salluit, parle à Eva, son amie du Nord disparue, dont le corps est dans l’eau du fjord et l’esprit, partout. Le Nord est dur – « il y a de l’amour violent entre les murs de ces maisons presque identiques » – et la missionnaire aventurière se demande « comment on fait pour guérir son cœur ». Elle s’active, s’occupe des enfants qui peuplent ses journées, donne une voix aux petites filles inuites et raconte aussi à Eva ce qu’il advient de son fils Elijah, parce qu’il y a forcément une continuité, une descendance, après la passion, puis la mort.

Mon avis
Nirliit, ce très beau roman ou l’auteure narratrice s’adresse à Eva et de ce fait, nous fait découvrir le Nunavik et la beauté du Nord du Québec, la vie y est impitoyable et rude, alors qu’elle y retourne chaque année pour y refaire le plein d’amour et de rencontres. Que deviennent les Inuits face aux durs réalités de ce Nord froid ? Personnellement c’est la découverte d’un peuple dans toute sa réalité, de l’alcool qui console ou qui aide, alors que la drogue ne manque pas. Quelle belle littérature que nous fait partager Juliana Léveillé-Trudel avec un récit d’amour et d’amitié, ne s’éloignant pourtant pas de la réalité lorsqu’on sent sa révolte face à la violence, à ces âmes vouées à l’échec lorsqu’elle sortent de l’enfance, à cet âge ou tout devrait rester pur et naïf, c’est le sexe et la prostitution, très jeunes elles deviennent mères , ne savent quoi faire des enfants qui deviennent des êtres aux âmes abîmées bien avant l’adolescence, d’ailleurs ceux-ci appartiennent à tout le monde dans le village. Ce roman est écrit avec amour pour nous faire partager toute la beauté froide du Nord avec sa splendeur majestueuse, m’a fait ressentir des émotions fortes et saisissantes pendant ces quelques heures de lecture qui furent pour moi, un grand bonheur et est un grand coup de coeur...5/5

Mon avis

« Vous autres les Blancs, vous êtes obsédés par le temps. »

Nirliit est un livre qui prend le temps, qui parle au cœur autant qu’à la tête, qui se laisse découvrir et qu’il faut apprivoiser. Avec une écriture particulière, percutante, emplie de poésie, l’auteur nous plonge dans le monde inuit, ceux qui là-bas dans le Grand Nord canadien, vivent de peu comme ils peuvent avec les moyens du bord, oubliés de tous. Car tout n’est pas rose là-bas, la violence, l’alcool, la pauvreté sont présents mais il y a aussi de rares beaux moments et de magnifiques rencontres.

C’est ce qui s’est passé entre la narratrice et Eva. Celle qui conte vient tous les ans, passer quelques semaines dans ce lieu pour aider, vivre avec et au milieu des autochtones, offrir un peu de son aide, de son temps. Cette fois-ci quand elle revient, Eva n’est plus. Elle a disparu. Alors, elle revit leur amitié, leurs liens tout en revisitant l’histoire de ce peuple, du quotidien difficile.

Ce roman est un cri d’amour, un cri de détresse aussi … L’auteur nous plonge dans la tourmente avec des mots forts, du rythme puis elle pose un peu plus son phrasé pour évoquer son amie. La réalité des faits est cash, on la prend en pleine face. Mais on sent également que son cœur vibre lorsqu’elle écrit et par écho le nôtre vibre à l’unisson. Une belle lecture.

Cassiopée a écrit:Mon avis

« Vous autres les Blancs, vous êtes obsédés par le temps. »

Nirliit est un livre qui prend le temps, qui parle au cœur autant qu’à la tête, qui se laisse découvrir et qu’il faut apprivoiser. Avec une écriture particulière, percutante, emplie de poésie, l’auteur nous plonge dans le monde inuit, ceux qui là-bas dans le Grand Nord canadien, vivent de peu comme ils peuvent avec les moyens du bord, oubliés de tous. Car tout n’est pas rose là-bas, la violence, l’alcool, la pauvreté sont présents mais il y a aussi de rares beaux moments et de magnifiques rencontres.

C’est ce qui s’est passé entre la narratrice et Eva. Celle qui conte vient tous les ans, passer quelques semaines dans ce lieu pour aider, vivre avec et au milieu des autochtones, offrir un peu de son aide, de son temps. Cette fois-ci quand elle revient, Eva n’est plus. Elle a disparu. Alors, elle revit leur amitié, leurs liens tout en revisitant l’histoire de ce peuple, du quotidien difficile.

Ce roman est un cri d’amour, un cri de détresse aussi … L’auteur nous plonge dans la tourmente avec des mots forts, du rythme puis elle pose un peu plus son phrasé pour évoquer son amie. La réalité des faits est cash, on la prend en pleine face. Mais on sent également que son cœur vibre lorsqu’elle écrit et par écho le nôtre vibre à l’unisson. Une belle lecture.

Merci pour ton avis Cassiopée, j'ai hâte de le découvrir mais j'ai déjà pas mal de choses en cours...