[Sem-Sandberg, Steve] Les élus
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[Sem-Sandberg, Steve]
Les élus
Robert Laffont-Pavillons 18 août 2016
ISBN 978-2-221-14635-4
550 pages
Quatrième de couverture
Avec l’Anschluss (1938), Spiegelgrund, ancien hospice et hôpital psychiatrique, est devenu un centre pour enfants handicapés ou malades, mais aussi pour jeunes délinquants. En 1941, le pavillon numéro 9 abrite la maison de redressement. C’est là qu’en janvier arrive Adrian Ziegler. Il a une dizaine d’années et vient d’une famille d’origine tzigane socialement stigmatisée. Hannes Neubauer, un petit gars blond aux yeux bleus, atterrit lui aussi au pavillon 9, probablement abandonné par son père. Julius Becker a été condamné à la maison de redressement car ses parents se sont opposés au nazisme. Quant au jeune Jockerl, on ne sait rien de son passé. Dans un époustouflant ballet de voix tour à tour intérieures et extérieures, Adrian, Hannes, Julius et Jockerl témoignent de leur vie quotidienne dans un monde d’effroi. Leurs voix plongent dans le pavillon 9, où eux, les « asociaux », sont victimes d’abus tant physiques que moraux. Elles s’emparent du pavillon 17, où de temps à autre l’un d’eux est envoyé. Là, les « inéducables » sont soumis à des conditions d’existence proches de la torture avant d’être éventuellement supprimés. Dans ce lieu de l’enfer, les enfants tentent d’oublier la menace qui pèse sur eux : le pavillon 15, où l’on extermine les « indésirables » après leur avoir fait subir de terribles examens médicaux. Les paroles des jeunes victimes déroulent leur impuissance d’enfant, leur repli dans des zones très obscures d’eux-mêmes pour survivre, leur naufrage mental. Elles parlent de ces adultes dont ils sont entièrement dépendants, qui les torturent et les assassinent. Ces adultes, ce sont les médecins, ceux que l’histoire finira par juger : le docteur Illing, convaincu d’agir pour la science et pour le bien général, le docteur Türk, qui « s’est contentée d’obéir aux ordres du Reich », le docteur Gross…
Mon avis
C’est le 28 avril 2002, au cimetière central de Vienne que furent inhumés les restes des enfants retrouvés dans le sous-sol des salles d’autopsie de Steinhof, A cette époque quelques-uns des survivants sont toujours en contact. Pour résumer l’ensemble du document, il faut parler de Adrian qui fut adopté, cependant la mère adoptive ne le supporte que quelque temps, c’est pour cela qu’il échouera au centre pour enfants handicapés ou inadaptés. Suivront alors la vie de ces enfants, les sévices qu’ils subissent, la plupart d’entre eux termineront leur vie dans le pavillon 15 subissant d’horribles souffrances. Il y a eu aussi les infirmières qui ont obéi sans émotion aux directives les plus horribles. Arrive alors le procès avec les témoignages de survivants, Adrian, Julius, Hannes et Jokerl témoignent de leurs vécus dans cet enfer, ils parlent de ceux et celles qui les maltraitaient citant les noms des médecins assassins, des terribles perversions, de la mort de beaucoup d’enfants après avoir subi de terribles examens médicaux. C’est un ballet de voix dont certaines ne seront pas entendues, décrivant le Docteur Henriech Gross qui gardait des parties des cerveaux d’enfants dans du formol dont il se servit dans sa propre clinique, cet homme de 84 ans fut jugé au début du XXlème siècle, un peu tard à mon avis. Ce livre qui se termine sur le devenu de certains survivants est dur à lire, cependant intéressant car j’ignorais que cet asile avait existé à Vienne. Je pense que l’auteure a dû faire beaucoup de recherches documentaires pour écrire ce livre témoin….4,5/5
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Robert Laffont-Pavillons 18 août 2016
ISBN 978-2-221-14635-4
550 pages
Quatrième de couverture
Avec l’Anschluss (1938), Spiegelgrund, ancien hospice et hôpital psychiatrique, est devenu un centre pour enfants handicapés ou malades, mais aussi pour jeunes délinquants. En 1941, le pavillon numéro 9 abrite la maison de redressement. C’est là qu’en janvier arrive Adrian Ziegler. Il a une dizaine d’années et vient d’une famille d’origine tzigane socialement stigmatisée. Hannes Neubauer, un petit gars blond aux yeux bleus, atterrit lui aussi au pavillon 9, probablement abandonné par son père. Julius Becker a été condamné à la maison de redressement car ses parents se sont opposés au nazisme. Quant au jeune Jockerl, on ne sait rien de son passé. Dans un époustouflant ballet de voix tour à tour intérieures et extérieures, Adrian, Hannes, Julius et Jockerl témoignent de leur vie quotidienne dans un monde d’effroi. Leurs voix plongent dans le pavillon 9, où eux, les « asociaux », sont victimes d’abus tant physiques que moraux. Elles s’emparent du pavillon 17, où de temps à autre l’un d’eux est envoyé. Là, les « inéducables » sont soumis à des conditions d’existence proches de la torture avant d’être éventuellement supprimés. Dans ce lieu de l’enfer, les enfants tentent d’oublier la menace qui pèse sur eux : le pavillon 15, où l’on extermine les « indésirables » après leur avoir fait subir de terribles examens médicaux. Les paroles des jeunes victimes déroulent leur impuissance d’enfant, leur repli dans des zones très obscures d’eux-mêmes pour survivre, leur naufrage mental. Elles parlent de ces adultes dont ils sont entièrement dépendants, qui les torturent et les assassinent. Ces adultes, ce sont les médecins, ceux que l’histoire finira par juger : le docteur Illing, convaincu d’agir pour la science et pour le bien général, le docteur Türk, qui « s’est contentée d’obéir aux ordres du Reich », le docteur Gross…
Mon avis
C’est le 28 avril 2002, au cimetière central de Vienne que furent inhumés les restes des enfants retrouvés dans le sous-sol des salles d’autopsie de Steinhof, A cette époque quelques-uns des survivants sont toujours en contact. Pour résumer l’ensemble du document, il faut parler de Adrian qui fut adopté, cependant la mère adoptive ne le supporte que quelque temps, c’est pour cela qu’il échouera au centre pour enfants handicapés ou inadaptés. Suivront alors la vie de ces enfants, les sévices qu’ils subissent, la plupart d’entre eux termineront leur vie dans le pavillon 15 subissant d’horribles souffrances. Il y a eu aussi les infirmières qui ont obéi sans émotion aux directives les plus horribles. Arrive alors le procès avec les témoignages de survivants, Adrian, Julius, Hannes et Jokerl témoignent de leurs vécus dans cet enfer, ils parlent de ceux et celles qui les maltraitaient citant les noms des médecins assassins, des terribles perversions, de la mort de beaucoup d’enfants après avoir subi de terribles examens médicaux. C’est un ballet de voix dont certaines ne seront pas entendues, décrivant le Docteur Henriech Gross qui gardait des parties des cerveaux d’enfants dans du formol dont il se servit dans sa propre clinique, cet homme de 84 ans fut jugé au début du XXlème siècle, un peu tard à mon avis. Ce livre qui se termine sur le devenu de certains survivants est dur à lire, cependant intéressant car j’ignorais que cet asile avait existé à Vienne. Je pense que l’auteure a dû faire beaucoup de recherches documentaires pour écrire ce livre témoin….4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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