[Cyrulnik, Boris] Les vilains petits canards

Titre : Les Vilains Petits canards
Auteur : Boris Cyrulnik
Pages : 278
Éditions Odile Jacob


Quatrième de couverture :

Maria Callas, «la divine», la voix du siècle s'il ne devait en rester qu'une, fut une petite fille dépérissant de carences affectives dans un dépôt d'enfants immigrés de New York...
Barbara, meurtrie par un viol paternel et persécutée pendant la guerre, a su chanter sa vie et chacun la fredonne...
Georges Brassens, mauvais garçon, dut à son professeur de troisième la découverte de la poésie qui donna une autre issue à sa révolte...
Ces cas de résilience sont célèbres. Mais Boris Cyrulnik décrit ici ce que pourrait être chacun d'entre nous. Il nous montre comment ce processus se met en place dès la petite enfance, avec le tricotage des liens affectifs puis l'expression des émotions.


Commentaire :

J'ai adoré ce livre emprunté à la bibliothèque des Sciences Humaines de Bordeaux. L'auteur est l'inventeur du concept de résilience (phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression. La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse). Il a lui-même eu une enfance extrêmement difficile et s'en est remarquablement sorti. Un grand message d'espoir, qui ne se détache pas du pragmatisme.

Bonjour,

J'ai lu ce livre et il peut nous apprendre à s'interroger sur soi-même mais aussi à se faire une idée de la souffrance de certaines personnes.
Un beau livre.
J'en ai lus pas mal de cet Auteur et comme vous dites, il est le père de la résilience ...

oui Mélusine, j'ai beaucoup aimé ce livre aussi, Mr Cyrulnik est un grand monsieur, clair et simple... Oui il est le père du concept de résilience...

merci Sylbao de ta critique

On l'aura donc compris : Cyrulnik est le père de la résilience. lol !
Dis-donc Pinky, c'est moiii qui ai posté la critique, d'abord !

désolé Sylbao, j'ai fait un raccourci... je te remercie de me le rappeler...

Merci à toi pour ta critique Sylbao

 Puisque tout le monde parle en choeur ( ou presque   ) de résilience je conseille chez Odile Jacob, toujours, Parler d'amour au bord du gouffre qui est l'ouvrage initiateur de ce concept;
Un livre clair, fondé sur les exemples anonymes, analysés;
C'est troublant, car, chacun de nous - même heureux, même ayant eu un passé heureux- se reconnaît au moins une fois, dans cette "libération de soi" soudaine, au gré d'un évènement anodin qui nous délivre d'une souffrance; même, parfois, d'une souffrance méconnue, ou inconsciente;
Soudain, un jour dans notre vie, se passe quelque chose qui nous libère d'un fardeau, d'une entrave, d'un mal; et nous avons été libéré d'un traumatisme, même petit;
A lire, vraiment;
Si il ne se trouve personne d'ici là, je ferai une fiche sur ce livre;

Lu je pense quand il est sorti, ou peu après, je l'avais trouvé très intéressant. Le concept de résilience était nouveau pour moi à l'époque, du moins en tant que terme (parce que l'idée qu'on peut trouver la ressource en soi de surmonter n'importe quoi précède l'invention du mot résilience). Il était positif, il donnait de l'espoir aux victimes de traumatismes divers.
Par contre j'ai trouvé que dans ses livres suivants il se répétait et j'ai décroché.