[Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
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Votre avis sur ce livre
[Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
Edition : Livre de poche
Genre : Roman
Pages : 156
Résumé : Helen Hanff s'adresse depuis New York à une librairie de Londres pour lui dénicher des livres rares d'occasion, dont elle est très friande et dont elle s'inspire pour écrire des synopsis pour la télévision américaine. Une correspondance qui débute en octobre 1949 et qui durera jusqu'en 1970.
Son correpondant attitré s'appelle Franck Doel, et elle va lier avec lui une grande amitié à travers les livres, puis une certaine "intimité".
mon avis:
petit livre épistolaire entre une écrivain Américaine, et un libraire Britanique (Franck Doel), à la fin de la seconde guerre mondiale; ce livre est trés rapide à lire, ses personnage et l'ambiance difficile de cette période sont attachants...à vous de voir
Invité- Invité
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
J'ai lu ce livre il y a cinq ans et, à tort peut-être, j'avais lu avant Un homme à distance de Katherine Pancol, sur le même thème (il me semble même que c'est 84, charing cross road qui a inspiré Katherine Pancol...) quoiqu'il en soit, je n'ai pas du tout apprécié celui-ci et beaucoup aimé celui de Pancol.
Invité- Invité
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
après mettre détacher du sentiment de voyeurisme que j'ai toujours au début d'une lecture d'une correspondance ne m'ettant pas adressée, j'ai plongé avec délice dans cette librairie... il est heureux de constater qu'il y a eu et qu'il y a toujours des gens amoureux du livre...
j'ai appris beaucoup avec ce petit bouquin sur des auteurs que je ne connais pas du tout. Sur les personnages qui sont, il est vrai attachants, ils restent néanmoins très secret pour une correspondance qui s'étale sur 20 ans mais ils ont su par delà les mers (j'aime cette expression) créer un véritable lien de confiance et de respect mutuel....
A croquer à pleine dents pour les amoureux du livre
merci Majuscule
j'ai appris beaucoup avec ce petit bouquin sur des auteurs que je ne connais pas du tout. Sur les personnages qui sont, il est vrai attachants, ils restent néanmoins très secret pour une correspondance qui s'étale sur 20 ans mais ils ont su par delà les mers (j'aime cette expression) créer un véritable lien de confiance et de respect mutuel....
A croquer à pleine dents pour les amoureux du livre
merci Majuscule
Pinky- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 8672
Age : 61
Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
Mon avis :
84 Charing Cross Road, ce sont des échanges épistolaires entre une librairie londonienne, et une cliente américaine, Helene Hanff.
Elle commence dans un décor pas très drôle, puisqu'il s'agit de la fin de la seconde guerre mondiale, période pendant laquelle l'Angleterre est encore sous le coup des rationnements .Histoire d’égayer un peu leur quotidien, cette cliente peu ordinaire commence à envoyer des colis de nourriture.
Les échanges formels avec un petit soupçon d'humour commencent entre Mark et Hélène, qui essaie désespérément de le faire sortir de son flegme anglais. Et au fil du temps, tous les employés (et même la femme de Frank) se mettent à écrire à Hélène.
Que j'aime cette forme de roman. C'est très vivant, on passe d'un sujet à un autre. Et surtout le ton est très différent d'un roman classique. Des échanges chaleureux, pleins d'humour, de la tristesse parfois, mais en tout cas un délice pour l'esprit.
Je me suis fait la réflexion à plusieurs reprises, que ces échanges semblaient réels. Et pour cause, j'ai découvert à la fin du livre (oui, bon je sais, si j'avais lu la note au début du livre je l'aurai su depuis le début..) que tous ces personnages ont existé. Et c'est donc avec un tout autre regard que j'ai écrit cet avis. Car si l'histoire m'a plu, savoir que tout a existé me la rend encore plus sympathique.
D'autant plus, que dans l'édition que j'ai eu entre les mains, la postface, explique qui était Hélène, ce qu'elle est devenu et cie .... Elle parle de cette librairie, que j'avais envi de découvrir, mais qui est maintenant fermé... C'est assez émouvant de savoir que cette femme n'a jamais été riche, et pourtant elle envoyait des colis à l'autre bout du monde.
Elle est exubérante, il est réservé. L’alternance des deux tons est flagrante : on reconnait le style anglais du style américain. Et puis, les autres lettres, celles qui viennent des autres employés éclairent la relation de ses 2 personnages.
Alors, on parle de livres, de prix des livres, mais aussi de choses plus intimes. Hellène possède cette capacité de dire les choses, sans pour autant qu'elles soient mal interprétés.
Elle critique ouvertement quand la librairie lui envoie des livres enveloppés dans des feuilles venant d'un autre livre ( outrage !!! ), elle n'est pas contente quand Mark lui envoie une version qui ne lui convient pas, et elle le provoque quand elle parle de vitesse de réception ... Oui, elle est désopilante, et surement énervante, mais dans chaque lettre on sait, on sent que tout est à prendre au second degré.
Alors, oui, les échanges ne sont pas très originaux, mais les protagonistes sont attachants. Un libraire !!! Nous, lecteurs, savons qu'un bon libraire est un peu notre ami : il nous conseille, il nous écoute !! Alors échanger avec un libraire ... forcement, on se sent proche d’Hélène !
En bref,
ces échanges ordinaires sont emplies de sincérité, de gentillesse, d'altruisme. J'aime l'idée qu'une amitié se commence finalement sur rien de tangible. Oui, c'est une vrai amitié, qui nait entre ces personnages. Pas une amitié fusionnelle, ou les deux parties savent tout de l'autre, mais ce sont des amis qui partagent des instant de leur vie.
84 Charing Cross Road, ce sont des échanges épistolaires entre une librairie londonienne, et une cliente américaine, Helene Hanff.
Elle commence dans un décor pas très drôle, puisqu'il s'agit de la fin de la seconde guerre mondiale, période pendant laquelle l'Angleterre est encore sous le coup des rationnements .Histoire d’égayer un peu leur quotidien, cette cliente peu ordinaire commence à envoyer des colis de nourriture.
Les échanges formels avec un petit soupçon d'humour commencent entre Mark et Hélène, qui essaie désespérément de le faire sortir de son flegme anglais. Et au fil du temps, tous les employés (et même la femme de Frank) se mettent à écrire à Hélène.
Que j'aime cette forme de roman. C'est très vivant, on passe d'un sujet à un autre. Et surtout le ton est très différent d'un roman classique. Des échanges chaleureux, pleins d'humour, de la tristesse parfois, mais en tout cas un délice pour l'esprit.
Je me suis fait la réflexion à plusieurs reprises, que ces échanges semblaient réels. Et pour cause, j'ai découvert à la fin du livre (oui, bon je sais, si j'avais lu la note au début du livre je l'aurai su depuis le début..) que tous ces personnages ont existé. Et c'est donc avec un tout autre regard que j'ai écrit cet avis. Car si l'histoire m'a plu, savoir que tout a existé me la rend encore plus sympathique.
D'autant plus, que dans l'édition que j'ai eu entre les mains, la postface, explique qui était Hélène, ce qu'elle est devenu et cie .... Elle parle de cette librairie, que j'avais envi de découvrir, mais qui est maintenant fermé... C'est assez émouvant de savoir que cette femme n'a jamais été riche, et pourtant elle envoyait des colis à l'autre bout du monde.
Elle est exubérante, il est réservé. L’alternance des deux tons est flagrante : on reconnait le style anglais du style américain. Et puis, les autres lettres, celles qui viennent des autres employés éclairent la relation de ses 2 personnages.
Alors, on parle de livres, de prix des livres, mais aussi de choses plus intimes. Hellène possède cette capacité de dire les choses, sans pour autant qu'elles soient mal interprétés.
Elle critique ouvertement quand la librairie lui envoie des livres enveloppés dans des feuilles venant d'un autre livre ( outrage !!! ), elle n'est pas contente quand Mark lui envoie une version qui ne lui convient pas, et elle le provoque quand elle parle de vitesse de réception ... Oui, elle est désopilante, et surement énervante, mais dans chaque lettre on sait, on sent que tout est à prendre au second degré.
Alors, oui, les échanges ne sont pas très originaux, mais les protagonistes sont attachants. Un libraire !!! Nous, lecteurs, savons qu'un bon libraire est un peu notre ami : il nous conseille, il nous écoute !! Alors échanger avec un libraire ... forcement, on se sent proche d’Hélène !
En bref,
ces échanges ordinaires sont emplies de sincérité, de gentillesse, d'altruisme. J'aime l'idée qu'une amitié se commence finalement sur rien de tangible. Oui, c'est une vrai amitié, qui nait entre ces personnages. Pas une amitié fusionnelle, ou les deux parties savent tout de l'autre, mais ce sont des amis qui partagent des instant de leur vie.
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
Je le note dans ma LAL. J'adore les livres qui parlent de livres , mais j'ai un peu peur du côté épistolaire. On verra bien!
lilooo81- Grand expert du forum
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Nombre de messages : 643
Localisation : France
Genre littéraire préféré : Les romans qui mettent de bonne humeur!
Date d'inscription : 21/03/2011
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
Un livre merveilleux, Helene est fabuleuse, cultivée sans en faire des tonnes, un humour pince sans rire, des correspondants attachants,...
J'ai adoré ce (trop) petit livre, je viens d'ailleurs de lire la suite ("La duchesse de Bloomsbury Street") qui m'a, je l'avoue, moins plu que le 1er, mais retrouver Helene est un tel plaisir, et visiter Londres avec elle l'est tout autant :-)
J'ai adoré ce (trop) petit livre, je viens d'ailleurs de lire la suite ("La duchesse de Bloomsbury Street") qui m'a, je l'avoue, moins plu que le 1er, mais retrouver Helene est un tel plaisir, et visiter Londres avec elle l'est tout autant :-)
Invité- Invité
Re: [Hanff, Helen] 84 Charing Cross Road
Mon avis
Je viens de relire ce recueil et le plaisir est toujours au rendez-vous.
Helene Hanff vivait à New-York. Elle était auteur de livres pour la jeunesse, elle essayait aussi d’écrire des pièces de théâtre et des synopsis de films. Passionnée de littérature anglaise, elle prend contact avec la librairie Marks & Co. de Londres, spécialisée dans la recherche de livres anciens et épuisés. Elle espère que les propriétaires de cette boutique pourront l’aider car elle ne trouve dans sa ville certains ouvrages. Un des employés lui répond et sur une vingtaine d’années (de 1949 à 1968) des courriers (et des colis) vont être échangés.
Cette correspondance devient un livre très connu, adapté au cinéma et en pièce de théâtre, remis au goût du jour par Katherine Pancol dans « Un homme à distance » et offre à Helene Hanff un succès bien tardif.
Cet échange épistolaire est intéressant sur plusieurs points. D’abord, pour les nombreuses références littéraires citées dans les courriers. Si on les transforme en liste, on a de quoi lire pour des années ! Ensuite pour le côté « historique », la différence de vie entre les deux pays, l’approche des événements et leur interprétation par les différentes personnes qui s’expriment. Puis pour la personnalité des deux principaux expéditeurs ou destinataires. Helen, assez exubérante, à l’aise, ne s’embarrassant pas de « chichis », très vite prête à la familiarité. Et de l’autre côté, les anglais, plutôt « collet monté » et plus long à se laisser aller à un ton plus léger.
Charmée une nouvelle fois par cette correspondance, je crois que je ne m’en lasserai pas si je la relis encore dans quelque temps.
Je viens de relire ce recueil et le plaisir est toujours au rendez-vous.
Helene Hanff vivait à New-York. Elle était auteur de livres pour la jeunesse, elle essayait aussi d’écrire des pièces de théâtre et des synopsis de films. Passionnée de littérature anglaise, elle prend contact avec la librairie Marks & Co. de Londres, spécialisée dans la recherche de livres anciens et épuisés. Elle espère que les propriétaires de cette boutique pourront l’aider car elle ne trouve dans sa ville certains ouvrages. Un des employés lui répond et sur une vingtaine d’années (de 1949 à 1968) des courriers (et des colis) vont être échangés.
Cette correspondance devient un livre très connu, adapté au cinéma et en pièce de théâtre, remis au goût du jour par Katherine Pancol dans « Un homme à distance » et offre à Helene Hanff un succès bien tardif.
Cet échange épistolaire est intéressant sur plusieurs points. D’abord, pour les nombreuses références littéraires citées dans les courriers. Si on les transforme en liste, on a de quoi lire pour des années ! Ensuite pour le côté « historique », la différence de vie entre les deux pays, l’approche des événements et leur interprétation par les différentes personnes qui s’expriment. Puis pour la personnalité des deux principaux expéditeurs ou destinataires. Helen, assez exubérante, à l’aise, ne s’embarrassant pas de « chichis », très vite prête à la familiarité. Et de l’autre côté, les anglais, plutôt « collet monté » et plus long à se laisser aller à un ton plus léger.
Charmée une nouvelle fois par cette correspondance, je crois que je ne m’en lasserai pas si je la relis encore dans quelque temps.
_________________
Cassiopée- Admin
-
Nombre de messages : 16860
Localisation : Saint Etienne
Emploi/loisirs : enseignante
Genre littéraire préféré : un peu tout
Date d'inscription : 17/04/2009
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