[Lackey, Mercedes & Dixon, Larry] La guerre des mages - Tome 1: Le griffon noir

La guerre des mages t1: Le griffon noir
Mercedes lackey et Larry Dixon
Fantasy poche (sous collection Milady de la collection Bragelonne)
349 pages

4eme de couverture

Un camp militaire, proche des lignes ennemies, aux premiers jours d'une guerre qui s'annonce épique... Magiciens, Empathes et Guérisseurs sont tous réunis sous les ordres d'Urtho, le Mage du Silence. Tous combattent désespérément pour protéger le pays de Tantara de Ma'ar, un sorcier maléfique. Le plus admirable d'entre eux est sans conteste Skandranon, un magnifique guerrier ailé. Tous voient en lui l'espoir incarné. Car il est le Griffon Noir. Cette histoire se déroule mille cinq cents ans avant les aventures contées par Mercedes Lackey dans sa série Les Hérauts de Valdemar, en des temps où la magie était d'une puissance inégalée, en des temps où les griffons régnaient en maîtres.

Mon avis

Ce livre présente 2 visages:
le premier représente les 200 premières pages. Et il est mauvais. la mise en place des personnages est assez longue, on ne voit pas où l'auteure veut en venir. Ne cherchez pas de quête fantastique dans ce livre, il n'y en a pas. C'est la vie des protagonistes(leurs amours, leurs sentiments ) de cette guerre qui est dépeinte dans le camp des "gentils".
Il y a le 2eme visage. Celui des 150 dernières pages. Contrairement au premier, il est très alléchant. Sans doute parce que j'aime bien "quand ça bouge", autrement dit l'action, et que les choses se décantent enfin. Et on enchaine le suspens, le combat, la peur, le suspens, le combat, la peur, etc etc.
On s'attache enormément aux 2 principaux protagonistes de l 'histoire:
Skandranon (Skan pour les intimes) le griffon (je tiens à préciser que j'adore la couverture, au moins on sait à quoi ressemble un griffon) assez prétentieux mais doté d'un grand coeur... et d'un esprit intelligent et tendre.
Et puis il y a aussi l'humain, le kestra' chern (et oui, l'auteure adore ça: il y a les trondi'in, Ma'ar, kestra'chern...). Les kestra chern sont des guérisseurs de l'esprit. Ils lisent les sentiments de leurs clients et les partagent: ils peuvent ainsi soigner les gens.
Et ces 2 personnages ont bien sûr chacun leurs angoisses, leur vie, leurs amours...

Moi j'ai pas beaucoup aimé le 1er visage, beaucoup plus le second, et comme dans un livre on construit son avis sur la fin, et bien je mets 15/20.

J'ai trouvé le livre assez moyen. C'est gentil, mais pas extraordinaire, c'est vrai que certains passages sont assez lents, mais cela reste je pense dans le ton général du livre. Et si la fin s'accélère un peu, on ne ressent pas non plus une pression ou une tension extraordinaire. Cela reste reposant.

Ma note: 6/10

Je suis assez perplexe quand à ce livre... les personnages ne sont pas très élaborés, le lecteur met du temps à se faire une idée visuel de ce qu'est un griffon (et oui, il y a plein de visions différentes dans la mythologie et les contes...), il semble que l'histoire commence là comme si le lecteur connaissait les tenants et les aboutissants ... c'est lent à décoller et à trouver son rythme de croisière.... l'histoire se termine sur un ailleurs possible... à voir...

pour la petite histoire, il faut savoir que Mercedes a écrit le cycle de la guerre des mages (3 tomes) après le cycle des hérauts de Valdemar : ce cycle a d'ailleurs été un triomphe pour l'auteure qui s'est fait connaaître ainsi... vu le succès, elle a écrit ensuite ce qui se passait avec la fondation de Valdemar... cela explique peut être ce sentiment...

Il y a longtemps, on m'a offert le t.3 du cycle de la guerre des mages, je ne trouvais pas les deux premiers tomes, et je suis ravie qu'ils soient à nouveau réedités... j'espère ne pas être trop déçue....

à voir

N'oublie pas de voter Pinky .

Sinon, je partage assez bien ton avis.

voila qui est fait Olorin, merci à toi

J'adore Mercedes Lackey, mais pour le moment, la trilogie de La guerre des mages est celle que j'aime le moins.

Dès les premières phrases de ce livre, on entre directement dans l'action et au plein coeur de l'histoire. Nous sommes face à des termes inconnus, des noms de peuples propres à cette trilogie, qui ne sont pas directement décrits ou qui ne sont pas tout de suite définis. Le premier chapitre relate la mission de Skan, on ne sait pas encore qui il est, ce qu'il fait, pour qui il travaille ... J'avoue que ça m'a un peu perturbée, d'avoir autant d'informations, sans réellement avoir d'introduction. J'ai du lire deux fois le premier chapitre, par peur d'avoir loupé un passage qui me donnait des renseignements sur certains personnages. Et bien non, les détails sont venus par la suite.
Comme dans la trilogie des Flèches, les personnages sont quasiment tous attachants, bien qu'un peu simplistes. On sait dès le début quels sont les personnages qui vont se lier d'amitié ou d'amour, qui sont les méchants, qui sont les gentils, rien n'est vraiment surprenant.
Ce que j'apprécie particulièrement, c'est que bien que la trame principale de l'histoire soit une guerre, cet aspect n'est pas le plus important. On s'attache bien plus aux relations entre les personnages, que ce soit entre les humains et les non-humains. C'est d'ailleurs ce que j'apprécie dans ce genre de livres.
La lecture est très facile, et agréable, le style de l'auteur est très fluide. L'histoire n'est pas compliquée et on prends plaisir à suivre l'évolution de l'histoire et des personnages.
J'ai donc passée un très bon moment en lisant ce premier tome, qui se lit très rapidement.

Je l'ai fini il y a quelques semaines. Si je l'ai trouvé un chouya mieux que Le Dernier Héraut Mage, j'ai quand même eu du mal. La quatrième de couverture laisse présager une guerre. Sinon de l'action. A la place, j'ai plutôt eu l'impression de suivre des protagonistes en vacances dans un camp militaire. J'exagère peut-être un peu, mais je reste quand même assez stupéfaite que les conséquences de la guerre soient si peu visible. On parle de massage, d'amour, mais en attendant, je n'ai pas véritablement tremblé pour les héros. Les rares scènes de guerre sont peu convaincantes et les protagonistes s'en sortent presque en claquant des doigts. Quelques idées que je n'ai pas non plus spécialement apprécié. Et une vision de la guerre franchement naïve. Peut-être que je n'aurais pas dû lire cet ouvrage après être passée par le TdF, mais quand même, je pense être capable d'adapter. Pour un ouvrage classé adulte, je l'ai vraiment trouvé puéril à certains endroits. Les méchants n'ont aucune épaisseur.

La fin est à peu près potable, peut-être parce que les rebondissements sont plus développés, que le récit devient plus dynamique. Quelques lignes m'ont émue même si je les ai trouvées télescopées. Mais dans l'ensemble, je reste quand même plutôt très déçue de cette série de livres, dont j'attendais quand même un peu plus que ce qui m'a semblé être des potins de cour d'école.

Je pense que ton avis peut assez bien coller à la plupart des livres de Lackey, qui sont dans le même ton. Et, comme toi, je ne comprends pas que ce livre soit classé ailleurs qu'en jeunesse. Mais parfois, il faut pas chercher à comprendre...