[Ekelund, Fredrik] Hjalmar Lindström et Monica Gren - Tome 3 : Casal Ventoso
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[Ekelund, Fredrik] Hjalmar Lindström et Monica Gren - Tome 3 : Casal Ventoso
Titre : Casal ventoso
Auteur : Fredrik Ekelund.
Editeur : Gaïa.
Nombre de pages : 206.
Lu dans le cadre de la lecture commune mars/avril 2017
Présentation du roman :
Dans la tranquille ville suédoise de Malmö, un riche homme d’affaires est assassiné à la hache. Son ex-femme est éplorée, et les flics à pied d’œuvre. Monica Gren et Hjalmar filent le parfait amour, pourtant des lettres anonymes viennent rappeler à ce dernier les années 70, lorsqu’il était le guitariste des Why Men.
Mon avis :
Mon problème est simple, au moment où je rédige cet avis : je me souviens davantage des éléments négatifs que des éléments positifs. Je cherche d’ailleurs les éléments positifs, si ce n’est une peinture désespérante de la société suédoise, de sa jeunesse qui, dépourvu de repère, voulant être cool, part à la dérive et sombre dans la drogue. Ont-ils un espoir de s’en sortir ? Non : en dépit des cures de désintoxication, c’est la mort qui est au bout du chemin, à plus ou moins brève échéance. Est également pointé du doigt ce que d’aucun juge comme le laxisme de pays étrangers et l’incapacité de la police à mettre fin au trafic de drogue. Les personnages voyagent beaucoup pour leur enquête, ce qui leur montre d’autres aspects du trafic de drogue, de la misère humaine.
Maintenant, le négatif : la fin du roman est trop abrupte, comme si l’auteur avait voulu moraliser son intrigue in extremis.
Puis, les lettres qui sont envoyées à l’enquêteur… Je comprends leur utilité pour l’intrigue, relier le présent au passé d’Hjalmar, mais je comprends mal leur utilité pour la construction de la personnalité de l’épistolier. La « spontanéité » de ses actes cadrent mal avec ses lettres fleuves, remplies de références musicales.
Ensuite, j’ai trouvé lassant tout ce qui avait trait au couple Monica/Hjalmar. Je n’ai rien contre les quinquagénaires qui refont leur vie, je n’aime guère suivre leurs amours comme celles de deux ados, et découvrir la jalousie de Monica, qui n’a pas vraiment sa place dans une enquête. Hjalmar a un passé, trois enfants, deux beaux enfants, quinze ans de vie commune avec son ex, et Monica « se prend la tête » parce qu’il a revu son ex pour protéger leurs enfants – pas très professionnel, surtout quand des vies sont en jeu. Elle est également prête à faire une scène au moindre retard – un comble pour la conjointe d’un policier.
Casal Ventoso, ou une vision noire de la société suédoise, un peu parasité par l’histoire d’amour des deux personnages principaux.
Dans la tranquille ville suédoise de Malmö, un riche homme d’affaires est assassiné à la hache. Son ex-femme est éplorée, et les flics à pied d’œuvre. Monica Gren et Hjalmar filent le parfait amour, pourtant des lettres anonymes viennent rappeler à ce dernier les années 70, lorsqu’il était le guitariste des Why Men.
Mon avis :
Mon problème est simple, au moment où je rédige cet avis : je me souviens davantage des éléments négatifs que des éléments positifs. Je cherche d’ailleurs les éléments positifs, si ce n’est une peinture désespérante de la société suédoise, de sa jeunesse qui, dépourvu de repère, voulant être cool, part à la dérive et sombre dans la drogue. Ont-ils un espoir de s’en sortir ? Non : en dépit des cures de désintoxication, c’est la mort qui est au bout du chemin, à plus ou moins brève échéance. Est également pointé du doigt ce que d’aucun juge comme le laxisme de pays étrangers et l’incapacité de la police à mettre fin au trafic de drogue. Les personnages voyagent beaucoup pour leur enquête, ce qui leur montre d’autres aspects du trafic de drogue, de la misère humaine.
Maintenant, le négatif : la fin du roman est trop abrupte, comme si l’auteur avait voulu moraliser son intrigue in extremis.
Puis, les lettres qui sont envoyées à l’enquêteur… Je comprends leur utilité pour l’intrigue, relier le présent au passé d’Hjalmar, mais je comprends mal leur utilité pour la construction de la personnalité de l’épistolier. La « spontanéité » de ses actes cadrent mal avec ses lettres fleuves, remplies de références musicales.
Ensuite, j’ai trouvé lassant tout ce qui avait trait au couple Monica/Hjalmar. Je n’ai rien contre les quinquagénaires qui refont leur vie, je n’aime guère suivre leurs amours comme celles de deux ados, et découvrir la jalousie de Monica, qui n’a pas vraiment sa place dans une enquête. Hjalmar a un passé, trois enfants, deux beaux enfants, quinze ans de vie commune avec son ex, et Monica « se prend la tête » parce qu’il a revu son ex pour protéger leurs enfants – pas très professionnel, surtout quand des vies sont en jeu. Elle est également prête à faire une scène au moindre retard – un comble pour la conjointe d’un policier.
Casal Ventoso, ou une vision noire de la société suédoise, un peu parasité par l’histoire d’amour des deux personnages principaux.
Sharon- Modérateur
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Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
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