[Cognetti, Paolo] Les huit montagnes
2 participants
Page 1 sur 1
[Cognetti, Paolo] Les huit montagnes
[Cognetti, Paolo] Les huit montagnes
[Cognetti, Paolo]
Les huit montagnes
Editions Stock 23 août 2017
ISBN 978 2 234 08319 6
299 pages
Quatrième de couverture
Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes. Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana, au coeur du val d’Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers, puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié.
Vingt ans plus tard, c’est dans ces mêmes montagnes et auprès de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son passé – et son avenir.
Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle l’intime à l’universel et signe un grand roman d’apprentissage et de filiation.
Mon avis
Voici un roman écrit d’une façon pure et fluide, une belle histoire d’amitié et de filiation, une belle déclaration d’amour à la montagne, une immense joie à suivre les sentiers de pâturages et grimper vers les sommets de ces belles montagnes du Val d’Aoste. C’est aussi une histoire d’hommes et de femmes, de relations familiales, notamment entre Pierro et son père mais aussi des moments émouvants entre Bruno et Pierro, il y a la mère extrêmement attachante et Lara qui entre les deux hommes liés par une amitié indéfectible et farouche va entrer dans une autre vie. Un roman sur la vie et la montagne me faisant éprouver de l’émotion par les phrases sublimes, exprimant une exaltante tendresse pour les personnages, une écriture humaine et poétique, des descriptions qui font rêver, la neige, les lacs gelés, les torrents, les longues marches dans des paysages sauvages, tout cela exprimé avec beaucoup de poésie. Autant de moment doux et intense de cette belle littérature qui ne saurait être qu’un coup de coeur,,,,5/5
Les huit montagnes
Editions Stock 23 août 2017
ISBN 978 2 234 08319 6
299 pages
Quatrième de couverture
Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes. Ils ont 11 ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana, au coeur du val d’Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers, puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié.
Vingt ans plus tard, c’est dans ces mêmes montagnes et auprès de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son passé – et son avenir.
Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognetti mêle l’intime à l’universel et signe un grand roman d’apprentissage et de filiation.
Mon avis
Voici un roman écrit d’une façon pure et fluide, une belle histoire d’amitié et de filiation, une belle déclaration d’amour à la montagne, une immense joie à suivre les sentiers de pâturages et grimper vers les sommets de ces belles montagnes du Val d’Aoste. C’est aussi une histoire d’hommes et de femmes, de relations familiales, notamment entre Pierro et son père mais aussi des moments émouvants entre Bruno et Pierro, il y a la mère extrêmement attachante et Lara qui entre les deux hommes liés par une amitié indéfectible et farouche va entrer dans une autre vie. Un roman sur la vie et la montagne me faisant éprouver de l’émotion par les phrases sublimes, exprimant une exaltante tendresse pour les personnages, une écriture humaine et poétique, des descriptions qui font rêver, la neige, les lacs gelés, les torrents, les longues marches dans des paysages sauvages, tout cela exprimé avec beaucoup de poésie. Autant de moment doux et intense de cette belle littérature qui ne saurait être qu’un coup de coeur,,,,5/5
lalyre- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Cognetti, Paolo] Les huit montagnes
Lalyre pour cette belle présentation.
Je viens de terminer ce roman que j'ai beaucoup aimé, de belles descriptions de la montagne, des sentiments humains dans la recherche de soi et la compréhension de son prochain
Je viens de terminer ce roman que j'ai beaucoup aimé, de belles descriptions de la montagne, des sentiments humains dans la recherche de soi et la compréhension de son prochain
Invité- Invité
Re: [Cognetti, Paolo] Les huit montagnes
Revenant chaque été dans le même hameau perdu des montagnes du Val d’Aoste, un petit citadin se lie d’amitié avec un gamin du cru et découvre à son contact la rudesse et les beautés de la nature alpine. Parvenu à l’âge adulte et cherchant sa voie après la disparition d’un père qu’il n’a jamais vraiment compris, Pietro finira par retourner auprès de son ami, toujours resté sur le même pan d’alpage où il tente obstinément de maintenir un mode de vie d’un autre siècle.
Il est impossible de ne pas voir de larges traits autobiographiques dans la narration de Pietro, tant cette histoire exprime d’intime ressenti et revêt des accents d’authenticité jusque dans ses plus infimes détails. L’intrigue, très simple, tire son épaisseur de ses personnages, dont on découvre peu à peu les multiples nuances, restituées avec une sensibilité toute de finesse et de pudeur. Chez Paolo Cognetti, l’émotion ressemble à ce petit torrent de montagne qui, dans son livre, court sous-terre avant d’émerger plus en aval : on la ressent plus qu’on ne la lit, elle sourd au travers des lignes et se laisse deviner plus qu’elle ne s’exprime. Et elle s’enterre parfois au tréfonds d’une génération pour rejaillir à la suivante, dans de curieuses répétitions des mêmes destins.
La couleur de ce livre est d’abord celle d’une indéfectible amitié, entre deux garçons, puis deux adultes, que tout sépare : Pietro se cherche de par le monde, Bruno s’accroche à la montagne qu’il n’a jamais quittée, mais, chacun à leur façon, ils vivent les mêmes apprentissages et les mêmes blessures, tentant de se construire un avenir en se réconciliant avec leur passé et leur héritage filial.
Aux prises avec leurs tâtonnements et leurs drames, tous deux tirent leur force de leur seul vrai point d’ancrage : la montagne et l’amour viscéral qu’elle leur inspire. Omniprésente, elle est leur refuge, leur lieu de repli, leur cachette face à un monde oublieux des vrais essentiels. Elle leur offre la liberté et la solitude au sein de grandioses espaces de nature préservée, une vie rude et spartiate au rythme des saisons, le calme et l’apaisement au contact d’une simple authenticité, la souffrance et le plaisir de l’effort physique.
Une grande tristesse et une vraie sincérité émanent de ce livre que l’on quitte le coeur serré et les larmes aux yeux, mais les jambes musclées, les poumons oxygénés et les yeux tournés vers les cimes de l’avenir. Coup de coeur. (5/5)
Il est impossible de ne pas voir de larges traits autobiographiques dans la narration de Pietro, tant cette histoire exprime d’intime ressenti et revêt des accents d’authenticité jusque dans ses plus infimes détails. L’intrigue, très simple, tire son épaisseur de ses personnages, dont on découvre peu à peu les multiples nuances, restituées avec une sensibilité toute de finesse et de pudeur. Chez Paolo Cognetti, l’émotion ressemble à ce petit torrent de montagne qui, dans son livre, court sous-terre avant d’émerger plus en aval : on la ressent plus qu’on ne la lit, elle sourd au travers des lignes et se laisse deviner plus qu’elle ne s’exprime. Et elle s’enterre parfois au tréfonds d’une génération pour rejaillir à la suivante, dans de curieuses répétitions des mêmes destins.
La couleur de ce livre est d’abord celle d’une indéfectible amitié, entre deux garçons, puis deux adultes, que tout sépare : Pietro se cherche de par le monde, Bruno s’accroche à la montagne qu’il n’a jamais quittée, mais, chacun à leur façon, ils vivent les mêmes apprentissages et les mêmes blessures, tentant de se construire un avenir en se réconciliant avec leur passé et leur héritage filial.
Aux prises avec leurs tâtonnements et leurs drames, tous deux tirent leur force de leur seul vrai point d’ancrage : la montagne et l’amour viscéral qu’elle leur inspire. Omniprésente, elle est leur refuge, leur lieu de repli, leur cachette face à un monde oublieux des vrais essentiels. Elle leur offre la liberté et la solitude au sein de grandioses espaces de nature préservée, une vie rude et spartiate au rythme des saisons, le calme et l’apaisement au contact d’une simple authenticité, la souffrance et le plaisir de l’effort physique.
Une grande tristesse et une vraie sincérité émanent de ce livre que l’on quitte le coeur serré et les larmes aux yeux, mais les jambes musclées, les poumons oxygénés et les yeux tournés vers les cimes de l’avenir. Coup de coeur. (5/5)
Sujets similaires
» [Cognetti, Paolo] La Félicité du loup
» [Cognetti, Paolo] En bas dans la vallée
» [Giordano, Paolo] Les humeurs insolubles
» [Giordano, Paolo] Tasmania
» [Fanger, Elisabeth] J'avais dix-huit ans
» [Cognetti, Paolo] En bas dans la vallée
» [Giordano, Paolo] Les humeurs insolubles
» [Giordano, Paolo] Tasmania
» [Fanger, Elisabeth] J'avais dix-huit ans
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum