[Pinguilly, Yves] Dernier crime avant les soldes
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[Pinguilly, Yves] Dernier crime avant les soldes
Titre : Dernier crime avant les soldes.
Auteur : Yves Pinguilly
Editeur : Magnard Jeunesse.
Nombre de pages : 134 pages.
Présentation de l’éditeur :
Le mort était bien mort. Il était allongé sur le bitume, la tête penchée un peu à droite. Il avait un bras presque sous lui et l’autre, complètement ouvert. Sa position lui donnait un côté maladroit, pas sérieux. Grégoire Garczinski était mort, un peu mouillé encore par le reste de rosée de la nuit, mais il semblait sourire… Mort d’avoir été poussé du toit d’un supermarché… Mais restait à savoir par qui ! Pour Miossec, le nouveau commissaire de Montigny en Gohelle, l’enquête s’avère difficile… Pas évident de rompre la loi du silence et de fouiller le passé. Mais attention, Miossec est tenace et c’est tant mieux !
Mon avis :
Ce roman a presque vingt ans, et bien des événements se sont passés depuis sa parution. Je pense notamment à des élections présidentielles, en 2002, ou à l’avènement de séries télévisées mettant en scène des experts. Mais à l’époque, trois albums de Miossec, né à Brest comme l’auteur de ce roman, étaient déjà publiés.
Miossec, le commissaire, est en train de faire son second stage avant sa titularisation : après la Bretagne, le Nord (et bien avant les Ch’tis) ou, pour être plus précise le Pas-de-Calais. A peine arrivé il se retrouve sur une scène de crime : Grégoire, un homme que tout le monde aimait, a été assassiné. Apprécié dans son travail, aimé par sa famille, respecté par les jeunes qu’il entraînait au club de boxe, l’ensemble est presque trop beau pour être vrai, et pourtant, c’est vrai. C’est tout de même ennuyeux de constater que la victime n’a pas d’ennemis. Trouver une piste dans une telle situation est tout sauf facile.
Miossec fera des rencontres, sympathiques, pour certaines, plus compliquées pour d’autres. Quand la politique s’en mêle, tout devient plus délicat même si l’équipe d’enquêteurs est bien déterminée à découvrir la vérité. Et oui : le patron et néanmoins ami d’enfance de Grégoire, descendant d’immigrants polonais comme son nom l’indique, se présente aux élections. Peut-être était-ce lui, la cible ? Que ne ferait-on pas pour abattre un rival politique ? Oui, je sais, c’est presque un peu gros, un peu facile, mais quand on n’a aucune piste, on s’intéresse de près aux colleurs d’affiche, aux empêcheurs de coller en rond, et peut-être, un peu, à ceux qui décollent les affiches. Charles-Henri ne fait pas l’unanimité, malgré ses costumes, sa coiffure et sa réussite. Comme le dit un des personnages : J’ai jamais compris pourquoi des ouvriers votaient pour un patron quel qu’il soit.
Une fois le livre refermé, je me demande si ce livre trouverait son public aujourd’hui. Même si le commissaire Miossec sympathise avec Magali, je ne sympathiserai pas avec eux dans la vie réelle, pour maintes raisons, tout comme certains petits détails de la narration m’ont ennuyés.
Sharon- Modérateur
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