[Maupin, Armistead] Chroniques de San Francisco - Tome 7: Michael Tolliver est vivant

Chroniques de San Francisco (épidode 7) : Michael Tolliver est vivant



295 pages édité chez points en avril 2009

Résumé

Aujourd'hui, Michael Tolliver est plus vivant que jamais. Il a rencontré l'amour, et mène une vie heureuse au côté de son jeune mari. Mais la maladie ressurgit, et Michael doit choisir entre les deux femmes de sa vie : ira-t-il au chevet de sa mère biologique, qui refuse depuis toujours son homosexualité, ou choisira-t-il San Francisco et Anna, sa mère spirituelle, qui souffre et réclame sa présence ?

Biographie de l'auteur
Armistead Maupin, né à Washington en 1944, a passé sa jeunesse dans le sud des Etats-Unis avant d'emménager à San Francisco, ville où il a écrit les célèbres Chroniques de San Francisco. Il est également l'auteur d'Une voix dans la nuit, disponible en Points.

Mon avis

Il faut lire les chroniques de San Francisco  :les 6 épisodes, se lisent rapidement, ce sont des bonbons que l'on déguste. Imaginer, des locataires qui se découvrent, deviennent copains et amis, se soutiennent et traversent la vie : c'est un hymne à la jeunesse, à nos envies de fraternité, c'est le temps de toutes les découvertes, des excès, des rencontres... bref de la vie. Le lecteur passe du rire aux larmes... beaucoup d'humour, de sujet décapant, une vision du monde, de l'amour, de l'amitié, des hétéro et des homos, des choses illicites (mais  0001 )... bref, venez découvrir le monde des chroniques de San Francisco... c'est vous, c'est moi, c'est nous dans nos années 20 et 30 ans...

Le 7 ème épisode... et bien c'est bof ! Attention ce n'est encore une fois que mon avis... le héros de ce livre est vieillissant, il est devenu plus que sérieux... il a fait un virage à 90°, je ne le reconnais pratiquement plus, il a perdu son humour incisif, sa joie de vivre.... (bref, je veux bien croire que nous vieillissons mais j'espère ne pas devenir comme ça     ), et puis surtout il y a le sida qui est passé par là, et qui a fait table rase d'idéaux, d'amis, d'une vision du monde insouciante...

Duexième point qui pêche pas mal, c'est les scènes de  corps à corps qui sont très nombreuses, alors que dans les autres épisodes, elles sont suggérées., deviennent plus du voyeurisme ou de la pornographie... sous couvert de morale ...

Les personnages sont autant attachants, mais il manque une dimension émotionnelle ... La mélancolie, la vieillessse de l'auteur peut être, ce roman semble auto-biographique !

bref, peut être qu'en fait je n'ai pas envie de voir, ce que je deviendrai un jour... mais je ne pense pas, j'espère vieillir en toute quiétude et conserver ma joie de vivre même si ma vision du monde ne peut qu'évoluer... devenir amère ou accariâtre, je ne pense pas... ou alors, il faudra m'eutanasier....  

Imagnisez le forum avec une Pinky Accarîatre et toute grise...      berk, berk!!!!    

Lisez les chroniques de San francisco ou  une voix dans la nuit... ce sont de bons bouquins...
Je ferai la critique d'une voie dans la nuit, plus tard...

j'y compte bien Francine

d'accord avec toi Sharon, je n'en garderai pas un souvenir mémorable ...

C'est fou, je partage entièrement votre avis, Pinky et Sharon...
Je n'aurais pas mieux exprimé que vous ce que j'ai ressenti à la lecture du tome 7.
Peut-être était-ce celui de trop...en même temps, on ne peut pas dire aux autres lecteurs de ne lire que les 6 premiers tomes...
Mais il est vrai que lorsque j'ai eu fini ma lecture (ça se lit vite mais il y a quand-même 7 volumes), je me sentais un peu "endeuillée" tant je m'étais attachée à tous les personnages.
Un très bon souvenir!!

Mes impressions :

Michael Tolliver est vivant est le septième opus de la série des Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin. Cependant, ce roman est différent des autres car vingt années ont passées depuis. Je me doutais donc que l’ambiance serait moins portée sur le sexe, la fête, l’amour que dans les précédents tomes. Bien que le sixième se soit terminé sur une note plutôt triste.

Nous retrouvons donc toute la petite bande, 20 ans après. Des rides sont apparues et avec elles, une maturité. Et même une certaine sérénité. Finies les fêtes, les coucheries à droite et à gauche, l’insouciance de la jeunesse. Ce roman est donc plus calme mais tout aussi appréciable que les précédents. Pour ma part, il a même été plus facile de me reconnaître dans ce livre. Disons qu’ici, les thèmes sont proches de la majorité des gens. L’amour, l’amitié, la relation à la mère, la maladie. Tout le monde se retrouve dans un moment, dans un mot, un geste. Et puis, après plusieurs tomes, il faut avouer que l’on s’y accroche aux personnages. Ils ont leurs défauts, leurs qualités, tout comme nous. C’est agréable de les retrouver, comme lorsque l’on retrouve un ami perdu de vue depuis longtemps.

J’ai donc passé un moment très agréable. C’est intéressant de voir l’évolution des personnages. Lorsque l’on apprend à les connaître dans le premier tome, ils sont célibataires, mordent la vie à pleines dents et tentent de trouver leur chemin. Et dans ce tome, certains sont morts, d’autres sont malades et pourtant, ils portent en eux un grand calme. C’est un roman touchant où Michael va devoir faire un choix entre les deux seules femmes de sa vie. A un moment, on doute et pourtant le choix à faire est on ne peut plus simple. Il suivra son cœur, tout simplement.

Un dernier tome est sorti il y a quelques semaines, il s’intitule Mary-Ann en automne. Sachant qu’il s’agit du personnage que j’apprécie le moins, je ne sais pas si je lirais cette suite. Mais je pense que la curiosité l’emportera lorsqu’il sortira en poche.

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Voyager-en-lecture a écrit:C'est possible d'ajouter un sondage?

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PetitePrincesse a écrit:

Voyager-en-lecture a écrit:C'est possible d'ajouter un sondage?

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Je te remercie

j'avais lu toute la série avec enthousiasme , c'était il y a pas mal d'années et j'ai retrouvé les personnages avec plaisir un peu comme des amis que je l'aurais perdus de vue ....

Le dernier Mary-Ann en automne m'a paru meilleur et clôt (?) la chronique avec sérénité