[Obertone, Laurent] Guérilla
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[Obertone, Laurent] Guérilla
Taille : 415 pages
Editeur : RING
Année de parution : 2016
Sous titre : Le jour où tout s'embrasa
Quatrième de couverture : Dans une France proche et obscure, une descente de police dans une cité sensible tourne au drame : un policier pris dans un guet-apens perd son sang-froid et tire aveuglément.
La cité s'embrase et tout le pays vacille. De villes en villes, le feu se propage et la République explose.
Forces de l'ordre, voyous, terroristes, responsables, journalistes, citoyens, tous sont submergés par le raz-de-marée du chaos.
Rapidement, réseaux électriques et hydrauliques tombés, faute d' approvisionnements, d'ordre, de moyens de communication, de transports et de secours, la déferlante gagne la campagne, la société vole en éclats et les villes sont la proie de violences, de pillages et de gigantesques incendies. Des terroristes, dépassés par les troubles, déclenchent des actions de grande ampleur depuis les terres, la mer et le ciel.
Privés de tout, livrés à eux-mêmes, les citoyens s'apprêtent à faire face au carnage.
Mon avis : j'ai été profondément déçu à la lecture de cet ouvrage dont j'espérais le souffle épique d'un "ravages" de Barjavel.
Je n'ai trouvé qu'un récit un peu décousu, une accumulation de phantasmes dont on se demande de quel bord politique ils sont issus tellement ils sont incohérents. Je pense que l'auteur a voulu surfer sur une vague actuelle de catastrophisme ambiant. Ses descriptions carricaturales de personnages phantasmés pourraient avoir un effet comique involontaire si les événements évoqués n'étaient pas aussi cruels. Présenté comme un ouvrage prophétique issu de spéculations des services de renseignement, ce récit me semble plutôt une construction essentiellement commerciale, destinée à flatter l'imagination d'un public peu critique.
Dans l'outrance dès le début, la crédibilité de l'histoire pâtit des portraits taillés à la tronçonneuse des personnages principaux. N'est pas Jean Raspail qui veut et "Guérilla" est nettement moins bien écrit que "le camp des saints", même si le thème reste apparenté et qu'on sent une filiation au moins dans l'inspiration chez l'auteur.
Bref, une histoire peu crédible, un récit un peu flou, des outrances partout et pas tellement de ligne conductrice nette. L'auteur a peut être voulu hurler quelque chose, mais il n'a pu exprimer qu'un grognement indistinct. Ou alors il s'agit dune commande commerciale réalisée à la hâte...
Editeur : RING
Année de parution : 2016
Sous titre : Le jour où tout s'embrasa
Quatrième de couverture : Dans une France proche et obscure, une descente de police dans une cité sensible tourne au drame : un policier pris dans un guet-apens perd son sang-froid et tire aveuglément.
La cité s'embrase et tout le pays vacille. De villes en villes, le feu se propage et la République explose.
Forces de l'ordre, voyous, terroristes, responsables, journalistes, citoyens, tous sont submergés par le raz-de-marée du chaos.
Rapidement, réseaux électriques et hydrauliques tombés, faute d' approvisionnements, d'ordre, de moyens de communication, de transports et de secours, la déferlante gagne la campagne, la société vole en éclats et les villes sont la proie de violences, de pillages et de gigantesques incendies. Des terroristes, dépassés par les troubles, déclenchent des actions de grande ampleur depuis les terres, la mer et le ciel.
Privés de tout, livrés à eux-mêmes, les citoyens s'apprêtent à faire face au carnage.
Mon avis : j'ai été profondément déçu à la lecture de cet ouvrage dont j'espérais le souffle épique d'un "ravages" de Barjavel.
Je n'ai trouvé qu'un récit un peu décousu, une accumulation de phantasmes dont on se demande de quel bord politique ils sont issus tellement ils sont incohérents. Je pense que l'auteur a voulu surfer sur une vague actuelle de catastrophisme ambiant. Ses descriptions carricaturales de personnages phantasmés pourraient avoir un effet comique involontaire si les événements évoqués n'étaient pas aussi cruels. Présenté comme un ouvrage prophétique issu de spéculations des services de renseignement, ce récit me semble plutôt une construction essentiellement commerciale, destinée à flatter l'imagination d'un public peu critique.
Dans l'outrance dès le début, la crédibilité de l'histoire pâtit des portraits taillés à la tronçonneuse des personnages principaux. N'est pas Jean Raspail qui veut et "Guérilla" est nettement moins bien écrit que "le camp des saints", même si le thème reste apparenté et qu'on sent une filiation au moins dans l'inspiration chez l'auteur.
Bref, une histoire peu crédible, un récit un peu flou, des outrances partout et pas tellement de ligne conductrice nette. L'auteur a peut être voulu hurler quelque chose, mais il n'a pu exprimer qu'un grognement indistinct. Ou alors il s'agit dune commande commerciale réalisée à la hâte...
Dernière édition par joëlle le Sam 29 Oct 2016 - 13:32, édité 1 fois (Raison : Ajout du sondage)
Invité- Invité
Re: [Obertone, Laurent] Guérilla
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joëlle- Modérateur
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