Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
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Partage lecture :: Au fil des mois... :: Nos lectures communes :: Lectures communes de Mars / Avril 2018
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Lilo85 a écrit:malo a écrit:Epub pour moi aussi, je lis sur ma tablette avec l'application kindle .
Par contre, je ne suis pas très au point, je ne sais pas ce que ça veut dire Mobi
Est-ce que tu es sûre de pouvoir lire des epubs avec ton application ?
J'avais lu (il y a fort longtemps) que tu peux lire les EPUB sur tous les supports sauf Amazon (Kindle). Les ebooks que tu trouves sur Amazon sont au format MOBI.
C'est la question que je me pose !!! Merci
Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Epub pour moi,
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
On ne se fâche pas ...
Le livre aura un peu de retard, il arrivera le 24 et je vous l'enverrai sitôt que je serai rentrée du travail. Sauf si j'apprends que vous n'avez pas été sages ....
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Epub pour moi également.
Merci beaucoup !
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Sharon- Modérateur
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Mobi pour moi, je vais essayer d'être sage !
Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Je vois que tout le monde choisit un epub, ne t"embête pas avec Mobi, je prends aussi de l'epub !
marie do- Grand sage du forum
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Merci Cassiopée, nous sommes sages et patientes
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
"Aux fidèles lectrices de Partage Lecture:
Mes chères amies, c'est avec un grand bonheur que j'avais appris que mon nouvel opus, "La Dame Blanche des Canmore" serait l'objet d'une nouvelle lecture commune par les membres si fidèles de votre communauté de lecture. J'ai reconnu parmi les participantes celles avec qui j'ai eu le plaisir de converser par chat à plusieurs reprises, et votre enthousiasme m'a fait chaud au coeur. Je suis ravie de vous faire découvrir en avant-première mon nouveau bébé de papier.
Vous constaterez que celui-ci est dans un genre un peu différent des précédents. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai de petits doutes de dernière minute, qui nécéssitent un retravail rapide de mon manuscrit. Cela oblige hélas mon éditeur à décaler d'une semaine environ encore l'envoi du livres vers vos liseuses. Je tenais donc à vous présenter personnellement toutes mes excuses pour ce délai.
Et surtout j'espère que lorsque vous l'aurez entre les mains, cette nouvelle histoire, (presque) sans hémoglobine saura une nouvelle fois vous faire passer un excellent moment de lecture et d'évasion!
A très vite,
Amitiés
Morgan Caine"
Mes chères amies, c'est avec un grand bonheur que j'avais appris que mon nouvel opus, "La Dame Blanche des Canmore" serait l'objet d'une nouvelle lecture commune par les membres si fidèles de votre communauté de lecture. J'ai reconnu parmi les participantes celles avec qui j'ai eu le plaisir de converser par chat à plusieurs reprises, et votre enthousiasme m'a fait chaud au coeur. Je suis ravie de vous faire découvrir en avant-première mon nouveau bébé de papier.
Vous constaterez que celui-ci est dans un genre un peu différent des précédents. C'est sans doute la raison pour laquelle j'ai de petits doutes de dernière minute, qui nécéssitent un retravail rapide de mon manuscrit. Cela oblige hélas mon éditeur à décaler d'une semaine environ encore l'envoi du livres vers vos liseuses. Je tenais donc à vous présenter personnellement toutes mes excuses pour ce délai.
Et surtout j'espère que lorsque vous l'aurez entre les mains, cette nouvelle histoire, (presque) sans hémoglobine saura une nouvelle fois vous faire passer un excellent moment de lecture et d'évasion!
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Cassiopée- Admin
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Hello,
Du coup, on peut encore s'inscrire pour le roman ? ou j'arrive trop en retard ?
Du coup, on peut encore s'inscrire pour le roman ? ou j'arrive trop en retard ?
Invité- Invité
Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Je t'inscris Élo !
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Comme vous avez été très sages, ce soir, j'ai une petite surprise pour vous, voici le début de la Dame Blanche des Canmore:
Jeudi, je vous enverrai par mail la partie un, puis la partie deux samedi, la trois mardi prochain et la dernière en fin de semaine prochaine.
Alors, on lit déjà le début?
Et vous avez même le droit de dire, dans ce post, ce que vous pensez de la lecture (en quelques mots, sans trop détailler, au fil de votre lecture...)
Bon, alors, moi, je vous laisse, je vais lire (ce qui est est vraiment TERRIBLE pour moi, c'est que je ne peux pas lire la fin avant lé début et c'est )
- Spoiler:
Morgan Caine
LA DAME BLANCHE
DES CANMORE
Note préliminaire de l’auteur
Chères lectrices, chers lecteurs,
Je vous dois d’abord quelques excuses pour ce trop long silence. Je dois vous avouer que je ne suis pas sortie indemne de l’écriture de mon dernier opus, « Et le Châtiment sera de Vivre – Les Filles de Loth II ». Ceux qui m’ont fait l’honneur de le lire comprendront aisément pourquoi. Il m’a donc fallu davantage de temps que prévu pour me remettre de cette plongée en apnée dans le plus noir de l’âme humaine.
C’est pourquoi il était important pour moi, et j’imagine pour vous qui me faites le plaisir de me suivre depuis le début, de marquer une pause, de nous accorder une respiration avec un ouvrage plus léger, une histoire un peu différente. Comme je vous l’ai promis, cette fois, je ne causerai aucun chagrin à notre héroïne, Jordan Adams.
Que ceux qui la découvriraient pour la première fois ne s’en inquiètent pas. Il n’est pas nécessaire d’avoir lu ses précédentes aventures pour déguster celle-ci.
Il m’est difficile de vous dire à quel genre ce nouvel opus appartient. Roman policier, roman historique ? Sans doute à mi-chemin entre les deux. Bien sûr, il y a des morts suspectes, des tentatives de meurtres, de sombres complots. Évidemment, sept siècles après, on pourrait considérer qu’il y a prescription. En tout cas, il y a un mystère, et comme vous pouvez vous y attendre, Jordan va s’atteler à le résoudre.
Quelques détails pratiques. Concernant la famille Bruce, lorsque le récit se déroule dans le passé, j’ai préféré adopter l’orthographe qui semblait en vigueur à l’époque, en l’occurrence de Brus. Lorsque le récit est contemporain, j’ai adopté l’orthographe moderne de Bruce.
Par ailleurs, les seules inventions de ce roman sont les aventures des ancêtres de Jordan Adams, les membres du clan Canmore. Tous les autres personnages historiques sont parfaitement réels, même Thomas le Rimeur, et les évènements relatés le sont également.
Je vous avouerai humblement avoir été de nombreuses fois frappée de stupeur à la façon dont mon histoire imaginaire s’imbriquait parfaitement dans l’histoire réelle, du moins dans l’Histoire avec un grand H, telle que nous la connaissons.
Quant à la petite histoire, comment l’idée m’en est-elle venue ? En rassemblant de la documentation sur l’illustre famille Bruce, qui donna son souverain le plus célèbre à l’Écosse en la personne de Robert Bruce Ier, je suis tombée sur une toute petite information, qui titilla ma curiosité. Je vous laisse en juger par vous-même.
En l’an de grâce 1106, Adam Ier de Brus fonda à Brix, petite commune de Normandie le prieuré de Saint-Pierre de la Luthumière. Richement doté par ses donateurs successifs, le prieuré prospéra pendant plusieurs siècles, avant de tomber dans l’oubli, puis d’être laissé à l’abandon. Devenu commendataire au XVIIe siècle, il fut alors transformé en ferme.
Il est devenu aujourd’hui un gite accueillant les touristes. Seul le campanile de l’ancienne chapelle rappelle encore discrètement que des moines, en ces lieux, prièrent pour le salut de leur prochain.
En 1892, l’abbé Jean-Louis Adam, natif de Brix, écrivait le premier ouvrage relatant l’histoire du prieuré.
Il y rapporte une curieuse anecdote. En 1869, comme on faisait des travaux de restauration dans le prieuré, devenu une ferme, les ouvriers soulevèrent la dalle de pierre qui servait de seuil à ce qui était désormais une écurie.
À leur grande stupéfaction, ils découvrirent un sarcophage de plomb, ainsi qu’un certain nombre d’autres sarcophages, en travertin et en tuffeau, dans l’enceinte du jardin. On en déduisit qu’il s’agissait sans doute là de l’ancien cimetière des moines.
Aujourd’hui, une telle découverte entraînerait immédiatement, et sans doute à raison, l’ouverture du sarcophage, avec une minutieuse analyse des restes qu’on ne manquerait pas d’y découvrir.
Mais en 1869, par respect ou par superstition, le sarcophage de plomb fut remis à la même place, sans avoir été ouvert.
C’est sur le mystère de ce sarcophage que s’est construite cette histoire.
J’espère que vous la savourerez autant que moi…
Morgan Caine,
avril 2018.
— Prologue —
Canmore Rock, mars 1283.
« Est-ce là Canmore Rock, grand-père ? » demanda l’adolescent dans un souffle, en levant un regard impressionné vers la forteresse dont l’imposante silhouette se dressait au sommet de l’éperon rocheux avec lequel elle semblait ne faire qu’un.Donnant à pic sur la mer, à flanc de falaise, la haute muraille ouest s’embrasait au feu du couchant, ce qui rendait l’approche de l’antique forteresse encore plus spectaculaire.
La voix de son petit-fils, qui n’était pourtant guère plus qu’un chuchotement, tira Thomas d’Erceldoune de sa rêverie. Son cheval se cabra légèrement, comme le chemin qui menait vers le château se raidissait, et Thomas prit le temps de lui flatter l’encolure pour l’encourager avant de répondre à son petit-fils, qu’on avait prénommé Thomas comme lui, mais que tout le monde appelait Tam, pour le distinguer de son père et de son grand-père.
« Canmore Rock, en effet, Tam », répondit Thomas avec un sourire. Puis il déclama d’une voix forte et théâtrale : « Canmore Rock, l’insoumise, l’indomptable, l’impétueuse ! Maîtresse des vents et de la foudre,la forteresse d’Inghen Ruaidh, la Fille Rouge qui est venue du nord en chevauchant son dragon…
— Un dragon, vraiment ? Grand-père, tu exagères encore ! »s’exclama Tam, oscillant cependant entre doute et crédulité. Il fallait dire qu’avec son grand-père, il fallait toujours s’attendre à de fabuleuses histoires. N’était-il pas Thomas d’Erceldoune, Thomas le Rimeur, le plus fameux poète que la terre ait jamais porté ?
« Comment toi, mon petit-fils, pourrais-tu douter de la réalité du peuple féérique et des créatures légendaires ? le rabroua son grand-père d’une grosse voix certes débonnaire, mais où pointait cependant l’orage. Oublies-tu quel sang coule dans tes veines ? »
Tam secoua la tête. Il connaissait par cœur cette histoire que tout le monde chez eux à Erceldoune, au pied des vertes collines d’Eildon, lui rabâchait depuis l’enfance. Son grand-père – l’heureux veinard – avait embrassé la Reine des Fées, qui l’avait emmené dans son royaume, rien de moins. Là, il avait passé auprès d’elle sept années enchantées. Quand l’heure de s’en retourner chez les humains avait sonné, la Reine des Fées avait accordé deux dons à son grand-père. Celui de ne jamais mentir, et celui de voir l’avenir. C’était ainsi que Thomas le Rimeur était devenu pour tous Thomas le Sincère, Thomas le Prophète. On venait de très loin pour apprendre de lui ce que le destin vous réservait.
Quant à lui, Tam avait reçu l’enseignement des moinesde Melrose, comme son père avant lui. Ces derniers ne croyaient guère au royaume des fées, et encore moins à leur Reine. MaisThomas le Rimeur n’était pas n’importe qui.Les bons frères cisterciens n’oubliaient pas qu’il était sous la protection de Patrick, le puissant comte de Dunbar, qui avait l’oreille du roi. Alors frère Bernard, qui lui avait appris le latin, avait toujours dit à Tam à propos des dons de son grand-père, avec une indulgence un peu condescendante : « Ton grand-père a l’imagination des poètes… »
Ce qui voulait tout dire.
Mais déjà, d’un air amusé, son grand-père lui rétorquait :
« Tu crois que j’exagère ? Attends d’être au pied de la muraille, et nous en reparlerons, Tam… »
Lorsqu’ils parvinrent à la forteresse, son grand-père déclina son identité auxhommes d’armes qui veillaient sur le chemin de ronde. Comme ils attendaient patiemment que le pont-levis s’abaissât, son grand père attira l’attention de Tam sur la muraille qui se dressait devant eux.
« Ne remarques-tu rien d’étrange, jeune Tam à l’esprit savant ? »
Tam écarquilla les yeux pour observer ce que son grand-père lui indiquait. Au début, l’adolescent ne remarqua rien de particulier. Dans la lumière déclinante, de part et d’autre du pont-levis, la muraille ne lui sembla de prime abord que respirer la solidité, et la puissance.
Mais n’était-ce pas là le propre de toute muraille ?
Quand soudain, Tam réalisa. Cette muraille n’était pas une muraille ordinaire. Aussi loin que portait sa vue, les pierres dont elle avait été bâtie semblaient ne former plus qu’une seule et unique masse. Comme si les pierres avaient fondu pour ne plus constituer qu’un seul bloc, à l’aspect fantastique. Aucun interstice, aucune fissure ne venait affaiblir cet étrange magma, comme si la forteresse avait été taillée directement dans le roc. Ce qui n’était pas le cas, car on voyait nettement qu’il s’agissait bien d’un mur construit de la main de l’homme. Simplement, après sa construction, quelque chose l’avait fait fondre, l’avait comme vitrifié, il n’y avait pas d’autre mot.
« Quelle explication donnerait frère Bernard à un tel phénomène ? S’agit-il vraiment là d’un effet de mon imagination de poète ? » demanda son grand-père, un brin goguenard.
Tam sentit qu’il s’empourprait jusqu’aux oreilles. Comment son grand-père pouvait-il savoir, pour frère Bernard ? C’était à croire qu’il y avait du vrai dans son don de double-vue…
Mais Tam le raisonneur n’avait dit son dernier mot. Il avait vu travailler les forgerons, ou le maréchal ferrant, à Erceldoune. Il savait que le métal, sous l’effet de la chaleur intense de la forge, devenait mou et flexible comme la branche d’un jeune saule. Ensuite, après avoir été battu, puis vivement refroidi, et ceci à plusieurs reprises, alors le métal devenait si solide qu’il devenait presque impossible de le briser. Peut-être qu’au cours d’une bataille, des assaillants avaient mis le feu au pied de la muraille, et la force de l’incendie avait-elle eu sur les pierres le même effet que la fournaise de la forge sur le métal ?
Tout fier, Tam en tint le raisonnement à son grand-père, comme le lourd pont-levis avait achevé sa course et leur ouvrait l’accès au château.
« Le feu d’une forge ? Un incendie au pied de la muraille ? répéta Thomas le Rimeur avec un air franchement amusé, tandis que son cheval caracolait. Eh bien, tu n’auras qu’à en faire l’essai. Je suis sûr que le forgeron de Canmore Rock te laissera jeter quelques pierres dans sa forge. Je l’ai fait avant toi. Tu verras que les pierres en sortiront fragilisées, et non solidifiées comme celles de la forteresse. Non, mon petit, le feu des hommes détruit bien plus souvent qu’il ne fortifie. Tu te souviendras de mes paroles. Seul le feu ardent d’un dragon a pu obtenir un tel résultat. Et plus précisément celui de la femme-dragon, qui veille sur sa descendance. Dans toutes les espèces, il n’est pas bon de se mettre entre une mère et ses petits. C’est la femme-dragon qui a fortifié Canmore Rock, pour la rendre imprenable », ajouta-t-il en désignant d’un geste la longue bannière qui ondulait dans le vent du soir.
On y voyait l’emblème de la maison de Canmore, un dragon ailé à deux pattes, à la longue queue serpentine, et à buste de femme.
« Allons viens, Tam, s’écria Thomas le Rimeur. Piquons des deux ! La coutume veut qu’on pénètre toujours au grand galop à Canmore Rock, portés par le souffle de la tempête…
— À moins que ce ne soit pour éviter le feu de la femme-dragon ! » répliqua gaiement Tam, se prenant au jeu, et donnant un coup de talon à sa monture, qui s’engouffra sur le pont-levis à la suite de son grand père.
*
* *
« Voici donc la petite merveille, s’écria avec ravissement dame Marjorie de Carrick, comme dame Alvheird de Canmore, encore alitée, lui remettait doucement entre les bras l’enfant nouvelle-née. Comment allez-vous l’appeler ?
— Hughes m’en a laissé le choix. J’ai décidé de l’appeler Alyssia, comme ma grand-mère, répondit dame Alvheird, en se redressant sur ses oreillers.
— Alyssia… C’est un prénom saxon, n’est-cepas ? » demanda distraitement dame Marjorie en contemplant avec attendrissement le petit visage de l’enfant. Il était étonnamment lisse et gracieux pour une enfant qui n’avait pas quarante-huit heures.
« Ma grand-mère paternelle était la plus jeune des filles du comte de Northumbrie, rappela avec fierté dame Alvheird.
— Il est vrai, en effet. Il est toujours bon de se rappeler de ses origines, surtout quand elles sont aussi honorables. Voici donc un noble prénom pour une noble petite fille, déclara dame Marjorie en se tournant vers sa propre fille. Vous pouvez vous approcher, Isabelle. Voyez comme la fille de dame Alvheird et de sir Hughes est jolie ! »
La petite fille, qui était âgée de onze ans, n’attendait que cette permission. À son tour, elle s’extasia sur le nourrisson.
« Mère, comme elle est petite ! s’exclama-t-elle. On dirait un tout petit oiseau… Puis-je la prendre dans mes bras ? S’il vous plait, mère…
— C’est à dame Alvheird qu’il faut demander la permission, déclara dame Marjorie.
— Saura-t-elle convenablement la tenir ? s’inquiéta dame Alvheird, avec l’anxiété propre à toutes les mères dont il s’agissait du premier enfant.
— Oh, oui, dame Alvheird, s’exclama Isabelle. Je sais comment il faut prendre les tout-petits. Il faut faire très attention à bien leur tenir la tête. J’ai l’habitude avec ma petite sœur Mary…
— Est-ce bien vrai ? demanda dame Alvheird à dame Marjorie avec un regard complice.
— En effet, répondit dame Marjorie avec bienveillance. Isabelle est déjà une jeune fille très responsable. Il faut dire qu’avec deux sœur cadettes et trois jeunes frères, il lui a fallu apprendre très tôt à être patiente…
— Alors, vous pouvez la prendre dans vos bras, Isabelle, je vous fais confiance, déclara dame Alvheird, à la plus grande joie de la fillette qui délesta prestement dame Marjorie de son tendre fardeau.
— Elle est si légère, s’étonna Isabelle, une fois l’enfant dans ses bras. Mes frères devaient au moins peser le double quand ils sont nés… Et même Mary était plus lourde qu’elle… Oh, mère ! La prochaine fois, j’espère que vous nous donnerez encore une petite sœur ! Les filles sont tellement plus gentilles… »
Puis elle s’éloigna du lit de dame Alvheird pour se rapprocher de la fenêtre, afin de mieux pouvoir contempler le nourrisson endormi.
« La prochaine fois ? demanda dame Alvheird, comme dame Marjorie s’asseyait dans le fauteuil près de son lit. Seriez-vous de nouveau enceinte ?
— Je le crois. Cela ne se voit pas encore. J’attends encore un peu pour l’annoncer à Robert… »
Le regard de dame Marjorie exprimait à la fois la fierté, et la lassitude. À vingt-neuf ans, elle avait déjà mis au monde neuf enfants, dont sept avaient survécu. C’était la preuve la plus éclatante de l’ardeur que lui témoignait son époux, mais les naissances avaient chaque fois été difficiles.
Dame Marjorie était l’unique fille et héritière de Niall, comte de Carrick. Devenue pupille royale à la mort de son pèrealors qu’elle n’avait que deux ans, le roi l’avait mariée à seize ans avec Adam de Kilconquhar, un descendant par les branches cadettes du légendaire MacDuff, comte de Fife qui, en tuant l’usurpateur Macbeth à la bataille de Lumphanan et en apportant sa tête au prince Malcolm au château de Kincardine, avait réclamé pour seule récompense, pour lui et ses descendants, d’avoir l’honneur et le privilège de couronner chaque nouveau roi d’Écosse.
Mais à peine Adam de Kilconquhar avait-il eu le temps de consommer son union, et de lui faire une fille, Elisabeth, qu’il partait guerroyer en Terre Sainte à l’appel du roi de France. Un an après, Adam de Kilconquhar avait eu la mauvaise idée de se faire tuer au cours d’une brève escarmouche à Saint-Georges de Labaène, que les Sarrasins appelaient Deir al-Assad, entre Saint-Jean d’Acre et Safed. C’était en 1271.
Comme le voulait la coutume, au retour de la croisade l’année suivante,le compagnon d’armes de son époux, le jeune Robert de Brus, sixième du nom, était venu porter à la jeune femme la nouvelle de son veuvage. Marjorie n’avait guère eu le temps de connaître ni d’aimer le mari qu’on lui avait imposé. Déjà femme de caractère malgré son jeune âge, elle avait aussitôt jeté son dévolu sur le solide gaillard qu’était Robert de Brus, et disait-on, l’avait fait enfermerpar ses gens en sa forteresse de Turnberry jusqu’à ce qu’il acceptât de l’épouser.
Le nombre des enfants qu’il lui avait fait depuis témoignait que messire Robert n’avait sans doute pas été difficile à convaincre. Car, non seulement Marjorieétait une fort jolie femme, mais elle apportait aussi dans sa corbeille de mariée le comté de Carrick, ainsi qu’une ascendance prestigieuse, ce qui ne gâtait rien.
Par son grand-père maternel, Walter II, fils d’Alain le Stewart, et par sa grand-mère paternelle, Aveline, qui n’était autre que la sœur du même Walter II, Marjorie descendait directement des Haut Stewarts d’Écosse.
Mieux encore, par Béatrice, sa grand-mère maternelle, autant que par Duncan, son grand-père paternel, elle descendait doublement du roi d’Écosse Duncan Ier, mais également des seigneurs scandinaves des Orcades et du Caithness. Dame Alvheird de Canmore était ainsi une très lointaine cousine de dame Marjorie de Carrick,les Canmore étant eux-mêmes issus de la puissante famille du jarl Rögnvaldr de Möre, maîtresse absolue des îles du Nord.
Les deux femmes avaient également un autre point commun. Alvheird, seule héritière de son père, comme Marjorie, avait apporté à son époux sa terre et son titre. Sir Hugues était thane de Canmore, comme sir Robert était comte de Carrick, de jure uxoris, par le droit de sa femme, comme le permettait la coutume écossaise.
Robert et Hughes de Brusétaient également cousins. La famille de Brus était prospère, et chaque génération avait eu de nombreux fils au point qu’il était parfois difficile de s’y retrouver dans l’entremêlement des branches cadettes.
Mais c’était au nom de leur amitié, bien davantage que de la parenté que dame Alvheird avait demandé à dame Marjorie d’être la marraine de sa première-née.
« Êtes-vous venue avec tous les enfants, Marjorie ? demanda dame Alvheird. Quel âge ont-ils, à présent ?
— Isabelle a onze ans, déjà. Béatrice, dix. Mais nous l’avons laissé à Turnberry, car elle était un peu souffrante. Robert a neuf ans. Niall en a quatre. Nous avons laissé Edward et Mary à la garde de leurs nourrices. Ils sont encore trop petits pour un tel voyage. J’ai hésité à amener Niall avec nous, mais j’ai pensé qu’il serait content de retrouver son cousin William… »
Âgé de quatre ans comme Niall, le fils cadet de dame Marjorie, William était le pupille de sir Hughes. Jeune cousin sans fortune ni fief, son père, William de Brus était mort d’un bête accident de chasse, alors que sa jeune épousée était sur le point d’accoucher. Celle-ci mourut à son tour en mettant au monde le petit William. Sir Hughes, n’écoutant que son bon cœur, n’avait pas hésité une seconde à recueillir le petit orphelin.
« Vous avez bien fait, approuva Dame Alvheird en souriant à cette évocation. William ne tenait plus en place depuis que Hughes lui avait annoncé votre venue. Il passait ses journées sur le chemin de ronde, guettant votre arrivée. À ce détail près qu’il lui fallait réclamer aux gardes de le soulever pour qu’il puisse voir par-dessus le parapet. Je crois qu’il a passé ces trois derniers jours juché sur les épaules d’Angus, un de nos gardes qui ne sait rien lui refuser…
— Il est vrai que ces deux chenapans font la paire, acquiesça en riant dame Marjorie. Je ne sais pas ce qu’ils complotent tous les deux, mais nous ne les avons pas revus depuis qu’ils se sont retrouvés.
— C’est une bonne chose, remarqua dame Alvheird. Les amitiés qui prennent racine dans l’enfance sont les plus durables, et les plus loyales. Regardez-nous… »
Elles furent interrompues par une chambrière, qui venait prévenir sa maîtresse, avec une pointe d’excitation dans la voix, que maître Thomas venait d’arriver au château.
« Maître Thomas, le Rimeur ? s’enquit dame Marjorie.
— Lui-même, confirma Dame Alvheird. Hughes tenait beaucoup à sa présence pour les festivités du baptême.
— Quel dommage que vous ne puissiez y assister, regretta dame Marjorie. Le Rimeur est un poète exceptionnel. »
En effet, les accouchées ne devaient pas se montrer en public pendant quarante jours si c’était un garçon, quatre-vingts-jours si l’enfant était une fille. Seule la cérémonie des relevailles les purifiait et les autorisait à reparaître dans le monde. Telle était la coutume. Ainsi, les mères n’assistaient-elles jamais au baptême de leurs enfants, auquel on procédait au plus tôt après la naissance.
« N’est-il venu que pour nous égayer ? » reprit dame Marjorie, avec un air entendu.
Les étranges talents du Rimeur étaient connus dans tout le royaume d’Écosse, même de ceux qui prétendaient ne pas céder à ces stupides superstitions. Dame Alvheird soupira d’un air amusé.
« Vous le connaissez, Marjorie. Hughes ne le reconnaîtrait pour rien au monde, mais il ne dédaignera pas écouter les paroles de maître Thomas, quand celui-ci cessera de chanter… Si tant est qu’il dise quelque chose !
— Le Rimeur est venu à Turnberry, après la naissance de Robert », déclara dame Marjorie sur un ton détaché.
Mais ses yeux brillaient.
Dame Alvheird lui jeta un regard étonné.
« Je l’ignorais ! Vous a-t-il révélé quelque chose de plaisant ? »
Dame Marjorie se mordit la lèvre, hésitant à révéler la prophétie du poète. Puis l’envie fut la plus forte.
« Il a dit qu’Isabelle serait un jour reine… Et aussi qu’un Robert de Brus serait roi… »
Dame Alvheird ouvrit des yeux ronds.
« Mais bien sûr, il ne s’agissait sans doute là que d’une simple flatterie », s’empressa de dire dame Marjorie.
Mais elle avait parlé un peu trop vite, et ses joues s’étaient empourprées.
« Ah, ces poètes, déclara dame Alvheird avec humour, sans remarquer le trouble de son amie, il faut toujours qu’ils voient un peu grand… »
*
* *
Quant Thomas le Rimeur et Tam pénétrèrent dans la grande salle de Canmore Rock, un tronc entier brûlait dans la cheminée. En cette fin du mois de mars, il faisait encore froid, et la chaleur du feu les réconforta après leur longue journée de chevauchée.
Sir Hughesleur fit grand accueil. Cela faisait longtemps qu’il connaissait et appréciait le barde, et contrairement à ce que pensait dame Alvheird, bien davantage pour ses qualités de musicien et de poète que pour son don de prophétie, auquel il n’attachait que peu de foi.
Sir Hughes était un grand gaillard à la silhouette bien découplée, au regard franc et au rire sonore, noir de poil comme de regard.C’était la première fois que Tam le rencontrait.Malgré sa haute stature et sa voix de stentor, il émanait cependant du thane de Canmore une tranquille bienveillance qui empêcha l’adolescent de se sentir impressionné.
Enfin, pas trop.
Sans s’éloigner de son grand-père qui semblait quant à lui très à l’aise au milieu decette noble assemblée, Tam observa furtivement les autres personnes présentes.
Elles n’étaient pas très nombreuses. Un autre seigneur, plus âgé, plus court et plus râblé que sir Hughes, aux sourcils touffus et au grand nez aquilin devait être sir Robert, son cousin. À ses côtés, se tenait crânement un jeune garçon brun qui n’avait pas dix ans. On voyait que pesait sur lui le regard de son père, et qu’il se tenait bien droit comme il seyait au fils aîné d’un grand seigneur, ce qui était à la fois un peu ridicule, et infiniment touchant.
Un peu en retrait se tenait un adolescent du même âge que Tam. Leur regard se croisèrent, mais Tam n’osa pas s’approcher de lui. C’était sans doute aussi un jeune homme de noble extraction, comme en témoignait la finesse de l’étoffe de sa tunique, la qualité de ses chausses ainsi que le mantel de velours cramoisi qu’il portait négligemment sur son épaule.
Soudain, une voix de tonnerre emplit la grande salle.
« Tudieu ! La belle vue que tu as depuis tes remparts, Hughes ! Il ne pousse que des foutues pierres dans ton foutu pays, mais quelles pierres ! »
L’homme qui entrait en jurant ainsi était Guillaume, cinquième du nom, baron de Bec-Crespin, connétable héréditaire de Normandie et maréchal de France. Il avait parlé en français, mais tous l’avaient compris. En effet, non seulement le français était parlé à la cour, mais cela faisait aussi plus de quarante ans que la reine-mère, Marie de Coucy faisait venir de France des moines qui répandaient la connaissance de cette langue même auprès du peuple. Tam l’étudiait avec presque autant d’assiduité que le latin auprès des moines de Melrose.
Le baron – un véritable géant – portait, chacun jeté sur une épaule comme s’il s’était agi de simples ballots de grains, deux petits garçons, l’un aussi blond que l’autre était brun.
« Quelle étrange moisson j’ai faite sur tes remparts, Hugues, déclara messire Guillaume en prenant des allures d’ogre comme il posait les garçonnets à terre sans ménagement. Celui-ci est un peu maigrichon, mais l’autre fera un rôti très convenable ! »
Niall et William, puisque c’était eux, éclatèrent de rire. Mais sous le regard sévère de son père, Niall reprit aussitôt son sérieux. Visiblement, il n’était pas admis pour un fils de Robert de Brus de se laisser aller en public à de trop grands accès de gaieté.
L’arrivée de dame Marjorie, tenant dans ses bras la petite Alyssia, et d’Isabelle qui sautillait autour d’elle fit heureusement diversion. Les deux garçonnets en profitèrent pour filer en gloussant dans un coin.
« Enfin, tu t’es décidé à prendre femme et à faire un enfant, mon vieux compagnon, aboyaGuillaume en donnant une bourrade à sir Hugues qui aurait fait voler n’importe qui d’autre à travers la pièce. Cela dit, tu as pris ton temps, mais ton choix n’en fut que plus sûr. Fils, viens ici… »
Tam vit l’adolescent de son âge dont il avait admiré la mise marcher vers son père, qui lui désignait la nouvelle-née.
« Demain, lorsque je serai devenu son parrain, elle sera ta sœur, mon fils. Ne l’oublie jamais. Après moi, tant que tu vivras, tu lui devras aide et protection.
— Je ne l’oublierai pas, mon père », déclara solennellement l’adolescent, qui s’appelait Guillaume comme son père.
Puis il se retira avec l’allure la plus noble qu’il puisse se composer, tout content que sa voix, qui était en train de muer, soit rester grave et virile, et ne l’ait pas trahi en tirant vers les aigus de l’enfance, comme cela lui arrivait encore quelque fois.
Dame Marjorie déposa avec tendresse la petite Alyssia dans le berceau qui avait été dressé au coin de l’immense cheminée. Aussitôt, poussés par la curiosité, Niall et William se bousculèrent pour la regarder.
« Soyez gentils, les garçons, les mit en garde dame Marjorie, qui connaissait leur caractère turbulent. Demoiselle Alyssia est encore si petite…
— C’est vrai qu’elle est toute petite, déclara Niall après l’avoir dévisagée.
— C’est normal, c’est une fille, déclara William avec une pointe de dédain enfantin.
— Que croyez-vous, mes enfants ? se moqua dame Marjorie. Vous avez tous été aussi petits que demoiselle Alyssia… »
Les deux garçonnets se regardèrent, et à leur moue, on devinait aisément qu’ils n’en croyaient rien.
« J’aurais voulu que ce soit un garçon, déclaraWilliam sur un ton boudeur. Les filles, on ne peut pas jouer avec elles. On ne peut pas leur apprendre à se battre…
— C’est sûr… Mais elle est quand même bien jolie, finit par reconnaître Niall, après mûre réflexion.
— M’ouais, si tu le dis », bougonna William en entraînant son petit compagnon vers des jeux plus dignes de la virilité de leurs quatre ans.
Tam observait son grand-père, qui lui-même observait le petit ballet des deux garçonnets autour du berceau de l’enfant. Le Rimeur s’était tu à l’arrivée de dame Marjorie, et avait pris cet air rêveur, tourné vers lui-même qu’il avait toujours lorsque son don se manifestait. Mais nul, sauf Tam et dame Marjorie ne le remarqua.
Quand il sortit de sa rêverie, il croisa le regard interrogateur de dame Marjorie.
« Vous avez-vu quelque chose, maître Thomas ? » demanda-t-elle vivement, mais d’une voix étouffée.
Il y eut quelque chose d’indéfinissable dans le regard du barde. Mais ce fut d’une voix qui ne tremblait pas qu’il déclara, avec un sourire un peu triste.
« Cette enfant sera très aimée. Oui, très aimée… »
Puis il se tut, de nouveau plongé dans sa rêverie, dont dame Marjorie n’osa le tirer, malgré le sombre pressentiment qui lui oppressait soudain la poitrine.
Car elle avait lu du chagrin et de la souffrance dans le regard profond du barde. Elle savait cependant qu’il était inutile de chercher à le questionner davantage.
Car tous savaient que si Thomas le Sincère ne mentait jamais, tous savaient également qu’il ne disait pas forcément toujours tout.
Jeudi, je vous enverrai par mail la partie un, puis la partie deux samedi, la trois mardi prochain et la dernière en fin de semaine prochaine.
Alors, on lit déjà le début?
Et vous avez même le droit de dire, dans ce post, ce que vous pensez de la lecture (en quelques mots, sans trop détailler, au fil de votre lecture...)
Bon, alors, moi, je vous laisse, je vais lire (ce qui est est vraiment TERRIBLE pour moi, c'est que je ne peux pas lire la fin avant lé début et c'est )
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Bon, j'ai terminé ces 19 premières pages...
Vivement la suite !
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Euh j'arrive sur le tard mais est-ce que je peux encore m'inscrire?
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Oui plume, pas de soucis !
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Cassiopée a écrit:Bon, j'ai terminé ces 19 premières pages...
Vivement la suite !
Moi aussi…
Vivement jeudi…
mais c'est…
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Oui, je devrais avoir le fichier d'une minute à l'autre .....
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Je vais vous envoyer le fichier avec l'@dresse mail de PartageLecture ce soir ou demain.
Comme il s'agira d'un envoi groupé, n'oubliez pas de regarder dans les spams et surtout dites moi si vous l'avez reçu.
Merci
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Merci Cassiopée!
Dès que j'ai le mail, je le signale!
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Je viens de renter du théâtre et de vous poster de la lecture ;-)
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Cassiopée a écrit:Je vais vous envoyer le fichier avec l'@dresse mail de PartageLecture ce soir ou demain.
Comme il s'agira d'un envoi groupé, n'oubliez pas de regarder dans les spams et surtout dites moi si vous l'avez reçu.
Merci
Roman bien arrivé et en place sur ma liseuse.
Il sera ma prochaine lecture!
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Bien reçu et dans la liseuse. Merci Cassiopée
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Re: Seconde lecture commune de mars/avril 2018 : La dame Blanche des Canmore de Morgan Caine
Bien reçu le fichier. Merci cassiopée
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