[Touze le, Guillaume] La mort du taxidermiste
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[Touze le, Guillaume] La mort du taxidermiste
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[Touze le, Guillaume]
La mort du taxidermiste
Actes Sud janvier 2017
ISBN 978 2 330 07264 3
182 pages
Quatrième de couverture
Taxidermiste, Bernard l’est devenu après d’autres métiers et une longue traversée que cette histoire révèle mais, lors - qu’il s’installe à Paris dans les années 1970, la vie s’est adoucie. Le silence et la minutie, l’imaginaire et l’observation sont des qualités primordiales pour exercer cette étrange profession qui consiste à redonner corps à la perte, à retrouver la posture souvent furtive qui parachève l’identité d’un animal. Dans son atelier se côtoient des oiseaux, des renards, quelques lémuriens auprès desquels se détache la longue silhouette d’une girafe oubliée là par son commanditaire.
Tout comme les êtres en ces lieux sont réinventés, la géographie d’une vie demeure pour cet homme une construction aléatoire que l’on peut maquiller pour ne jamais en faire état.
Est-ce pour cela que Marianne, sa fille aînée, est revenue vivre en Corse ? Seule dans un village de l’Alta Rocca, elle est allée chercher dans les replis du paysage la force de l’ancrage et la mesure du temps.
Mon avis
Dans ce très beau roman qui est presqu’une saga familiale car à chaque chapitre reviennent des secrets et histoires anciennes. D’ailleurs Bernard l’arrière-grand-père et sa femme détiennent un secret sur l’identité de celui-ci, on apprendra les faits et le pourquoi lors de sa mort. Voici Marianne, arrivant en Corse à la recherche du passage de ses aïeux, bien sûr la maison est toujours là, elle va y emménager mais surtout elle est submergée par la végétation qui lui parle, l’arrondi des rochers rassurants parle à son âme, autour d’elle des traces de ce qui n’est plus, la présence de ceux qui se sont usés à descendre jusque-là pour cultiver quelques planches de terre et bientôt Marianne caresse avec plus d’assurance l’idée que sa vie s’inscrit en ces lieux. Et je pourrais continuer cette impression de bien-être en retranscrivant ces mots pour décrire le maquis reprenant ses droits. Bien sûr il y a d’autres personnages, Bernard qui au cours de sa vie a appris l’art de la taxidermie, Agnès qui écrit ce qui pourrait devenir un livre, Mouise qui a partagé un secret avec Bernard son mari qui a réinventé sa vie et bien d’autres encore. Pendant ma lecture j’ai ressenti la mémoire des êtres aimés, certains disparus, de l’humanité, du mystère, la solitude et cependant une question, quelle consolation Bernard a-t-ti trouvé dans ce métier si rare et qui l’a tant passionné ? Un livre que je recommande particulièrement…. 4,5/5
La mort du taxidermiste
Actes Sud janvier 2017
ISBN 978 2 330 07264 3
182 pages
Quatrième de couverture
Taxidermiste, Bernard l’est devenu après d’autres métiers et une longue traversée que cette histoire révèle mais, lors - qu’il s’installe à Paris dans les années 1970, la vie s’est adoucie. Le silence et la minutie, l’imaginaire et l’observation sont des qualités primordiales pour exercer cette étrange profession qui consiste à redonner corps à la perte, à retrouver la posture souvent furtive qui parachève l’identité d’un animal. Dans son atelier se côtoient des oiseaux, des renards, quelques lémuriens auprès desquels se détache la longue silhouette d’une girafe oubliée là par son commanditaire.
Tout comme les êtres en ces lieux sont réinventés, la géographie d’une vie demeure pour cet homme une construction aléatoire que l’on peut maquiller pour ne jamais en faire état.
Est-ce pour cela que Marianne, sa fille aînée, est revenue vivre en Corse ? Seule dans un village de l’Alta Rocca, elle est allée chercher dans les replis du paysage la force de l’ancrage et la mesure du temps.
Mon avis
Dans ce très beau roman qui est presqu’une saga familiale car à chaque chapitre reviennent des secrets et histoires anciennes. D’ailleurs Bernard l’arrière-grand-père et sa femme détiennent un secret sur l’identité de celui-ci, on apprendra les faits et le pourquoi lors de sa mort. Voici Marianne, arrivant en Corse à la recherche du passage de ses aïeux, bien sûr la maison est toujours là, elle va y emménager mais surtout elle est submergée par la végétation qui lui parle, l’arrondi des rochers rassurants parle à son âme, autour d’elle des traces de ce qui n’est plus, la présence de ceux qui se sont usés à descendre jusque-là pour cultiver quelques planches de terre et bientôt Marianne caresse avec plus d’assurance l’idée que sa vie s’inscrit en ces lieux. Et je pourrais continuer cette impression de bien-être en retranscrivant ces mots pour décrire le maquis reprenant ses droits. Bien sûr il y a d’autres personnages, Bernard qui au cours de sa vie a appris l’art de la taxidermie, Agnès qui écrit ce qui pourrait devenir un livre, Mouise qui a partagé un secret avec Bernard son mari qui a réinventé sa vie et bien d’autres encore. Pendant ma lecture j’ai ressenti la mémoire des êtres aimés, certains disparus, de l’humanité, du mystère, la solitude et cependant une question, quelle consolation Bernard a-t-ti trouvé dans ce métier si rare et qui l’a tant passionné ? Un livre que je recommande particulièrement…. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Touze le, Guillaume] La mort du taxidermiste
Merci Lalyre ! Cela fait très longtemps que je n'ai pas lu cet auteur, cela me donne envie de le retrouver.
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