[Recht, Zachary Alan] Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts
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[Recht, Zachary Alan] Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts
Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts, Recht, Zachary Allan.
Titre : Le fléau des morts :
Titre original : Plague of the deadl
Auteur : Zachary Allan Recht
Traduction : Fabrice Joly
Éditions : Eclipse
Collection : Le virus Morningstar, Tome 1
Genre : Horreur, Science-fiction
Époque : Contemporaine
Quatrième de couverture :
La fin n'est que le commencement : les victimes reviennent d'entre les morts pour arpenter le monde des vivants. Quand une opération militaire de grande envergure échoue à contenir le fléau des morts, ce dernier se transforme en une pandémie mondiale. Désormais, une seule loi naturelle régit le paysage mondial : vivre ou mourir, tuer ou être tué
Mon avis :
Il semblerait que le zombi soit à la mode depuis quelques temps, et je dois dire que je suis assez fan de ce genre d'histoires, bien qu'elles aient souvent du mal à m'accrocher sur le long terme (la série The Walking dead ne vous parait-elle pas interminable ?). En matière de littérature, World War Z, de Max Brooks, reste ma référence mais j'avoue avoir été bluffé par cette histoire. Dans ce tome on assiste alors à la contamination d'un virus (celui qui donne son titre à la collection) qui commence en Afrique et qui provoque une transformation des hôtes qui se passe en deux temps : tout d'abord la contamination pure, qui voit les humains devenir extrêmement virulents et rapides, dans le but de contaminer le plus de personnes possible, puis une fois celui-ci tué, il se réveille pour devenir un être errant quasiment invincible tant qu'on ne lui a pas broyé le cerveau.
Tout le tome vise à montrer l'étendue de la contamination sur Terre auprès d'un groupe d'hommes composé de militaires et de civils.
Sans en raconter de trop, il y a pas mal d'actions avec des apparitions spontanées de mordeurs qui donnent énormément de rythme au roman.
Le plus surprenant pour moi a été de découvrir, une fois le livre terminé, que l'auteur était âgé de 23 ans quand il a publié ce livre, et qu'il est mort à 26 ans (le troisième et dernier tome a été écrit par un de ses amis écrivain à partir des notes qu'il avait laissées). A aucun moment je n'ai ressenti un quelconque manque de maturité dans l'écriture malgré un auteur si jeune, et je compte donc bien me lancer dans la lecture du second tome.
- Extrait :
Le docteur Mayer avait terminé trois de ses six autopsies. Il était découragé. Il avait trouvé des lésions post-mortem identiques sur deux autres agresseurs. Certaines avaient été causées par des balles, d’autres par des lances. Il examinait désormais l’un des agents de sécurité et espérait trouver de nouveaux indices grâce aux corps des victimes de l’attaque.
— Le quatrième sujet est un homme de trente à trente-cinq ans, en bonne santé. Aucune marque d’identification visible.
Il étudia les plaies et écarquilla les yeux. Cet homme portait l’uniforme du service de sécurité de l’aéroport. D’après la chronologie qu’il avait établie, le meurtre des deux gardes avait été perpétré par les quatre autres individus qui se trouvaient dans la morgue. La méthode employée était macabre et évidente.
— Le décès semble être dû à l’hémorragie ou à un traumatisme. C’est encore trop tôt pour le dire. Des blessures figurent sur le cou, les épaules et les avant-bras. Le sujet semble avoir tenté de se défendre. Les marques sont semblables à celles observées sur les trois autres sujets. On dirait des morsures.
Il se frotta les yeux du dos de sa main et recommença son examen. Il se redressa, rejoignit son bureau et décrocha le combiné. Puis il composa un numéro.
— Ici le docteur Mayer, à la morgue. Est-ce que mes radiographies sont prêtes ?
Il écouta la réponse.
— C’est parfait. Quelqu’un pourrait-il me les descendre dès que possible ? (Un instant s’écoula.) J’ai dit dès que possible. La police souhaite avoir les rapports d’autopsie au plus vite.
Et moi aussi, pensa-t-il.
Il raccrocha et se rassit sur le tabouret à côté de la table d’autopsie. Grâce à un petit appareil photo et un mètre ruban, il prit les dimensions des morsures sur l’épaule du garde. Il se concentra sur une marque très nette, une empreinte de dents, noire et presque parfaite. Il projetait de l’utiliser pour vérifier son hypothèse.
Alors qu’il notait les relevés sur un bloc-notes, l’infirmière de service ouvrit les portes de la morgue et lui remit deux épaisses enveloppes en papier kraft. Il la remercia avant qu’elle prenne congé, puis ouvrit les dossiers. Il se releva et se dirigea vers le mur d’un pas traînant en sortant les radiographies. Il les afficha sur un écran noir. Il sélectionna un cliché de chaque enveloppe, puis rangea celles-ci dans l’une des grosses poches de sa blouse.
Il détacha la feuille de relevés de son bloc-notes et l’accrocha au mur avant d’allumer l’écran. Une lumière vive apparut en vacillant. Il se pencha pour comparer les radios de l’agresseur et l’empreinte de dents sur l’épaule du garde. Il marmonna quelque chose, griffonna des chiffres et des mots en examinant les radios. Il indiqua la largeur des deux mâchoires, la forme des dents, celles absentes ou gâtées.
— Ça semble proche, remarqua-t-il ; son regard allait et venait entre les radios et ses notes. Ça pourrait être humain. Le dernier sujet a peut-être la bonne empreinte de dents.
Derrière lui, le bras de l’agent de sécurité parut s’agiter. Le docteur Mayer fixa la table, mais le corps était immobile. Il reporta son attention sur les radiographies.
— Mais… dit-il en décrochant l’une d’elles. (Il la posa sur le bureau et plaqua la feuille de relevés à côté. Il compara attentivement un petit espace sur la canine gauche du garde.) Ce sont les mêmes. Les mêmes !
Le corps étendu sur la table d’autopsie tourna la tête. Ses yeux étaient ouverts, vitreux et sans vie. Le docteur était toujours assis, dos au cadavre, et consultait ses documents en plissant le front. L’agent de sécurité se redressa lentement, silencieusement. Il demeura assis un moment et leva les yeux vers les néons, en direction du tube clignotant. Ce dernier s’allumait, s’éteignait, et baignait son visage d’une sorte de lumière verdâtre quasi stroboscopique. Il semblait fasciné.
Le docteur Mayer fit sortir la pointe de son stylo-bille avec un déclic. Le petit bruit sec attira l’attention du garde qui se retourna dans cette direction. Il ouvrit la bouche comme pour parler, mais aucun mot ne s’en échappa. Il parvint juste à émettre une sorte de soupir.
Le médecin était arrivé à la seule conclusion possible : les agents avaient été mordus à mort par leurs agresseurs, les quatre inconnus. Ces mêmes inconnus étaient (à condition que les preuves soient fiables) déjà morts au moment de l’attaque.
Si le docteur Mayer avait été moins rationnel, il aurait craqué à cet instant. Mais il se raisonna en pensant qu’il avait dû manquer un détail qui lui permettrait de fournir une conclusion logique et sensée à la police, et à lui-même. Après tout, les morts vivants n’existaient pas.
C’est à ce moment qu’il entendit soupirer dans son dos.
Dernière édition par joëlle le Sam 27 Mai 2017 - 9:18, édité 2 fois (Raison : Mise aux normes du titre)
Invité- Invité
Re: [Recht, Zachary Alan] Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts
Merci T_2.0 pour cet avis. D'accord avec toi, on ne sort plus de Walking Dead. Combien de pages fait ce bouquin ?
Invité- Invité
Re: [Recht, Zachary Alan] Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts
Je ne sais pas, j'ai lu une version numérique mais il est assez court (moins de 4h).
Invité- Invité
Re: [Recht, Zachary Alan] Le virus Morningstar - Tome 1 : Le fléau des morts
Merci de ton retour.
Invité- Invité
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