[Delacroix, Cécile] Ça va être ta fête!
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[Delacroix, Cécile] Ça va être ta fête!
Titre : Ça va être ta fête!
Auteur : Cécile Delacroix
Éditions : Publishroom
Collection : Le texte vivant
Nombre de pages : 146
ISBN : 978-2-36723-161-7
Date de parution : Février 2017
Version numérique.
Présentation de l'éditeur
À paraître à l’occasion de la Journée de la femme le 8 mars, "Ça va être ta fête!" de Cécile Delacroix est un livre de 40 courtes nouvelles de la vie de famille, de couples, de femmes célibataires, 40 chroniques de la vie extraordinaire de femmes ordinaires. Une plongée dans la vie de femmes, en proie aux aléas de la vie, qui font souvent montre de beaucoup d’imagination pour en sortir.
Quatrième de couverture
De la Saint-Roméo à la Saint-Aimé, en passant par la Saint-Vincent-de-Paul, Cécile Delacroix revisite les saints pour mieux égratigner les humains ; les hommes de préférence, tour à tour lâches, escrocs, machos mais tendres aussi.
En une quarantaine de courtes chroniques de la vie ordinaire, toujours drôles, souvent désopilantes, parfois même dramatiques, elle nous emmène dans la vie de femmes aimantes, amantes, soumises ou révoltées, qui nous touchent parce qu’elles nous ressemblent.
La rupture à la Saint-Sylvestre, les déboires d’une actrice à la Saint-Oscar, la retraite tant attendue de Martine à la Sainte-Félicité, le week-end en amoureux d’amants adultères à la Saint-Fidèle, les gaffes de Sophie à la Sainte-Prudence... Cécile Delacroix s’empare de l’éphéméride pour revisiter avec humour les aléas de la vie, de l’amour, de l’amitié. Avec une tendresse grinçante, elle dresse le portrait de femmes, jeunes ou moins jeunes, en prise avec un quotidien qu’elles tentent désespérément de maîtriser ou d’infléchir.
Une grande bouffée de rire en ces temps où la place des femmes est constamment discutée par des hommes bien intentionnés.
Mon avis
J'ai imaginé que l'auteur écrivait en notant la date du jour, puis pourquoi pas le saint du jour…Parfois j'ai souri, même ri, mais dans les aléas de la vie il y a aussi les moments douloureux, les moments tristes, qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié… Il y a une belle série de gaffeuses, beaucoup de chutes désopilantes. Certaines nouvelles m'ont laissée un goût d'inachevé, j'aurais aimé aller plus loin dans l'histoire…
Quarante petites journées à lire pour se détendre… pour passer un bon moment, découvrir les faiblesses des couples, les difficultés de parler, la fourberie et la lâcheté, mais aussi la tendresse, l'affection, la fidélité.
joëlle- Modérateur
-
Nombre de messages : 9709
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Delacroix, Cécile] Ça va être ta fête!
Mon avis
Ce court recueil est un régal même s’il ne met pas toujours la femme en valeur… Elle reste présente dans chacune des nouvelles, parfois c’est elle qui mène le bal, parfois c’est elle qui se fait balader. Toute une palette de sentiments nous est présentée, on trouve celles qui sont fourbes, celles qui sont aimantes et discrètes, celles qui se rient de tout, celles qui croient tenir les rênes et qui se font avoir, celles qui anticipent et préparent leur coup et bien d’autres encore….
Chaque nouvelle est postée à une date particulière , souvent en rapport avec le contenu. Certaines font sourire, d’autres rire jaune, d’autres encore grincer des dents.
J’ai eu un plaisir immense à cette lecture tant le style et l’écriture sont de qualité, les nouvelles variées et comme vous êtes très sages, je vous en offre une (avec l’accord de l’éditeur).
Ce court recueil est un régal même s’il ne met pas toujours la femme en valeur… Elle reste présente dans chacune des nouvelles, parfois c’est elle qui mène le bal, parfois c’est elle qui se fait balader. Toute une palette de sentiments nous est présentée, on trouve celles qui sont fourbes, celles qui sont aimantes et discrètes, celles qui se rient de tout, celles qui croient tenir les rênes et qui se font avoir, celles qui anticipent et préparent leur coup et bien d’autres encore….
Chaque nouvelle est postée à une date particulière , souvent en rapport avec le contenu. Certaines font sourire, d’autres rire jaune, d’autres encore grincer des dents.
J’ai eu un plaisir immense à cette lecture tant le style et l’écriture sont de qualité, les nouvelles variées et comme vous êtes très sages, je vous en offre une (avec l’accord de l’éditeur).
- Spoiler:
- 8 mars - Journée internationale des droits de la femme
C’est une petite femme discrète et silencieuse. Elle va et vient dans la maison, efficace, précise, rapide, le chignon bien tiré, le tablier bien serré autour de ses jupes grises. Elle sait anticiper les pensées de son savant de mari, avancer sa chaise avant qu’il ne songe à s’asseoir, servir le verre d’eau fraîche qui étanchera la soif qu’il éprouvera à la minute suivante, lancer le feu dans le poêle en fonte à l’instant même où il commence à frissonner.
Ce soir, ça ne va pas, elle le sent perplexe, tendu. Il n’a pas levé le nez des livres de physique qu’il annote fébrilement dans la marge de son écriture nerveuse. Puis il emplit de calculs, qu’il gribouille ensuite, les feuilles de papier dont il l’a envoyée acheter un rouleau cet après-midi à l’épicerie du père Mason. Il prend, tourne, pose, reprend, retourne, examine, repose en soupirant le gros aimant en forme de fer à cheval qui lui inspire visiblement une question à laquelle il ne parvient pas à répondre.
Par la fenêtre, elle voit le ciel s’obscurcir. Il fait lourd. L’orage est proche. Il éclate soudain, rayant le ciel d’éclairs violents. Exaspéré, son mari se lève d’un coup, repousse sa chaise avec agacement, quitte la pièce pour aller fumer une pipe dehors, sous le porche qui abrite la terrasse de la pluie tombant en rafales.
Alors vite, vite, elle saisit les feuilles, vérifie les calculs, repère l’erreur, la corrige et laisse bien en vue sur la table la page qu’elle a rectifiée. Puis elle reprend sa couture. Sagement. Tête baissée sur son ouvrage.
Lorsqu’il revient, son regard tombe machinalement sur le papier, se fige, s’éclaire. Il a trouvé, il a compris.
Mais lorsque la douce, la discrète, la silencieuse Deborah Franklin a appris que, dans le monde entier, c’est à son mari Benjamin qu’on attribuait l’invention du paratonnerre, elle est entrée dans une rage folle, elle lui a cassé le nez et deux incisives en lui jetant à la figure le gros aimant en forme de fer à cheval et elle ne l’a plus jamais aidé. Du coup, il n’a rien inventé d’autre et il a fait de la politique.
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Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Delacroix, Cécile] Ça va être ta fête!
Merci Joëlle et Cassiopée pour votre critique
louloute- Grand sage du forum
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