[Pajares, Santiago] Imaginer la pluie
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[Pajares, Santiago] Imaginer la pluie
[Pajares, Santiago] Imaginer la pluie
[Pajares, Santiago]
Imaginer la pluie
Actes Sud avril 2017
ISBN 978 2 330 07564 4
295 pages
Quatrième de couverture
Il n’a jamais connu que les dunes et le désert, et pour toute compagnie sa mère qui lui raconte un monde détruit par la folie des hommes. Ici point de rose à soigner, point de renard ou d’astéroïde à chérir. La nostalgie n’a pas cours, seul compte ce qui autorise la survie : un appentis pour s’abriter des tempêtes de sable ; quelques palmiers et un puits ; beaucoup de lézards – et de rares légumes.
Consciente que son petit prince devra un jour désirer autre chose, la mère fait de lui le dépositaire de ses souvenirs. Elle lui représente ce qui composait l’existence d’avant : le goût du café fumant, l’arôme des fleurs, la rosée du matin sur les fougères, les notes d’un piano – mais aussi la haine, la cupidité et la guerre. Elle sait qu’un jour il faudra partir, s’arracher à ce lieu familier mais précaire. À la mort de sa mère, terrassé par le silence, le garçon entreprend un long voyage pour revenir vers les hommes.
Fable exquise sur le désert intérieur de chacun, composé d’épreuves, de solitudes et de mirages, Imaginer la pluie s’attache à l’inventaire de ce qui est réellement indispensable à notre bonheur.
Mon avis
Le sable. Le sable à perte de vue. Dans toutes les directions. Et au milieu de ce néant qui n’est que sable et dunes, un petit puits, deux palmiers, un potager minuscule et un appentis. Et Ionah sur le toit, essayant d’imaginer la pluie. Ainsi commence cette fable racontée par Ionah, un jeune garçon vivant avec sa mère en plein désert, buvant l’eau du puits, se nourrissant de dattes et de lézards. Lorsque sa mère meurt, il décide de partir vers l’est et nous partons avec lui dans la chaleur de la journée et le froid de la nuit, à la fin de son long voyage dont je ne parlerai pas, il a vingt ans et depuis l’âge de douze ans il n’a parlé qu’à lui-même. Une fable ou un conte planté dans un temps en suspens et dans un décor impitoyable en proie aux éléments d’une violence impétueuse. Une écriture poétique qui m’a poussée vers les traces d’Ionah au cœur pur, bourré d’amour qui avec courage et persévérance pourrait arriver dans un monde détruit (cela je l’ai imaginé). Je me suis évadée lors de cette belle lecture qui ne saurait être qu’un coup cœur. 5/5
Imaginer la pluie
Actes Sud avril 2017
ISBN 978 2 330 07564 4
295 pages
Quatrième de couverture
Il n’a jamais connu que les dunes et le désert, et pour toute compagnie sa mère qui lui raconte un monde détruit par la folie des hommes. Ici point de rose à soigner, point de renard ou d’astéroïde à chérir. La nostalgie n’a pas cours, seul compte ce qui autorise la survie : un appentis pour s’abriter des tempêtes de sable ; quelques palmiers et un puits ; beaucoup de lézards – et de rares légumes.
Consciente que son petit prince devra un jour désirer autre chose, la mère fait de lui le dépositaire de ses souvenirs. Elle lui représente ce qui composait l’existence d’avant : le goût du café fumant, l’arôme des fleurs, la rosée du matin sur les fougères, les notes d’un piano – mais aussi la haine, la cupidité et la guerre. Elle sait qu’un jour il faudra partir, s’arracher à ce lieu familier mais précaire. À la mort de sa mère, terrassé par le silence, le garçon entreprend un long voyage pour revenir vers les hommes.
Fable exquise sur le désert intérieur de chacun, composé d’épreuves, de solitudes et de mirages, Imaginer la pluie s’attache à l’inventaire de ce qui est réellement indispensable à notre bonheur.
Mon avis
Le sable. Le sable à perte de vue. Dans toutes les directions. Et au milieu de ce néant qui n’est que sable et dunes, un petit puits, deux palmiers, un potager minuscule et un appentis. Et Ionah sur le toit, essayant d’imaginer la pluie. Ainsi commence cette fable racontée par Ionah, un jeune garçon vivant avec sa mère en plein désert, buvant l’eau du puits, se nourrissant de dattes et de lézards. Lorsque sa mère meurt, il décide de partir vers l’est et nous partons avec lui dans la chaleur de la journée et le froid de la nuit, à la fin de son long voyage dont je ne parlerai pas, il a vingt ans et depuis l’âge de douze ans il n’a parlé qu’à lui-même. Une fable ou un conte planté dans un temps en suspens et dans un décor impitoyable en proie aux éléments d’une violence impétueuse. Une écriture poétique qui m’a poussée vers les traces d’Ionah au cœur pur, bourré d’amour qui avec courage et persévérance pourrait arriver dans un monde détruit (cela je l’ai imaginé). Je me suis évadée lors de cette belle lecture qui ne saurait être qu’un coup cœur. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Pajares, Santiago] Imaginer la pluie
UNE lecture très appréciée. Un merveilleux conte dans lequel je me suis laisse .emportee
Lalyre
Lalyre
Invité- Invité
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