Lecture commune de Mai / Juin 2016 : Voyage d'une parisienne à Lhassa d'A David-Néel

Voyage d'une parisienne à Lhassa
Auteur: Alexandra David-Néel

304 pages


Biographie de l'auteur


Née en 1868 à Saint-Mandé, près de Paris, décédée à Digne en 1969, Alexandra David-Néel s'embarque à 23 ans pour le Sri Lanka et ne cessera dès lors de sillonner l'Asie. Disciple du géographe Élisée Reclus, polyglotte, elle est tour à tour exploratrice, reporter et ethnologue au cours d'une longue pérégrination qui la mène de l'Inde au Tibet. Ses observations sont recueillies dans une trilogie qui paraît de 1926 à 1933, et dont le premier volet, Voyage d'une Parisienne à Lhassa, connaît un succès mondial. Mais son nom reste avant tout attaché à la divulgation d'un système de pensée et d'une spiritualité dont la profondeur se dérobait jusqu'alors au public occidental. Elle consacre ainsi plusieurs écrits – introductions générales ou romans initiatiques – au bouddhisme, parmi lesquels Le bouddhisme du Bouddha et Le lama aux cinq sagesses. Sa correspondance avec son mari, recueillie dans un Journal de voyage, restitue l'itinéraire d'une aventurière qui, au cours d'une existence centenaire, s'est imposée comme l'une des plus grandes dépositaires occidentales de la sagesse orientale.


Quatrième de couverture


1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du "pays des Neiges". Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'apparence d'une mendiante tibétaine! A une époque où personne ne parle de "raid", et encore moins quand il s'agit d'une femme, c'est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.04

j'ai beaucoup aimé cette histoire d’une femme extraordinaire, courageuse et déterminée à atteindre le but de son trajet à pied, pendant des mois d’errance, traversa les innombrables dangers pour atteindre Lhassa, la capitale interdite du Tibet. L’auteure avec modestie nous raconte son voyage d’une telle façon que moi lectrice, je me suis laissée emporter par mon imagination, me créant des images sur cette nature qu’elle nous dépeint si bien. Elle nous parle de sa peur, du froid, de la neige et de son arrivée à Lhassa en compagnie de son fils adoptif, de la terrible tempête qui les accompagne comme pour saluer son exploit. De sobres méditations en pathétiques émerveillements et cela accompagnés de suspense, d’humour et d’ironie pour aussi nous parler des coutumes et de la cordialité des paysans vivant isolés dans les montagnes. Un beau récit autobiographique d’une parisienne que j’ai lu comme un roman d’aventures. 4,5/5

Et bien moi ... j'ai été déçue, j'en attendais plus, je me faisait une joie de découvrir cette aventure, mais les répétitions des mêmes mésaventures m'ont perdu en chemin. L'écriture m'a semblé monotone.
Une superbe histoire personnelle pour l'auteure, mais qu'elle n'a pas réussit à me faire partager.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, une belle découverte pour moi qui ne connaissais pas cette auteure. J'ai eu peur, j'ai eu froid, j'ai souri à certaines des croyances de ce beau peuple tibétain, j'ai accompagné ces courageux voyageurs tout le long de cette longue route au rude climat, aux paysages grandioses

Je pense qu'il y aura d'autres lectures

Lecture globalement appréciée mais qui n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais. J'ai trouvé que c'était une lecture exigeante et dense car elle ne peut se résumer, je pense, au voyage d'Alexandra David-Neel qui pénètre, incognito, dans la cité de Lahassa, interdite aux étrangers et qui plus est, aux femmes.

C'est effectivement, un récit d'aventure prenant mais c'est aussi, un récit ethnologique et scientifique : Alexandra y raconte le peuple tibétain dans son quotidien, ses croyances, et ses coutumes dans toutes leurs diversités. Elle aborde également avec un certain détail le boudhisme, philisophie et religion qu'elle a par ailleurs adoptées. Elle évoque déjà la situation géopolitique compliquée du Tibet, entre la Chine, les colons anglais, la révolte de certains "Chefs" de spiritualité. Vous l'aurez compris, ce n'est pas une lecture "légère" : il y a beaucoup de notes de bas de pages, beaucoup de termes tibétains pour nous expliquer tout cela ce qui rend parfois la lecture difficile.

Il est vrai que j'ai ressenti des longueurs dans la lecture et puis, j'ai décidé de me focaliser uniquement sur l'aventure d'Alexandra David-Neel et de son compagnon Yongden, à travers les cimes enneigées qu'ils deoivent traverser, avec le souci permanent pour ADN de conserver son anonymat.

Lecture globalement appréciée et pour moi, un vrai coup de coeur pour cette aventurière, indépendante, à la volonté de fer et qui surtout, porte sur l'homme un regard tendre. POur moi, la jolie découverte c'est Alexandra David Neel.

Lu dans le cadre de la lecture commune de mai / juin 2016

Je ne vais pas tourner autour du pot : je n'ai pas aimé du tout.

L'auteure m'a été très vite antipathique, et comme Marie-Do, j'ai trouvé son histoire monotone, pourtant, ça devait être extraordinaire à vivre.

Le gros point positif, c'est que grâce à ce livre, j'ai pu répondre hyper vite à la question au camping "De quel pays Lhassa est-elle la capitale ?". J'ai ainsi impressionné du monde, au moins mes enfants

Je vote "pas apprécié" et si je n'avais été en train de vous faire le quiz, je n'aurais pas terminé.