[Findley, Timothy] Le dernier des fous
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Le dernier des fous
[Findley, Timothy] Le dernier des fous
LE DERNIER DES FOUS
Roman édité au serpent à plumes en novembre 1994
320 pages
Résumé
À la fin des années 1960, Hooker Winslow, jeune garçon de 11 ans, passe son été dans une maison cossue de la campagne canadienne. Jessica, sa mère, ne quitte plus sa chambre alors qu'elle vient de perdre son troisième enfant. Nicholas, son père, désespéré, n'a plus aucune prise sur les événements. Quant à Gilbert, son frère, il noie sa vie dans l'alcool et passe ses journées seul à dévorer des livres de poésie. Quant à sa tante, Rosetta, elle se charge seule des affaires courantes avec une froide efficacité.
Hooker perçoit par bribes le monde qui l'entoure et tente de se frayer un chemin parmi ses êtres trop absorbés par eux-mêmes.
Paru en 1967, Le Dernier des fous est le premier roman de Timothy Findley. Tous les thèmes de l'auteur sont déjà présents dans cette âpre chronique familiale sur l'impossibilité à vivre ensemble.
Mon ressenti
Que dire de cette famille qui se détruit à petit feu en étant sous le même toit ? Seul Hooker, un garçon de 11 ans, semble prendre conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il est le seule à voir le gouffre dans lequel chacun se précipite. Quelle solution pour arrêter cette souffrance insupportable liée aux non-dits.
Un roman âpre, fort, dérangeant et bouleversant, témoin impuissant de cet enfer qui s’abat petit à petit sur cette famille jusqu’à cette fin dérangeante et inadmissible.
C’est Hooker qui raconte et livre ses impressions, ses observations, ses incompréhensions, ses peurs et ses doutes. Lui qui a tant besoin des adultes pour se construire, il regarde impuissant ces adultes devenus des marionnettes sans vie. Au cours de cet été étouffant à bien des niveaux, dans ce huis-clos dans la maison familiale, se joue l’avenir…
Personne n’aurait pu prédire cet avenir brutal et sans phare, si chacun avait osé un tant soit peu aller vers l’autre…
J’ai une tendresse particulière pour ce petit garçon (j’insiste sur ce terme de « petit » qui n’est pas péjoratif, qui montre simplement qu’il y a des décisions qu’il ne devrait pas prendre…) et je pense à lui qui du haut de ses 11 ans a mis son avenir dans la balance, renonçant à ce qu’il aurait pu devenir.
Un livre et un film coup de poing, où l’auteur livre déjà son regard et ses questionnements sur le rôle d’une mère, la place de la folie, dans le devenir d’une famille…
A découvrir
Roman édité au serpent à plumes en novembre 1994
320 pages
Résumé
À la fin des années 1960, Hooker Winslow, jeune garçon de 11 ans, passe son été dans une maison cossue de la campagne canadienne. Jessica, sa mère, ne quitte plus sa chambre alors qu'elle vient de perdre son troisième enfant. Nicholas, son père, désespéré, n'a plus aucune prise sur les événements. Quant à Gilbert, son frère, il noie sa vie dans l'alcool et passe ses journées seul à dévorer des livres de poésie. Quant à sa tante, Rosetta, elle se charge seule des affaires courantes avec une froide efficacité.
Hooker perçoit par bribes le monde qui l'entoure et tente de se frayer un chemin parmi ses êtres trop absorbés par eux-mêmes.
Paru en 1967, Le Dernier des fous est le premier roman de Timothy Findley. Tous les thèmes de l'auteur sont déjà présents dans cette âpre chronique familiale sur l'impossibilité à vivre ensemble.
Mon ressenti
Que dire de cette famille qui se détruit à petit feu en étant sous le même toit ? Seul Hooker, un garçon de 11 ans, semble prendre conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Il est le seule à voir le gouffre dans lequel chacun se précipite. Quelle solution pour arrêter cette souffrance insupportable liée aux non-dits.
Un roman âpre, fort, dérangeant et bouleversant, témoin impuissant de cet enfer qui s’abat petit à petit sur cette famille jusqu’à cette fin dérangeante et inadmissible.
C’est Hooker qui raconte et livre ses impressions, ses observations, ses incompréhensions, ses peurs et ses doutes. Lui qui a tant besoin des adultes pour se construire, il regarde impuissant ces adultes devenus des marionnettes sans vie. Au cours de cet été étouffant à bien des niveaux, dans ce huis-clos dans la maison familiale, se joue l’avenir…
Personne n’aurait pu prédire cet avenir brutal et sans phare, si chacun avait osé un tant soit peu aller vers l’autre…
J’ai une tendresse particulière pour ce petit garçon (j’insiste sur ce terme de « petit » qui n’est pas péjoratif, qui montre simplement qu’il y a des décisions qu’il ne devrait pas prendre…) et je pense à lui qui du haut de ses 11 ans a mis son avenir dans la balance, renonçant à ce qu’il aurait pu devenir.
Un livre et un film coup de poing, où l’auteur livre déjà son regard et ses questionnements sur le rôle d’une mère, la place de la folie, dans le devenir d’une famille…
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Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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