[Fombelle, Timothée (de)] Tobie Lolness - Tome 1: La vie suspendue

Tobie Lolness, Tome 1 : La vie suspendue de Timothée de Fombelle

edition : Gallimard-Jeunesse
pages  : 311


résumé

Un millimètre et demi d'héroïsme ! « Tobie Lolness mesurait un millimètre et demi, ce qui n'était pas grand pour son âge. »

Ainsi commence le récit des aventures du jeune Tobie, qui appartient au peuple du grand chêne. Ce peuple ne connaît pas d'autre univers que celui de l'arbre, creusant ses maisons dans les branches, traçant ses chemins dans les sillons de l'écorce, faisant travailler les charançons, élevant leurs larves pour se nourrir. Le père de Tobie, savant génial et sage, a refusé de livrer le secret d'une invention révolutionnaire qui permet de transformer la sève de l'arbre en énergie motrice. Il sait que certains s'en serviraient au détriment de l'arbre. Furieux, le Grand Conseil a condamné la famille Lolness à l'exil dans les Basses-Branches, territoire sauvage et sombre, près de la frontière des Pelés. Là pourtant, Tobie vit heureux et rencontre Elisha qui devient son amie. Mais les Lolness sont rejugés et, cette fois, condamnés à mort. Seul Tobie parvient à s'échapper. Se cachant au creux des écorces, courant parmi les branches, Tobie fuit, traqué par les siens...


mon ressenti

que du bonheur ...
un vrai bijou

je ne peux que conseiller ce livre qui a ete un veritable moment de plaisir, de fraicheur...
C'est une magnifique histoire pleine de tendresse que j'ai dévorée, l ecriture est poetique tres riche, dynamique, pleine d emotions,le vocabulaire y est tres soigné, de plus de tres belles illustrations de Francois Place parsement le recit
Que l on soit enfant, ado, adulte ce roman d aventures nous transporte dans un monde imaginaire mais qui reflete parfaitement notre societé
on y rencontre des charançons qui creusent d’étranges maisons dans les écorces de nos chênes, on y trait des pucerons, on y cultive des lichens... tout est tres logique en fait, une société qui n est pas si différente de la nôtre...
Le personnage de Tobbie est fort attachant, il est genereux, tres courageux. On y retrouve des grands themes, l'amitié, l'amour, l'importance de l'environnement, la solidarité, mais aussi le respect de soi et des autres... Un besoin d evasion, de hauteur ? alors je vous invite a vous laissez emporter par cette jolie fable, pleine de poesie de philosophie, un hymme a la nature.
j ai hate de me procurer le second tome.

Pour petits et (très) grands À ne pas rater !  

Je note !!

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merci audrey desolee j ai oublié

Oh là là, maintenant j'ai vraiment hâte de me lancer dans cette lecture
merci merci merci ! ta critique me tente plus que plus.

Mélusine a écrit:Oh là là, maintenant j'ai vraiment hâte de me lancer dans cette lecture
merci merci merci ! ta critique me tente plus que plus.

je suis ravie melusine
j ai hate que tu le decouvre

Oui oui, je vais faire en sorte de le récupérer très vite mais vu ta critique, sans doute que ce sera une "série" que j'achèterai

oui, c'est de superbes aventures (il y a des suites = 2 autres), bien contées et tellement magiques... merci Nuage

Bon beh voilà ! j'ai enfin pu avoir les 2 premiers tomes, j'ai hâte de les commencer

ravie Melusine, j espere que cette lecture t enchantera

Oui oui je commence bientôt mais j'ai pas pu m'empêcher de parcourir quelques passages qui me délectent déjà.

Mes impressions :

Tobie et sa famille font partie du peuple de l’arbre et vive dans un chêne, ils ne sont pas plus grands que quelques millimètres et vivent au gré des saisons.
Le père de Tobie est un brillant savant qui fait de grandes découvertes et sa dernière expérience va bouleverser toute la vie de la famille mais risque aussi de faire basculer et remettre en question les projets du grand conseil alors pour se protéger Tobie, sa mère et son père devront quitter les cimes pour rejoindre les basses branches de l’arbre.
J’ai été captivée par cette histoire dès les premières lignes. On y découvre la vie d’un peuple dans un arbre, j’ai été touchée par le côté invraisemblable de ce conte confronté aux clichés emprunts de réalisme que l’on peut retrouver dans la vraie vie. Les nombreux rebondissements permettent aux lecteurs de rester captivés.
On y découvre un petit garçon courageux, persévérant qui grandit et traverse des aventures difficiles qui lui permettront de se forger à force d’expériences difficiles, un caractère. On y lit des liens d’amitiés, d’amour mais aussi des trahisons et des méchancetés. Ce livre est en quelque sorte un tableau de la vie réelle avec des métaphores philosophiques et existentielles.

De Fombelle écrit avec un style très travaillé, léger, subtil et méticuleux mais aussi avec poésie.
Les illustrations sont anguleuses mais donne un côté enchanteur et mystérieux à ce conte.

C’est évident que je ne regarderai plus les arbres de la même façon et sans doute que ce livre destiné à la jeunesse fera respecter un peu plus la nature.

Ce livre est à lui tout seul une belle leçon de vie, de courage et d’ingéniosité magnifiquement racontée.
Je le recommande. et merci Nuage de ta critique.

Je mets ici une image pour vous donner une idée des dessins que nous pouvons trouver dans ce livre.

Je rajoute juste par ici que si la photo est trop grande ou s'il est préférable de l'enlever, n'hésitez pas chers modérateurs de la supprimer ou de me le dire pour que je le fasse...

A bientôt

je suis ravie que ce livre t es plus apparement, ta critique vient enrichir la mienne alors je ten remercie...
a bientot pour le second tome

Bonjour Nuage, oui je vais commencer le prochain tome, il m'attend.
Il parait qu'il y en a 3... je ne connais pas le titre du troisième, ce qui m'ennuie c'est qu'il n'est pas en rayon à notre bibliothèque... on verra bien. Mais peut être que j'envisagerai d'acheter les tomes pour que ma fille en profite plus tard.

Je suis contente que mes impressions de lecture, rejoignent les tiennes

3 tomes donc, mais celui ci reste pour moi introuvable

re coucou Nuage,

Il s'agit en fait de Pinky qui en a parlé plus haut... j'ai essayé de m'en souvenir et l'information est remontée à ma mémoire Donc Pinky je fais appel à toi, de quelles suites parles-tu ?

J'ai lu ce roman avec mon fils, nous avons beaucoup aimé nous ne regardons plus les arbres de la meme façon !! Par contre nous n'avons lu que 2 tomes je ne savais pas qu'il y en avait un troisième.
Du même auteur il y a Barouf à Sanbalanjo c'est un conte raconté par Cécile de France, un petit garçon qui veut sauver son père qui a été enlevé car c'est un amateur de musique.Trés enrichissant pour toute la famille.

je pense effectivement qu il y a uniquement que 2 tomes

Je viens également de terminer ce livre et je suis désolé mais je vais être un peu moins enthousiaste que vous autres.

Dans l'ensemble je dois quand même dire que tout ce que vous avez dit est très juste et je partage vos avis dans les grandes lignes.
C'est bien écrit, ça se lit très facilement, l'histoire est palpitante et pleine de rebondissements. Le personnage de Tobie, le héros donc, est très attachant et on aurait tous rêvé d'avoir un pote comme lui quand on ne mesurait qu'un métre et quelques.
Le livre parle de la nature, du respect que l'homme doit à la nature et de son impact néfaste sur son environnement. En ce sens Tobie est un héros moderne et la thématique du livre donc traite par des moyens détournés d'un sujet on ne peut plus d'actualité. Ainsi l'idée de déplacer notre échelle de valeur et de nous projeter dans l'univers des insectes est une bonne idée qui nous permet en quelque sorte d'appréhender les choses de l'intérieur avec beaucoup plus de détails. Et il est vrai qu'à cette échelle on prend encore plus conscience de l'impact de nos actes sur notre environnement.

Il est à noter aussi une autre très belle idée, c'est le pouvoir des mots. Et à plusieurs endroits du roman Tobie se tire d'affaires en pensant à des phrases, en analysant des paroles ou des lectures dont il se souvient et par là il trouve la solution à ses problèmes. Alors même si ce fait reste secondaire dans le roman, le livre est également un louange à l'écrit, aux lettres, aux mots et à leur sens, et par là donc à l'intelligence, la connaissance et l'érudition. Et ce parallèle fait mouche devant la stupidité avérée de ceux qui s'évertuent par profit, par égoïsme, par bêtise aussi à détruire l'environnement dans lequel ils vivent. Savoir et connaître pour comprendre et respecter.

Maintenant je dois dire aussi que tout au long du roman j'ai été gêné par une incohérence de taille qui a un peu gâché le plaisir de cette lecture : l'homme est vertical et il est soumis à la gravité. Comment peut-il évoluer dans un arbre ?
C'est comme les chinois qui vivent à l'autre bout de la terre... ils ont la tête en bas et ils tombent ! Ah ben non parce que la terre est ronde et il y a la gravité, alors du coup il n'y a plus d'endroit ni d'envers et tout le monde tient debout !
Mais sur l'arbre... L'arbre possède-t-il sa propre gravité qui fait qu'un petit homme d'un millimétre et demi pourrait tenir sur toute la surface d'une branche. Ce qui n'est pas le cas dans le roman, ce qui suppose donc que ces habitants de l'arbre ne peuvent coloniser que la partie supérieure des branches. Les insectes par contre eux peuvent évoluer sur toute sa superficie. Alors finalement ce monde semble extrêmement hostile et angoissant. La majeure partie de cet univers est inaccessible à ces petits hommes et là-bas donc sous les branches, tapi dans l'ombre, on peut supposer qu'il y a une multitude d'insectes gigantesques qui font dix fois votre taille et qui se régaleraient de faire de vous leur repas... Brrrr... Ajoutez à cela, les moustiques qui vous vident de votre sang en une piqûre, plus les oiseaux qui vous gobent tout crus en vous piochant du bec comme un vulgaire vermisseau... Ca fait froid dans le dos, non !?!
Enfin bref, tout ça pour dire finalement que je trouve qu'on ne visualise pas très bien tout cet univers, je trouve que ça manque un peu d'explication et de description et que l'arbre vu sous un microscope manque de détails et reste vague et très approximatif. Dommage !
J'aurais aimé que tout cela soit un peu plus fouillé quand même.
En outre les illustrations, que je trouve dans leur ensemble un peu grises et ternes, ne donnent guère plus de détails. Elles restent elles aussi selon moi beaucoup trop approximatives et parfois dans certaines on voit clairement que ces êtres font bien plus qu'un millimétre et demi, ils semblent disproportionnés par rapport aux branches... Ils ne sont pas toujours à la même échelle non plus. Tout cela entretient la confusion. Vraiment dommage !

Enfin voilà, j'ai bien aimé quand même... Ca n'a pas la richesse philosophique d'un Gulliver ni d'une Alice aux pays des merveilles mais c'est quand même très plaisant et très détendant à lire.
J'ai quand même envie de lire la suite... sans trop y regarder de près donc...

Bonjour Ansault, je me demande si le fait que justement l'auteur parle d'un monde miniature, n'est pas aussi une façon de faire la dialectique et le rapprochement entre la vulnérabilité de notre terre ( qui est ici représenté par l'arbre malade , qui serait la représentation de notre monde) et le fait que nous sommes immensément petits face à ce vaste monde et que nous sommes que grains de poussière...
Les insectes ne sont pas "méchants" en soi et sans doute que l'auteur nous dit avec sa façon à lui que nous pouvons faire nous en faire des alliés.
Les abeilles piquent mais elles font du miel
Il veut philosophiquement parlant je pense nous faire comprendre que les êtres vivants quels qu'ils soient peuvent vivre ensemble même s'ils sont différents et que bien souvent ils sont complémentaires.
De même s'il manque un peu de quoi visualiser l'univers dont tu parles c'est peut être pour faire travailler l'imaginaire des lecteurs
Ce n'est bien sûr qu'un avis personnel.

Mélusine a écrit:je me demande si le fait que justement l'auteur parle d'un monde miniature, n'est pas aussi une façon de faire la dialectique et le rapprochement entre la vulnérabilité de notre terre ( qui est ici représenté par l'arbre malade , qui serait la représentation de notre monde) et le fait que nous sommes immensément petits face à ce vaste monde et que nous sommes que grains de poussière...

Entièrement d'accord avec ton analyse, c'est tout à fait juste.

Les insectes ne sont pas "méchants" en soi et sans doute que l'auteur nous dit avec sa façon à lui que nous pouvons faire nous en faire des alliés.
Les abeilles piquent mais elles font du miel
Il veut philosophiquement parlant je pense nous faire comprendre que les êtres vivants quels qu'ils soient peuvent vivre ensemble même s'ils sont différents et que bien souvent ils sont complémentaires.

Oui, certes. Sauf que quand même si je mesurais 1 millimétre et quelques, je crois que me retrouver face à une abeille d'environ 1 cm me donnerait l'impression d'être face à un Tyrannosaurus Rex. Franchement ça ne me tente guère. Et puis dans le roman il n'y a pas d'abeille. On parle d'un essaim de guèpes tueuses abandonné et il y a des fourmis, décrites comme des armes guerrières, des moustiques sanguinaires, des charançons dévoreurs d'écorce, des vers en attente de mutation, des oiseaux gigantesques etc, etc. Et toutes ces bêtes sont au minimum 3 à 4 fois plus grandes et grosses que ces petits êtres. Alors avant de m'en faire des alliés et de collaborer avec tous... Je doute que ces insectes aient les mêmes dispositions à mon égard... et leur domestication, même si elle nous est racontée comme possible, est sûrement loin d'être une sinécure... c'est de l'ordre du domptage !

Ceci dit ça reste un conte, une histoire destinée au jeune public et en ce sens ça fonctionne parfaitement. Encore une fois il est tout à fait plaisant de le lire. Ce que j'en disais c'était juste pour... disons... approfondir les choses... ou pinailler un peu... c'est selon...

De même s'il manque un peu de quoi visualiser l'univers dont tu parles c'est peut être pour faire travailler l'imaginaire des lecteurs
Ce n'est bien sûr qu'un avis personnel.

Donc tu es d'accord avec moi... "Il manque un peu de quoi visualiser"...

Salut Ansault,

Oui oui c'est très bien d'aller plus loin dans une critique et je te remercie de ce que tu rajoutes
Comme tu dis, il est adressé à un jeune public et leur imaginaire est à développer
J'aime bien ta façon de présenter les choses

Ce livre devrait etre lu par tous les jeunes de 10 a 12 ans qui se passionne pour les histoires fantastiques.
IL est féérique,dynamique et d'une energie captivante .
Si vous avez un jeune a la maison qui dévore les volumes autant que vous,offrez-lui l'intégrale (tome1 et 2)il en raffolera!!!!

Bonjour,

Pale je suis de ton avis, le tome 2 égale le tome 1 dans sa beauté et son écriture légère mais profonde.