[DeSilva, Bruce] Pyromanie
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Mon avis
[DeSilva, Bruce] Pyromanie
Titre : Pyromanie.
Auteur : Bruce DeSilva
Edition : Babel Noir
Nombre de pages : 362 pages.
Présentation de l’éditeur :
Liam Mulligan est un journaliste de la vieille école. À Providence, Rhode Island, il connaît tout le monde : les prêtres et les prostituées, les flics et les voyous, les politiques et les mafieux (souvent les mêmes). Quand les immeubles du quartier où il a grandi se mettent à brûler les uns après les autres, connaissant le flair de la police, Mulligan décide de mettre les mains dans le cambouis.
Mon avis :
Rhode Island, un état peu connu, sans doute le plus petit des Etats-Unis – et le plus corrompu. Ce n’est pas de moi, mais de Liam Mulligan, journaliste, doté d’un ulcère à un stade très douloureux et d’une future ex-femme, Dorcas, au langage répétitif et peu châtié. Rhode Island devrait son nom à Rogue Island, l’île des voyous. Ce n’est bien sûr pas la version officielle, bien plus policée, bien plus plaisante pour ses habitants. A la lecture du roman, elle a pourtant de quoi convaincre.
Pyromanie est-il un roman policier ? Oui et non. Oui, parce qu’une enquête est bien ouverte sur les incendies criminels qui tuent, aussi bien les habitants que les pompiers. Les descriptions sont très réalistes, et hantent aussi bien Mulligan que le lecteur. Non, parce que les deux enquêteurs sont des incapables, à un degré rarement atteint. Bref, Mulligan, Gloria, photographe de talent, et Mason, fils à papa et nouvel arrivé à la rédaction, feront bien plus pour trouver l’auteur et le commanditaire des incendies que toutes les forces de police réunies.
Pyromanie est un roman sur le journalisme et sur les fonctions de la presse. Jusqu’où est-on prêt à aller pour avoir le scoop qui fera démarrer sa carrière ? Quels risques est-on prêt à prendre pour faire éclater la vérité ? La presse écrite est en pleine crise et si ce qui est bon pour sa carrière est aussi bon pour le journal, il n’en est pas de même d’une enquête approfondie sur les sujets qui fâchent. Il faut penser aux annonceurs et aux procès éventuels qui pourraient couler le journal. Ah, oui, il faut aussi penser, de temps en temps, à vérifier les histoires que l’on vous raconte, qu’elle soit « jolie » ou pas. La leçon est valable pour tous, dommage que tous les journalistes ou qui se déclarent tels l’oublient.
Pyromanie est un roman réaliste parce qu’il se déploie dans le temps. Une telle enquête ne se résout pas en un jour, si tant est qu’elle puisse se résoudre un jour. Un livre à découvrir pour tous ceux qui n’ont pas peur de prendre leur temps.
Liam Mulligan est un journaliste de la vieille école. À Providence, Rhode Island, il connaît tout le monde : les prêtres et les prostituées, les flics et les voyous, les politiques et les mafieux (souvent les mêmes). Quand les immeubles du quartier où il a grandi se mettent à brûler les uns après les autres, connaissant le flair de la police, Mulligan décide de mettre les mains dans le cambouis.
Mon avis :
Rhode Island, un état peu connu, sans doute le plus petit des Etats-Unis – et le plus corrompu. Ce n’est pas de moi, mais de Liam Mulligan, journaliste, doté d’un ulcère à un stade très douloureux et d’une future ex-femme, Dorcas, au langage répétitif et peu châtié. Rhode Island devrait son nom à Rogue Island, l’île des voyous. Ce n’est bien sûr pas la version officielle, bien plus policée, bien plus plaisante pour ses habitants. A la lecture du roman, elle a pourtant de quoi convaincre.
Pyromanie est-il un roman policier ? Oui et non. Oui, parce qu’une enquête est bien ouverte sur les incendies criminels qui tuent, aussi bien les habitants que les pompiers. Les descriptions sont très réalistes, et hantent aussi bien Mulligan que le lecteur. Non, parce que les deux enquêteurs sont des incapables, à un degré rarement atteint. Bref, Mulligan, Gloria, photographe de talent, et Mason, fils à papa et nouvel arrivé à la rédaction, feront bien plus pour trouver l’auteur et le commanditaire des incendies que toutes les forces de police réunies.
Pyromanie est un roman sur le journalisme et sur les fonctions de la presse. Jusqu’où est-on prêt à aller pour avoir le scoop qui fera démarrer sa carrière ? Quels risques est-on prêt à prendre pour faire éclater la vérité ? La presse écrite est en pleine crise et si ce qui est bon pour sa carrière est aussi bon pour le journal, il n’en est pas de même d’une enquête approfondie sur les sujets qui fâchent. Il faut penser aux annonceurs et aux procès éventuels qui pourraient couler le journal. Ah, oui, il faut aussi penser, de temps en temps, à vérifier les histoires que l’on vous raconte, qu’elle soit « jolie » ou pas. La leçon est valable pour tous, dommage que tous les journalistes ou qui se déclarent tels l’oublient.
Pyromanie est un roman réaliste parce qu’il se déploie dans le temps. Une telle enquête ne se résout pas en un jour, si tant est qu’elle puisse se résoudre un jour. Un livre à découvrir pour tous ceux qui n’ont pas peur de prendre leur temps.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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