[Caron, Jean-François] De bois debout
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[Caron, Jean-François] De bois debout
[Caron, Jean-François] De bois debout
Titre: De bois debout
Auteur: Caron, Jean-François
Éditions: La Peuplade
Genre: roman
Époque contemporaine
394 pages
ISBN 978-2-924519-43-1
Résumé:
Le coup est parti. Alexandre a vu mourir son père, abattu par erreur. Alors il a couru, fonçant à travers les branches, affolé, vers la première maison, chez celui qu’on appelle Tison. La chasse à l’aube, les sandwichs de pain blanc, les bûches qu’il faut corder droit, en un instant tout s’est évanoui dans la paix de la forêt.
Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu’il aime. Des voix – des chœurs, des airs volatiles – se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l’unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n’aimait pas les livres.
Jean-François Caron signe un roman sensible qui affirme, en dépit de toute douleur, que rien – aucun amour, aucun monde – n’est détruit à jamais.
Né en 1978 à La Pocatière, Jean-François Caron vit à Sainte-Béatrix dans la forêt lanaudoise. Il partage son temps entre l’écriture et la route. De bois debout emprunte des voix au théâtre pour sonder les héritages indéchiffrables.
Alexandre quitte Paris-du-Bois, marche dans la solitude, il a perdu les gens qu’il aime. Des voix – des chœurs, des airs volatiles – se joignent à la sienne durant ses lectures. Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l’unique refuge possible : les livres. Le père, lui, il n’aimait pas les livres.
Jean-François Caron signe un roman sensible qui affirme, en dépit de toute douleur, que rien – aucun amour, aucun monde – n’est détruit à jamais.
Né en 1978 à La Pocatière, Jean-François Caron vit à Sainte-Béatrix dans la forêt lanaudoise. Il partage son temps entre l’écriture et la route. De bois debout emprunte des voix au théâtre pour sonder les héritages indéchiffrables.
Mon avis:
Un coup de cœur.
D'une sensibilité qui s'accorde bien avec moi. Les personnages ne sont pas atteints de perfection et ça me va très bien.
Il y a une poésie sous-jacente qui se laisse entendre par delà les mots écrits. Par moments, il semblerait que l'auteur sort de la même classe d'écriture que Kevin Lambert, auteur de Tu aimeras ce que tu as tué. À d'autres moments on croirait voir "L'Aiglon" déconstruire les alexandrins de Rostand.
À la page 378 est écrit qu'elle (Marianne) est partie les yeux ouverts. Où ai-je déjà lu ou entendu ça? Je ne me souviens plus mais... c'est beau!
Ma note: 7,5/10.
D'une sensibilité qui s'accorde bien avec moi. Les personnages ne sont pas atteints de perfection et ça me va très bien.
Il y a une poésie sous-jacente qui se laisse entendre par delà les mots écrits. Par moments, il semblerait que l'auteur sort de la même classe d'écriture que Kevin Lambert, auteur de Tu aimeras ce que tu as tué. À d'autres moments on croirait voir "L'Aiglon" déconstruire les alexandrins de Rostand.
À la page 378 est écrit qu'elle (Marianne) est partie les yeux ouverts. Où ai-je déjà lu ou entendu ça? Je ne me souviens plus mais... c'est beau!
Ma note: 7,5/10.
Citations
"Abuse du présent. Laisse le futur aux rêveurs et le passé aux morts." (Félix Leclerc cité par Jean-François Caron).
"Pleure. Tu pisseras moins."
" « ... J'ai reçu la vie comme une blessure, et j'ai défendu au suicide de guérir la cicatrice.»
(Lautréamont cité par Jean-François Caron."Je ne suis pas assez fort pour une vie vide de toi."
" ... il ne sera jamais mieux que maladroit au travers du vrai monde, à faire de vraies affaires de vrai monde. Qu'il ne sera jamais vraiment à sa place."
"On peut toujours faire semblant de croire quand on en a besoin."
" De pas dire. De pas parler de ces choses-là quand c'est réglé, je pense. C'est mieux.
Un silence qui égratigne les tympans."
Un silence qui égratigne les tympans."
"Elle a juste ouvert les yeux, et elle est partie.
Les yeux ouverts."
"Dans le fond, le père, c'était la meilleure place qu'il pouvait trouver pour mourir...
Il réfléchit à ce qu'il vient de dire, puis se justifie auprès de lui-même.
Alexandre
Dans le bois, je veux dire. Pas dans le char de police."
(Jean-François Caron, "De bois debout")
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