[Vanier, Diane] Montaine, l'enfant des neiges
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VOTRE AVIS
[Vanier, Diane] Montaine, l'enfant des neiges
Editions : J'ai lu
ISBN : 2-290-04443-1
Nombre de pages : 180 pages
Date de parution : mars 1997
ISBN : 2-290-04443-1
Nombre de pages : 180 pages
Date de parution : mars 1997
La 4ème de couverture :
Parcourir près de 2 500 kilomètres à cheval et en traineau, construire une cabane en rondins au bord du lac Thukada pour y attendre l’hiver, Diane a vécu cette aventure extraordinaire, avant tout en tant que mère.
S’embarquer avec un bébé dans une contrée glacée, loin de toute civilisation, n’est-ce pas de la folie pure ?
Passer dix mois sans eau courante, avec un tout petit, pas facile ! Emporter des couches-culottes, impensable ! Alors, Diane va chercher du bois, de l’eau et fait bouillir les couches en tissu comme du temps de nos grands-mères. Pour la nourriture, pas de problème, Montaine peut manger comme une adulte. Pour combattre les températures extrêmes, Papa a bricolé une sorte de pieuvre chauffante. En cas d’appendicite, une balise Argos !
Jour après jour, Montaine, l’enfant des neiges, s’éveille à la vie dans ce monde si beau, si sauvage, où rien ne gêne ou ne blesse le regard ni l’âme.
Mon avis :
Il y a quelques mois, j’ai lu le récit fait par Nicolas Vanier (mon avis ici) sur cette aventure extraordinaire qu’ils ont décidé de réaliser en famille : voyager dans le Grand Nord en traineau tiré par une meute d’onze chiens.
Ici c’est Diane qui livre sa version de l’aventure. Et force est de constater que le regard qu’elle porte, et qu’elle nous livre n’est pas le même que celui de son mari, Nicolas.
Diane nous offre le récit de l’intime, celui centré sur les aléas du quotidien qui est le leur pendant cette aventure, celui centré sur leur « bien » le plus précieux : Montaine, leur petite fille âgée d’à peine vingt mois au départ. Elle offre sa vision d’aventurière novice, d’épouse passionnée, de maman dévouée mais surtout de femme.
Son récit est vraiment complémentaire de celui de Nicolas. Diane ne s’attache pas à raconter son aventure seulement selon les étapes du chemin. Elle s’attache à la raconter aussi en fonction des étapes qu’elle et Montaine traversent et vivent ; en fonction de leur avancement propre.
Diane se dit pudique, pourtant elle offre un récit fort intime et plein d’émotions. Comment ne pas sourire avec elle lorsqu’elle évoque les facéties de Montaine ou Oumiak, la chienne fugueuse ; comment ne pas frissonner avec elle lorsqu’un grizzly approche de la cabane ; comment ne pas envier cette chance qu’elle a de vivre une telle expédition sous l’attention sans faille de son époux, et avec leur trésor comme lien.
Certes, le voyage n’est pas facile ni de tout repos : les conditions climatiques sont contre eux et rendent difficile la progression. Certes, les tensions s’accumulent car gérer un bébé à chaque heure sans répit est chose épuisante. Mais la complicité, l’amour, le bonheur reprend toujours le dessus.
Ce sont deux romans qu’il faut lire en même temps pour mieux comprendre cette « folle » aventure qu’ils ont entrepris. Pour mieux rêver aussi, parce que tout cela relève bien du rêve.
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