Lecture commune de Novembre / Décembre 2016 : [Delesalle, Nicolas] Un Parfum d'herbe coupée

Description (source : Amazon) :

Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j'ai fait la gueule. Mais j'ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l'odeur de sa première clope. J'ai dit « ouais », j'ai dit « super », la mort dans l'âme, même si j'avais compris que la GTS pour la GTX, c'était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel.
N. D.

À travers des instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté. Des petits riens qui seront tout. Remarquable et universel.

Une écriture limpide et musicale pour ce premier roman doux-amer, qui s’interroge avec beaucoup de tendresse sur ce qui reste en chacun de l’enfant qu’il fut. Le Monde.
Touchant, drôle, joliment écrit, Un parfum d'herbe coupée vous rendra nostalgique en même temps qu'il vous donnera le sourire. Le Huffington Post.

Beaucoup de plaisir en lisant ces souvenirs d'enfance…
"Il ne s'est rien passé dans mon enfance. J'ai été aimé. Je n'ai pas connu la guerre, la faim, la violence, la pauvreté, l'alcool, la délinquance, je n'ai pas été violé. Je n'ai aucune revanche à prendre sur cette enfance-là, je n'ai aucun coup de boule à donner. Il faut croire que même les enfances en mousse s'enfoncent en nous."
J'ai aimé le regard de l'auteur sur son enfance, j'ai apprécié la façon dont il s'est ouvert à la vie, suivre son chemin vers le monde adulte. Ses découvertes, ses peurs, ses chagrins et ses rires.

J’ai beaucoup aimé ce voyage dans les souvenirs de Tobias. Il nous raconte son enfance, ses joies, ses peines.

Une lecture est très plaisante.

Lu dans le cadre de la lecture commune "novembre-décembre 2016"

Il est vrai que cette lecture est attendrissante, des souvenirs d'enfance c'est toujours porteur.

Pourtant je n'ai pas pu accrocher, je ne suis jamais rentrer dans l'histoire. La seule chose amusante est l'histoire du curé qui s'ennuie en écoutant les confessions de ses paroissiennes!

L'écriture est belle, fluide elle se lit facilement.

Je donne 6/10 pour le style.

Mon avis
Kolia nous raconte ses souvenirs d’enfance, de jeunesse, j’ai aimé la lettre à Anna qui pour moi est un message d’espoir. Un roman avec des instantanés de vie mais aussi quelle fraicheur dans ses écrits ou il nous parle de petits riens, bien sûr il n’y a pas eu que du bonheur dans sa vie, comme dans toute vie il y a les questionnements de l’adolescence, les humiliations, les peines et les deuils. Une jolie plume pour nous décrire les instants, les paysages et les personnes qui ont comptés pour lui. Beaucoup de tendresse, dans ce roman touchant, parfois drôle, parsemé de petits bonheurs et de nostalgie. Une belle écriture pour raconter cette vie si proche de la nôtre. 4,5/5

Mon avis sur ce roman est mitigé.

Il y a de belles pages, de beaux chapitres (sur le rugby, la mort du chien ou la naissance de ses filles). Mais j'ai trouvé l'ensemble assez décousu. C'est un peu comme si chaque chapitre était une nouvelle indépendante, et ce manque de lien dans le fil du récit m'a dérangée.

L'écriture est belle, dites-vous. Oui et non.
Cela se lit aisément une fois qu'on y est habitué. Mais j'ai eu du mal à m'y faire, justement. Je sentais des longueurs dans certaines phrases, et je trouve que l'auteur abuse de comparaisons diverses et variées qui alourdissent parfois le récit. Il y a beaucoup de parenthèses, de souvenirs, qui nous font parfois perdre de vue la situation initiale du chapitre. Et puis, le vocabulaire employé est parfois trop familier à mon goût.

Pour finir sur une note positive, certains souvenirs sont touchants, et m'ont rappelé mon enfance, contemporaine de celle de l'auteur.
Ah, les années 80...

Le début, bien qu'assez neutre, me retient par cette superbe écriture de l'auteur. S'en dégage une musique qui accompagne merveilleusement cet enchaînement de mots. Quelle belle écriture!
Plus l'histoire progresse, plus je suis happé par ces mots et ces situations qui provoquent un concert d'émotions.
Ce premier roman en est un que j'eus aimé être capable d'écrire. Les faits s'accordent et se transforment en souvenirs et poésie à l'humour bienfaisant.
Par moments, on y retrouve des touches se rapprochant de Soie d'Alessandro Baricco, ce qui, pour moi, est loin d'être un défaut.
Que c'est agréable de lire ces pages qui aiment la vie! Merci Nicola Delesalle pour ce coup de coeur.
J'achèterai ce roman pour l'offrir en cadeau à un de mes amis, probablement JeePee.
Ma cote: 8/10.

Kolia nous fait partager ses souvenirs, ses réflexions, des petits bouts de vie, dans le désordre, qui ont un sens. Le sens que l’on peut donner à la vie.

Un parfum d’herbe coupée est un roman tendre, drôle et triste aussi. C’est un ensemble de petits bouts qui forme la vie d’un personnage très attachant.

C’est le premier roman que je lis de cet auteur, j’ai apprécié sa plume, son humour, sa philosophie. Il y a cependant des passages moins intéressants que d’autres. Mais l’ensemble reste positif.

Extraits : « Je comprends les souffrances des hommes, on nous dit que c’était des épreuves morales, Dieu te teste et te fait progresser, c’est comme les différents tableaux d’un jeu vidéo, tu souffres, mais si tu survis, tu passes au tableau suivant et puis à la fin, tu affrontes le gros monstre balèze avec sa faux et sa capuche et c’est gagné et c’est fini, tu t’en vas sourire au paradis.
Je comprends moins les souffrances des animaux, le regard du chien juste avant l’euthanasie, les grands yeux interrogateurs de l’antilope pendant que les lions lui dévorent le ventre, ils ne grimpent aucune échelle morale. C’est de la souffrance pour rien et si Dieu existe, je me demande pourquoi il a inventé ça, à quoi ça sert d’avoir mal quand la douleur ne t’élève pas, quand tu restes à quatre pattes, au ras du sol, sans jamais regarder les étoiles. »