[Henry, Karine] La danse sorcière
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[Henry, Karine] La danse sorcière
[Henry, Karine] La danse sorcière
[Henry, Karine]
La danse sorcière
Actes Sud janvier 2017
ISBN 978 2 330 07257 5
631 pages
Quatrième de couverture
Après l’Opéra de Paris et plusieurs années à Düsseldorf avec Pina Bausch, Else est revenue en France où elle fait partie de la compagnie des Kachinas, célèbre pour ses fascinantes improvisations chamaniques. Depuis plus de trente ans, Else n’a jamais cessé d’exercer son art car la pratique de la danse comme unique thérapie l’a véritablement sauvée d’une pathologie sévère – une catatonie consécutive à un traumatisme de l’enfance. Danser, puiser en soi la maîtrise du déploiement puis laisser advenir la beauté, le sens et l’harmonie : c’est à l’abri de cette discipline que cette femme a reconstruit sa vie… jusqu’au matin où l’entrave se manifeste. Face à sa salle-verrière, ce lieu lumineux où depuis toujours s’est enracinée sa danse, quelque chose apparaît, par-delà une lucarne située de l’autre côté de la rue. Une ombre la regarde. Qui semble la menacer.
Alors l’envahit la peur, celle de la paralysie, celle du trauma. Ou celle de la folie. Le corps virtuose défaille, le geste se dérègle. Et pire : ses proches n’entendent pas, la renvoient à l’obscur, s’interrogent et sous-estiment l’éventualité d’une présence hostile.
Grand roman de la danse – de Wigman à Carolyn Carlson, de Nijinski à Béjart, de l’Opéra Garnier au Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch et jusqu’au Sankai Juku –, ce livre du corps en mouvement, inspiré, exalté ou contraint, est aussi celui de l’inquiétante étrangeté qui saccage la chorégraphie d’une vie, désaxe la trajectoire d’une étoile et la projette dans une tout autre démesure.
Mon résumé
Ce Grand roman de la danse se situe de 1793 à 2004, c’est par de courts chapitres datés que l’on va suivre Else traumatisée par son enfance. Sa grand-mère Lila anciennement danseuse l’a recueillie après la mort accidentelle de son père, lui apprend les pas les plus importants. Elle devient une danseuse virtuose, renommée dans toute l’Europe, la danse l’apaise car l’angoisse et la peur sont toujours en elle, elle souffre de cet état bien qu’elle soit au sommet de son art. cette menace liée à son passé l’entrave. Qu’elle est donc cette apparition dans la lucarne qui l’a rend folle ? Est-ce un regard qui l’épie ? Cela pourrait-il être une menace réelle ? Irve Dastings, son psychiatre lui dit que sa détresse est due à son état physique et sa nervosité, que cela entraine la dégradation de sa danse et de sa mobilité. Heureusement il y a Lucas, le chorégraphe qui la comprend, on comprend plus tard ce que ces deux hommes ont fait pour Else.
Mon ressenti
Transportée dans le monde de la danse, j’ai lu ce roman à petits pas, envoûtée par la plume de Karine Henry, j’ai suivi Else exprimant sa souffrance dans la danse, de pointes en demi-pointes aux sons des cascades d’arpèges diaboliques de Petrouchka de Stravinski, elle s’envole au rythme sauvage des changements incessants de mesures qui annoncent les effets de la stridence. Pour Barbe Bleue, un mouvement dément, la déraison des gestes, une jouissance de l’intensité, jamais elle n’a déchargé autant d’énergie noire en tant d’impulsions, élans, essors…..Je pense que je vais m’arrêter, mais j’ai tellement aimé les descriptions des mouvements des corps car il faut dire que j’aime beaucoup la danse qu’elle soit classique ou autre. Tellement de beauté dans l’écriture que je me suis souvent laissée emportée dans l’imagination et pourtant la fin du roman m’a laissée sur le carreau tellement c’est imprévu. Je conseillerais ce livre à qui aime le monde impressionnant de la danse. Un gros coup de cœur pour ce très beau roman. 5/5
La danse sorcière
Actes Sud janvier 2017
ISBN 978 2 330 07257 5
631 pages
Quatrième de couverture
Après l’Opéra de Paris et plusieurs années à Düsseldorf avec Pina Bausch, Else est revenue en France où elle fait partie de la compagnie des Kachinas, célèbre pour ses fascinantes improvisations chamaniques. Depuis plus de trente ans, Else n’a jamais cessé d’exercer son art car la pratique de la danse comme unique thérapie l’a véritablement sauvée d’une pathologie sévère – une catatonie consécutive à un traumatisme de l’enfance. Danser, puiser en soi la maîtrise du déploiement puis laisser advenir la beauté, le sens et l’harmonie : c’est à l’abri de cette discipline que cette femme a reconstruit sa vie… jusqu’au matin où l’entrave se manifeste. Face à sa salle-verrière, ce lieu lumineux où depuis toujours s’est enracinée sa danse, quelque chose apparaît, par-delà une lucarne située de l’autre côté de la rue. Une ombre la regarde. Qui semble la menacer.
Alors l’envahit la peur, celle de la paralysie, celle du trauma. Ou celle de la folie. Le corps virtuose défaille, le geste se dérègle. Et pire : ses proches n’entendent pas, la renvoient à l’obscur, s’interrogent et sous-estiment l’éventualité d’une présence hostile.
Grand roman de la danse – de Wigman à Carolyn Carlson, de Nijinski à Béjart, de l’Opéra Garnier au Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch et jusqu’au Sankai Juku –, ce livre du corps en mouvement, inspiré, exalté ou contraint, est aussi celui de l’inquiétante étrangeté qui saccage la chorégraphie d’une vie, désaxe la trajectoire d’une étoile et la projette dans une tout autre démesure.
Mon résumé
Ce Grand roman de la danse se situe de 1793 à 2004, c’est par de courts chapitres datés que l’on va suivre Else traumatisée par son enfance. Sa grand-mère Lila anciennement danseuse l’a recueillie après la mort accidentelle de son père, lui apprend les pas les plus importants. Elle devient une danseuse virtuose, renommée dans toute l’Europe, la danse l’apaise car l’angoisse et la peur sont toujours en elle, elle souffre de cet état bien qu’elle soit au sommet de son art. cette menace liée à son passé l’entrave. Qu’elle est donc cette apparition dans la lucarne qui l’a rend folle ? Est-ce un regard qui l’épie ? Cela pourrait-il être une menace réelle ? Irve Dastings, son psychiatre lui dit que sa détresse est due à son état physique et sa nervosité, que cela entraine la dégradation de sa danse et de sa mobilité. Heureusement il y a Lucas, le chorégraphe qui la comprend, on comprend plus tard ce que ces deux hommes ont fait pour Else.
Mon ressenti
Transportée dans le monde de la danse, j’ai lu ce roman à petits pas, envoûtée par la plume de Karine Henry, j’ai suivi Else exprimant sa souffrance dans la danse, de pointes en demi-pointes aux sons des cascades d’arpèges diaboliques de Petrouchka de Stravinski, elle s’envole au rythme sauvage des changements incessants de mesures qui annoncent les effets de la stridence. Pour Barbe Bleue, un mouvement dément, la déraison des gestes, une jouissance de l’intensité, jamais elle n’a déchargé autant d’énergie noire en tant d’impulsions, élans, essors…..Je pense que je vais m’arrêter, mais j’ai tellement aimé les descriptions des mouvements des corps car il faut dire que j’aime beaucoup la danse qu’elle soit classique ou autre. Tellement de beauté dans l’écriture que je me suis souvent laissée emportée dans l’imagination et pourtant la fin du roman m’a laissée sur le carreau tellement c’est imprévu. Je conseillerais ce livre à qui aime le monde impressionnant de la danse. Un gros coup de cœur pour ce très beau roman. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9624
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Henry, Karine] La danse sorcière
Merci pour cette belle critique Lalyre , je me le noterais bien rien que pour le cadre " de l'opéra Garnier " qui est magnifique.
Hortensia- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 1611
Age : 33
Localisation : La Lothlórien
Emploi/loisirs : Lecture, voyage et sieste.
Genre littéraire préféré : Tout ! ( sauf la poésie )
Date d'inscription : 08/01/2012
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