[Laberge, Marie] Ceux qui restent
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[Laberge, Marie] Ceux qui restent
[Laberge, Marie] Ceux qui restent
[Laberge, Marie]
Ceux qui restent
Editions Stock 5 mai 2016
ISBN 9782764429709
Quatrième de couverture
Combien de gens sont touchés, atteints en plein cœur quand quelqu’un se suicide?? Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent??
Personne n’en sort indemne. Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain.
Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose.
La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte.
Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.
Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine?; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.
Mon avis
Marie Laberge a écrit un roman intense et nullement larmoyant, tournant autour d’un sujet sensible, le suicide d’un proche. Des personnages tels que Mélanie restant seule avec Stéphane, son petit garçon, Charlène la barmaid, une femme de caractère et maîtresse de Sylvain, la folie de Muguette la mère de Sylvain, Vincent le grand-père au grand cœur, qui ne se console pas de la mort de son fils, et bien d’autres. Chacun exprime son ressenti, très vite remplacé par la vie de tous les jours et des années passant. Pourtant Sylvain, cet homme de vingt-neuf, qui sans doute n’en pouvait plus de vivre, a mis fin à ses jours, ne laissant que des regrets et des interrogations pour ceux qui restent et qui savent qu’ils ne redonneront pas la vie au disparu. Ce sujet est vite épuisé dans l’histoire des personnages, dont certains m’ont parus assez médiocres, je n’ai pas aimé les non-dits et les mensonges, ni la voie ou Stephane s’est engagé, je ne comprends pas pourquoi l’auteur a mis tant de légèreté autour de ce sujet pourtant sérieux. Bien sûr, il faut continuer à vivre, même si on ressent de la culpabilité pour n’avoir pas vu venir le drame car personne n’a pu déceler des signes de détresse chez Sylvain. J’ai aimé les réflexions intéressantes de Vincent….Quelle chose étrange que la vie humaine, que l’être humain et ses forces….Et pourtant c’est la vie tout simplement ! Cela n’empêchera pas ceux qui restent de crier leur désespoir, leur incompréhension et cependant de continuer de vivre. L’amitié, le délabrement mental de la mère de Sylvain, l’amour et les réflexions de Vincent en font tout de même un très bon roman. 4,5/5
Ceux qui restent
Editions Stock 5 mai 2016
ISBN 9782764429709
Quatrième de couverture
Combien de gens sont touchés, atteints en plein cœur quand quelqu’un se suicide?? Combien de blessures sont infligées à ceux qui restent??
Personne n’en sort indemne. Charlène, Vincent, Mélanie, Stéphane, Muguette… tous brisés, freinés dans leur vitalité par la mort brutale de Sylvain.
Chacun réagit à sa façon. Chacun se bat comme il peut, avec les armes dont il dispose.
La violence du geste suicidaire se répercute longtemps dans leur existence. Mais la vie est forte, très forte.
Roman d’action empreint d’émotion, de réflexions sur la vie, roman d’une profonde humanité, Ceux qui restent fait entendre des personnages puissants et attachants. Malgré la dureté des faits évoqués, ce roman est avant tout centré sur ceux dont on parle si peu et qu’on laisse seuls devant l’innommable et l’insupportable. Parce que, si souvent, la société s’attarde au geste plutôt qu’à ceux qui doivent vivre avec.
Depuis quarante ans, Marie Laberge sonde les profondeurs de l’âme humaine?; avec ce roman déchirant, sa plume maîtrisée atteint un degré de maturité et de sensibilité inégalé.
Mon avis
Marie Laberge a écrit un roman intense et nullement larmoyant, tournant autour d’un sujet sensible, le suicide d’un proche. Des personnages tels que Mélanie restant seule avec Stéphane, son petit garçon, Charlène la barmaid, une femme de caractère et maîtresse de Sylvain, la folie de Muguette la mère de Sylvain, Vincent le grand-père au grand cœur, qui ne se console pas de la mort de son fils, et bien d’autres. Chacun exprime son ressenti, très vite remplacé par la vie de tous les jours et des années passant. Pourtant Sylvain, cet homme de vingt-neuf, qui sans doute n’en pouvait plus de vivre, a mis fin à ses jours, ne laissant que des regrets et des interrogations pour ceux qui restent et qui savent qu’ils ne redonneront pas la vie au disparu. Ce sujet est vite épuisé dans l’histoire des personnages, dont certains m’ont parus assez médiocres, je n’ai pas aimé les non-dits et les mensonges, ni la voie ou Stephane s’est engagé, je ne comprends pas pourquoi l’auteur a mis tant de légèreté autour de ce sujet pourtant sérieux. Bien sûr, il faut continuer à vivre, même si on ressent de la culpabilité pour n’avoir pas vu venir le drame car personne n’a pu déceler des signes de détresse chez Sylvain. J’ai aimé les réflexions intéressantes de Vincent….Quelle chose étrange que la vie humaine, que l’être humain et ses forces….Et pourtant c’est la vie tout simplement ! Cela n’empêchera pas ceux qui restent de crier leur désespoir, leur incompréhension et cependant de continuer de vivre. L’amitié, le délabrement mental de la mère de Sylvain, l’amour et les réflexions de Vincent en font tout de même un très bon roman. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Laberge, Marie] Ceux qui restent
CEUX QUI RESTENT
Roman édité chez Pocket en mai 2017
576 pages
Résumé
Ceux qui restent sont ceux que Sylvain a laissés quand il s'est donné la mort.
Ce fut un geste soudain et, comme on dit, personne ne l'avait vu venir. Certains se le reprochent. D'autres lui parlent encore. Tous sont marqués à jamais, au fer rouge de son absence. Son père, auquel le silence des arbres a offert un refuge. Sa femme et son fils élevé dans le mensonge d'un amour étouffant. Sa maîtresse, qui a trop de feu en elle, trop de chair, trop de tout, pour laisser la mort avoir le dernier mot. Et assez de lumière pour guider ceux qui veulent vers la seule issue du deuil : la vie.
" Un texte puissant. " Claire Julliard – L'Obs
" Remarquable. " Alice Ferney – Le Figaro littéraire
Mon ressenti
C’est un livre coup de poing. Ce qui démarre dans la peine, le suicide d’un fils, d’un mari ou d’un amant, est une autopsie des sentiments de ceux qui restent après un suicide, un véritable hymne à la vie.
J’ai été touchée par chacun des personnages qui sont à des places différentes : d’abord les parents, puis la femme, le fils et enfin l’amante. Chacun à leur manière évoque leur incompréhension, leur colère, leur désespoir. Chacun va devoir se reconstruire malgré tout, car la vie continue.
Cet acte non expliqué, cet acte choisi a des répercussions indélébiles sur tous et sur les choix qu’ils vont faire pour avancer.
Petit à petit, pour faire son deuil, Vincent, Mélanie-Lyne, Stéphane, Charlène vont se dévoiler, découvrir dans l’adversité leur véritable nature.
Un magnifique roman écrit dans l’intimité de ceux qui vivent qui nous livrent tout leur humanité.
Un coup de cœur
A découvrir
Roman édité chez Pocket en mai 2017
576 pages
Résumé
Ceux qui restent sont ceux que Sylvain a laissés quand il s'est donné la mort.
Ce fut un geste soudain et, comme on dit, personne ne l'avait vu venir. Certains se le reprochent. D'autres lui parlent encore. Tous sont marqués à jamais, au fer rouge de son absence. Son père, auquel le silence des arbres a offert un refuge. Sa femme et son fils élevé dans le mensonge d'un amour étouffant. Sa maîtresse, qui a trop de feu en elle, trop de chair, trop de tout, pour laisser la mort avoir le dernier mot. Et assez de lumière pour guider ceux qui veulent vers la seule issue du deuil : la vie.
" Un texte puissant. " Claire Julliard – L'Obs
" Remarquable. " Alice Ferney – Le Figaro littéraire
Mon ressenti
C’est un livre coup de poing. Ce qui démarre dans la peine, le suicide d’un fils, d’un mari ou d’un amant, est une autopsie des sentiments de ceux qui restent après un suicide, un véritable hymne à la vie.
J’ai été touchée par chacun des personnages qui sont à des places différentes : d’abord les parents, puis la femme, le fils et enfin l’amante. Chacun à leur manière évoque leur incompréhension, leur colère, leur désespoir. Chacun va devoir se reconstruire malgré tout, car la vie continue.
Cet acte non expliqué, cet acte choisi a des répercussions indélébiles sur tous et sur les choix qu’ils vont faire pour avancer.
Petit à petit, pour faire son deuil, Vincent, Mélanie-Lyne, Stéphane, Charlène vont se dévoiler, découvrir dans l’adversité leur véritable nature.
Un magnifique roman écrit dans l’intimité de ceux qui vivent qui nous livrent tout leur humanité.
Un coup de cœur
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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