[Picoult, Jodi] Mille petits riens
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[Picoult, Jodi] Mille petits rien
[Picoult, Jodi] Mille petits riens
[Picoult, Jodi]
Mille petits riens
Actes Sud 7 mars 2018
ISBN 978 2 330 09665 6
585 pages
Quatrième de couverture
Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C'est une employée modèle. Une collègue appréciée et respectée de tous. La mère dévouée d'un adolescent qu'elle élève seule. En prenant son service par une belle journée d'octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer. Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien. Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité sans lui. Kennedy a renoncé à faire fortune pour défendre les plus démunis en devenant avocate de la défense publique. Le jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d'avoir tué le bébé d'un couple raciste, elle se dit qu'elle tient peut-être là sa première grande affaire. Mais la couleur de peau de sa cliente, une certaine Ruth Jefferson, ne la condamne-t-elle pas d'avance ? Avec ce nouveau roman captivant et émouvant, Jodi Picoult aborde de front le grand mal américain et nous montre - à travers les petits riens du quotidien, les pas vers l'autre et comment il peut être combattu.
Mon avis
Quatre personnages principaux font vivre cette histoire,Ruth, une infirmière sage-femme, Kennedy, une avocate qui pour la première fois défend une affaire criminelle, Britt et son mari Turk qui qui a la croix gammée tatouée sur le crâne. Le sujet principal du roman est passionnant et interpellant sur le racisme, car il faut dire que Ruth est noire et accusée d’avoir laissé mourir un bébé sous sa surveillance. J’ai accroché dès le début du livre,ou les chapitres alternent donnant principalement la parole à Ruth, à son avocate Kennedy et à Turk le père du bébé. C’est une histoire très captivante et puissante qui nous fait réfléchir sur le racisme et ses conséquences telles que les vit Ruth, cependant d’autres sujets que ce soient les homosexuels, les juifs dont Turk, personnage détestable et sa femme Britt suprématistes, qui ne cachent pas leur haine, je n’ai d’ailleurs éprouvé aucune empathie pour eux malgré la perte de leur bébé. Certes les erreurs médicales existent mais que devait faire Ruth, infirmière compétente et appréciée de tous, puisqu’il lui était strictement interdit de toucher au bébé ? J’ai aimé les très beaux personnages de femmes, j’ai ressenti la difficulté du métier d’infirmière, le combat de Ruth pour exprimer sa colère qu’elle veut exprimer au prix de sa liberté, le système judiciaire hypocrite et ses préjugés et le racisme qui existe toujours, principalement aux Etats-Unis ou l’on n’hésite pas à tirer sur les noirs, tout cela en fait un très bon roman malgré une fin qui me laisse hésitante à juger, malgré ça ce roman est à lire absolument…..4,8/5
Mille petits riens
Actes Sud 7 mars 2018
ISBN 978 2 330 09665 6
585 pages
Quatrième de couverture
Ruth est sage-femme depuis plus de vingt ans. C'est une employée modèle. Une collègue appréciée et respectée de tous. La mère dévouée d'un adolescent qu'elle élève seule. En prenant son service par une belle journée d'octobre 2015, Ruth est loin de se douter que sa vie est sur le point de basculer. Pour Turk et Brittany, un jeune couple de suprémacistes blancs, ce devait être le plus beau moment de leur vie : celui de la venue au monde de leur premier enfant. Le petit garçon qui vient de naître se porte bien. Pourtant, dans quelques jours, ses parents repartiront de la Maternité sans lui. Kennedy a renoncé à faire fortune pour défendre les plus démunis en devenant avocate de la défense publique. Le jour où elle rencontre une sage-femme noire accusée d'avoir tué le bébé d'un couple raciste, elle se dit qu'elle tient peut-être là sa première grande affaire. Mais la couleur de peau de sa cliente, une certaine Ruth Jefferson, ne la condamne-t-elle pas d'avance ? Avec ce nouveau roman captivant et émouvant, Jodi Picoult aborde de front le grand mal américain et nous montre - à travers les petits riens du quotidien, les pas vers l'autre et comment il peut être combattu.
Mon avis
Quatre personnages principaux font vivre cette histoire,Ruth, une infirmière sage-femme, Kennedy, une avocate qui pour la première fois défend une affaire criminelle, Britt et son mari Turk qui qui a la croix gammée tatouée sur le crâne. Le sujet principal du roman est passionnant et interpellant sur le racisme, car il faut dire que Ruth est noire et accusée d’avoir laissé mourir un bébé sous sa surveillance. J’ai accroché dès le début du livre,ou les chapitres alternent donnant principalement la parole à Ruth, à son avocate Kennedy et à Turk le père du bébé. C’est une histoire très captivante et puissante qui nous fait réfléchir sur le racisme et ses conséquences telles que les vit Ruth, cependant d’autres sujets que ce soient les homosexuels, les juifs dont Turk, personnage détestable et sa femme Britt suprématistes, qui ne cachent pas leur haine, je n’ai d’ailleurs éprouvé aucune empathie pour eux malgré la perte de leur bébé. Certes les erreurs médicales existent mais que devait faire Ruth, infirmière compétente et appréciée de tous, puisqu’il lui était strictement interdit de toucher au bébé ? J’ai aimé les très beaux personnages de femmes, j’ai ressenti la difficulté du métier d’infirmière, le combat de Ruth pour exprimer sa colère qu’elle veut exprimer au prix de sa liberté, le système judiciaire hypocrite et ses préjugés et le racisme qui existe toujours, principalement aux Etats-Unis ou l’on n’hésite pas à tirer sur les noirs, tout cela en fait un très bon roman malgré une fin qui me laisse hésitante à juger, malgré ça ce roman est à lire absolument…..4,8/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Mon ressenti
Un énorme coup de cœur pour ce livre qui vient poser avec ses mille petits riens du quotidien, des questions très pertinentes autour du racisme.
D’entrée les personnages sont bien campés, d’entrée la sympathie comme l’antipathie se sont invitées dans ma tête. Une histoire de couleur de peau qui va prendre des proportions impensables et qui fait froid dans le dos… alors je me rassure comme j’ai pu : « c’est aux USA, pas chez nous ! » « Mais Pinky, t’es bien naïve (me dit mon autre petite voix !) même chez toi, le racisme suinte et s’installe petit à petit… ».
L’auteure m’a entraînée dans une histoire haletante, passionnante où le lecteur devient l’ombre omniprésente de Ruth et essaie de secouer les autres personnages du roman mais sans succès. Comme à son habitude, Jodi Picoult donne la parole à chacun de ses personnages qui tentent de nous convaincre ou d’expliquer son positionnement. Chacun à leurs manières se révèlent pour le meilleur et le pire en tentant d’être un humain ayant foi en ses valeurs pour faire face à un monde en perpétuelles mutations.
Ces mille petits riens sont autant de petites agressions racistes, où il convient de savoir vivre dans un monde de blancs fait pour les blancs, faisant face aux bons sentiments bien intentionnés jusqu'à la cohabitation avec des idéologies suprématistes.
Et moi dans tout ça, où suis-je ? Je ne me considère pas comme raciste et pourtant à la lecture de ce livre, je dois dire que je me suis posée d’autres questions ou tout au moins mes questions ont pris une autre orientation. J’ai eu peur, j’ai ri et pleuré au fil des pages, ressenti de la colère… mais je ne vivrai jamais ce qu’a vécu cette aide-soignante dont s’est inspirée l’auteure pour écrire cette histoire.
Jodi Picoult fait référence à de nombreuses recherches ou articles et associations qui luttent au quotidien contre le racisme au quotidien.
A découvrir absolument
Un énorme coup de cœur pour ce livre qui vient poser avec ses mille petits riens du quotidien, des questions très pertinentes autour du racisme.
D’entrée les personnages sont bien campés, d’entrée la sympathie comme l’antipathie se sont invitées dans ma tête. Une histoire de couleur de peau qui va prendre des proportions impensables et qui fait froid dans le dos… alors je me rassure comme j’ai pu : « c’est aux USA, pas chez nous ! » « Mais Pinky, t’es bien naïve (me dit mon autre petite voix !) même chez toi, le racisme suinte et s’installe petit à petit… ».
L’auteure m’a entraînée dans une histoire haletante, passionnante où le lecteur devient l’ombre omniprésente de Ruth et essaie de secouer les autres personnages du roman mais sans succès. Comme à son habitude, Jodi Picoult donne la parole à chacun de ses personnages qui tentent de nous convaincre ou d’expliquer son positionnement. Chacun à leurs manières se révèlent pour le meilleur et le pire en tentant d’être un humain ayant foi en ses valeurs pour faire face à un monde en perpétuelles mutations.
Ces mille petits riens sont autant de petites agressions racistes, où il convient de savoir vivre dans un monde de blancs fait pour les blancs, faisant face aux bons sentiments bien intentionnés jusqu'à la cohabitation avec des idéologies suprématistes.
Et moi dans tout ça, où suis-je ? Je ne me considère pas comme raciste et pourtant à la lecture de ce livre, je dois dire que je me suis posée d’autres questions ou tout au moins mes questions ont pris une autre orientation. J’ai eu peur, j’ai ri et pleuré au fil des pages, ressenti de la colère… mais je ne vivrai jamais ce qu’a vécu cette aide-soignante dont s’est inspirée l’auteure pour écrire cette histoire.
Jodi Picoult fait référence à de nombreuses recherches ou articles et associations qui luttent au quotidien contre le racisme au quotidien.
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Un gros coup de cœur pour ce roman, même si la fin ...
Haletant, dérangeant, une vérité dure et d'actualité.
Deuxième roman que je lis de cette auteure, je vais continuer !
Merci Pistou d'en avoir parlé, j'avais loupé ce post
Haletant, dérangeant, une vérité dure et d'actualité.
Deuxième roman que je lis de cette auteure, je vais continuer !
Merci Pistou d'en avoir parlé, j'avais loupé ce post
marie do- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Merci pour vos critiques, je vais le lire puisque j'ai la chance de l'avoir.
La page de couverture est craquante.
La page de couverture est craquante.
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Step- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Que dire ? Par quoi commencer ? Mon ressenti part dans tous les sens...
Première chose, j'ai beaucoup aimé.
Seconde chose, j'ai très envie de lire à nouveau Jodi Picoult, mon prochain sera probablement "La tristesse des éléphants"
Ensuite, Lalyre et Marie-do, vous en dites trop ou pas assez. Que reprochez-vous à la fin ?
Je n'en dirai pas davantage concernant le roman, qui est tout simplement un bon et beau roman. J'ai envie de parler du racisme qui en est le principal sujet et de la façon dont il est traité. Si j'ai bien compris l'auteur, ne pas connaître ou ne pas comprendre la condition des personnes en butte au racisme est une forme de racisme. Ne pas savoir est une forme de racisme. Je suis presque sûre de ne pas être d'accord avec ça. La raison en est peut-être que, le fait d'avoir appris pas mal de choses grâce à "Mille petits riens" fait de moi une personne raciste selon le point de vue de Jodi Picoult.
Je le suis peut-être... nous le sommes probablement tous un peu, ou beaucoup. Tout est tellement compliqué. Ce qu'on ne connaît pas, ce qu'on ne comprend pas nous fait peur. A tous. Est source de haine. Mais... Au delà de la couleur de la peau, il y a également la culture et l'histoire. Et aussi le sexe, la position sociale etc. Pour moi, la peur de l'autre est le commencement de la haine, de l'incompréhension, et donc du racisme, bien sûr, mais aussi du sexisme, de l'homophobie et de toute forme de discrimination. L'auteur affirme que, en tant que Blancs, avec une majuscule, nous ne pouvons pas comprendre ce que ressent un Noir. Pourtant, les cas de haine et de harcèlement sont tellement courants et ne se limitent pas au racisme. Nous pouvons peut-être comprendre un tout petit peu ? Parce que nous sommes une femme blanche, un gros blanc, un grand blanc, un blanc trop intelligent ou pas assez, un blanc handicapé, un blanc avec un jupe trop courte. Je ne sais pas bien, j'ai l'impression que l'auteur me dirait, encore une fois que je pense cela parce que je suis raciste. Mais je n'ai pas honte de le penser... Je devrais pourtant avoir honte, selon elle, il me semble.
Autre chose. L'auteur affirme que les blagues concernant la race ne doivent pas être acceptées, qu'elles font partie de la discrimination. De cela non plus, je ne suis pas sûre. Vous souvenez vous de Coluche ?
Je cite :
"
Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”
A mon avis, Coluche était tout sauf raciste. Je suis curieuse de savoir ce que l'auteure penserait de cette blague-là. Pour moi, c'est tout sauf du racisme, c'est même un appel à une prise de conscience. Il ne faut pas rejeter en bloc toutes les plaisanteries, sans cela, on ne rit plus... Pas facile non plus, ce sujet : peut-on rire de tout ?
Comme beaucoup d'entre vous, probablement, j'ai commencé par me dire que je ne savais pas (et hop, je suis raciste ) que la situation en était encore à ce point aux USA. Ensuite, j'ai pensé que nous avons de la chance, en France, d'avoir une société plus juste (oups, encore une fois Pistou, quelle raciste tu fais ). Et oui, pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre : nos anciens esclaves, arabes et noirs, nous les avons fait venir de nos ex-colonies pour vider nos poubelles dans les années 60-70. Nous les entassons maintenant dans les banlieues où nous n'osons pas mettre les pieds et tous les obstacles du monde s'opposent à leur intégration. Selon Jodi Picoult, c'est nous, nos institutions, nos gouvernements qui les empêchons d'en sortir. Parce que ça nous arrange. Bigre.
Je vous avais prévenus, mes sentiments partent dans tous les sens. Ne vous y trompez pas. Je ne refuse pas tout en bloc, c’est peut-être l’impression qui se dégage de ce que j’écris car je ne parle que de ce qui coince un peu à mes yeux. Ce qui est clair, c'est que j'ai été très touchée par ma lecture. J'ai certainement pris conscience de quelque chose. Comme je vous l’ai dit… je ne savais pas tout ça. Maintenant, j’en sais plus, beaucoup plus. Et je me suis posé des questions que je ne m’étais jamais posées. Si c’est le but de l’auteur, il est atteint en ce qui me concerne.
Lisons tous ce roman et posons nous quelques questions. Ca sera peut-être le début de quelque chose, et c'est là, je pense, le but de l'auteur.
Première chose, j'ai beaucoup aimé.
Seconde chose, j'ai très envie de lire à nouveau Jodi Picoult, mon prochain sera probablement "La tristesse des éléphants"
Ensuite, Lalyre et Marie-do, vous en dites trop ou pas assez. Que reprochez-vous à la fin ?
- Spoiler:
- Peut-être le fait que la maman de Brit ait été noire. C'est un peu bizarre, en effet et totalement inutile à l'intrigue. Mais bon, pourquoi pas ? Dans la vie réelle, c'est le genre de chose qui peut arriver.
Je n'en dirai pas davantage concernant le roman, qui est tout simplement un bon et beau roman. J'ai envie de parler du racisme qui en est le principal sujet et de la façon dont il est traité. Si j'ai bien compris l'auteur, ne pas connaître ou ne pas comprendre la condition des personnes en butte au racisme est une forme de racisme. Ne pas savoir est une forme de racisme. Je suis presque sûre de ne pas être d'accord avec ça. La raison en est peut-être que, le fait d'avoir appris pas mal de choses grâce à "Mille petits riens" fait de moi une personne raciste selon le point de vue de Jodi Picoult.
Je le suis peut-être... nous le sommes probablement tous un peu, ou beaucoup. Tout est tellement compliqué. Ce qu'on ne connaît pas, ce qu'on ne comprend pas nous fait peur. A tous. Est source de haine. Mais... Au delà de la couleur de la peau, il y a également la culture et l'histoire. Et aussi le sexe, la position sociale etc. Pour moi, la peur de l'autre est le commencement de la haine, de l'incompréhension, et donc du racisme, bien sûr, mais aussi du sexisme, de l'homophobie et de toute forme de discrimination. L'auteur affirme que, en tant que Blancs, avec une majuscule, nous ne pouvons pas comprendre ce que ressent un Noir. Pourtant, les cas de haine et de harcèlement sont tellement courants et ne se limitent pas au racisme. Nous pouvons peut-être comprendre un tout petit peu ? Parce que nous sommes une femme blanche, un gros blanc, un grand blanc, un blanc trop intelligent ou pas assez, un blanc handicapé, un blanc avec un jupe trop courte. Je ne sais pas bien, j'ai l'impression que l'auteur me dirait, encore une fois que je pense cela parce que je suis raciste. Mais je n'ai pas honte de le penser... Je devrais pourtant avoir honte, selon elle, il me semble.
Autre chose. L'auteur affirme que les blagues concernant la race ne doivent pas être acceptées, qu'elles font partie de la discrimination. De cela non plus, je ne suis pas sûre. Vous souvenez vous de Coluche ?
Je cite :
"
Dieu a dit : il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux et il y aura des hommes moches, et tous seront égaux ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur !”
A mon avis, Coluche était tout sauf raciste. Je suis curieuse de savoir ce que l'auteure penserait de cette blague-là. Pour moi, c'est tout sauf du racisme, c'est même un appel à une prise de conscience. Il ne faut pas rejeter en bloc toutes les plaisanteries, sans cela, on ne rit plus... Pas facile non plus, ce sujet : peut-on rire de tout ?
Comme beaucoup d'entre vous, probablement, j'ai commencé par me dire que je ne savais pas (et hop, je suis raciste ) que la situation en était encore à ce point aux USA. Ensuite, j'ai pensé que nous avons de la chance, en France, d'avoir une société plus juste (oups, encore une fois Pistou, quelle raciste tu fais ). Et oui, pas besoin de réfléchir longtemps pour comprendre : nos anciens esclaves, arabes et noirs, nous les avons fait venir de nos ex-colonies pour vider nos poubelles dans les années 60-70. Nous les entassons maintenant dans les banlieues où nous n'osons pas mettre les pieds et tous les obstacles du monde s'opposent à leur intégration. Selon Jodi Picoult, c'est nous, nos institutions, nos gouvernements qui les empêchons d'en sortir. Parce que ça nous arrange. Bigre.
Je vous avais prévenus, mes sentiments partent dans tous les sens. Ne vous y trompez pas. Je ne refuse pas tout en bloc, c’est peut-être l’impression qui se dégage de ce que j’écris car je ne parle que de ce qui coince un peu à mes yeux. Ce qui est clair, c'est que j'ai été très touchée par ma lecture. J'ai certainement pris conscience de quelque chose. Comme je vous l’ai dit… je ne savais pas tout ça. Maintenant, j’en sais plus, beaucoup plus. Et je me suis posé des questions que je ne m’étais jamais posées. Si c’est le but de l’auteur, il est atteint en ce qui me concerne.
Lisons tous ce roman et posons nous quelques questions. Ca sera peut-être le début de quelque chose, et c'est là, je pense, le but de l'auteur.
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Un roman qui amène le débat, pas toujours d'accord avec l'auteure, la discrimination n'est pas seulement une histoire de couleurs de peaux ( les gros, les rouquins, les maladies un peu trop visibles ...) Les "blancs" n'ont pas le monopole du racisme !
- Spoiler:
- La fin qui me gêne, ou pas, serait plutôt le pseudo happy end
marie do- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 01/03/2012
Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Marie-do, je comprends de moins en moins, concernant tes soucis avec la fin du roman
L'auteur n'écrit pas que les blancs ont le monopole du racisme...
L'auteur n'écrit pas que les blancs ont le monopole du racisme...
Pistou 117- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Lu dans le cadre du Challenge Partage Lecture 2019/2020.
Un nourrisson de quelques jours, jusqu'ici en bonne santé apparente, décède brutalement à la maternité de l'hôpital de New York où Ruth est infirmière obstétrique depuis vingt ans. Les parents sont de violents suprémacistes blancs, Ruth a la peau noire. Cela suffit pour que la malheureuse se retrouve aussitôt accusée de meurtre par le couple aveuglé par la douleur et la haine, licenciée avec interdiction d'exercer sa profession, et bientôt au centre d'un procès retentissant, où la défense est assurée par Kennedy, avocate commise d'office, ravie de tenir enfin la grande affaire de sa carrière. Pour l'avocate et pour la justice américaine, le tribunal doit statuer sur les raisons médicales du décès et une éventuelle responsabilité humaine, pas sur l'injustice, due au racisme le plus flagrant, qui a désigné d'office Ruth comme bouc émissaire.
Le thème central du roman est le racisme aux Etats-Unis et l'hypocrisie qui l'entoure : le racisme extrême et sans fard, aisément reconnaissable et condamnable, des suprémacistes blancs, skinheads néo-nazis et autres mouvances descendant en ligne droite du KKK, mais aussi celui, plus subtil et plus pernicieux, qui se cache au plus profond des perceptions et des préjugés, biaise les comportements parfois les mieux intentionnés, nourrissant un racisme institutionnel qui continue à structurer l'ordre social malgré les lois qui proclament l'égalité.
En alternant les points de vue, quitte à revivre les mêmes scènes sous plusieurs angles, blanc ou noir, Jodi Picoult réussit à faire entrer les lecteurs blancs, le temps du livre, dans la peau d'une femme noire, leur faisant vivre de l'intérieur les grandes injustices, mais aussi les mille détails du quotidien qui, insidieusement, stigmatisent en permanence l'existence des noirs américains.
Souvent dure et choquante, destinée à sensibiliser et à faire réfléchir, cette lecture s'avère addictive, portée par un vrai suspense, des personnages crédibles soigneusement campés à partir d'une documentation solide, et l'écriture fluide de Jodi Picoult. Si le dénouement est sans doute bien trop théâtral pour être totalement réaliste, il porte l'espoir que la prise de conscience et la mobilisation de chacun, par l'addition de mille petits riens, puissent finir par faire bouger les lignes. Coup de coeur.
Un nourrisson de quelques jours, jusqu'ici en bonne santé apparente, décède brutalement à la maternité de l'hôpital de New York où Ruth est infirmière obstétrique depuis vingt ans. Les parents sont de violents suprémacistes blancs, Ruth a la peau noire. Cela suffit pour que la malheureuse se retrouve aussitôt accusée de meurtre par le couple aveuglé par la douleur et la haine, licenciée avec interdiction d'exercer sa profession, et bientôt au centre d'un procès retentissant, où la défense est assurée par Kennedy, avocate commise d'office, ravie de tenir enfin la grande affaire de sa carrière. Pour l'avocate et pour la justice américaine, le tribunal doit statuer sur les raisons médicales du décès et une éventuelle responsabilité humaine, pas sur l'injustice, due au racisme le plus flagrant, qui a désigné d'office Ruth comme bouc émissaire.
Le thème central du roman est le racisme aux Etats-Unis et l'hypocrisie qui l'entoure : le racisme extrême et sans fard, aisément reconnaissable et condamnable, des suprémacistes blancs, skinheads néo-nazis et autres mouvances descendant en ligne droite du KKK, mais aussi celui, plus subtil et plus pernicieux, qui se cache au plus profond des perceptions et des préjugés, biaise les comportements parfois les mieux intentionnés, nourrissant un racisme institutionnel qui continue à structurer l'ordre social malgré les lois qui proclament l'égalité.
En alternant les points de vue, quitte à revivre les mêmes scènes sous plusieurs angles, blanc ou noir, Jodi Picoult réussit à faire entrer les lecteurs blancs, le temps du livre, dans la peau d'une femme noire, leur faisant vivre de l'intérieur les grandes injustices, mais aussi les mille détails du quotidien qui, insidieusement, stigmatisent en permanence l'existence des noirs américains.
Souvent dure et choquante, destinée à sensibiliser et à faire réfléchir, cette lecture s'avère addictive, portée par un vrai suspense, des personnages crédibles soigneusement campés à partir d'une documentation solide, et l'écriture fluide de Jodi Picoult. Si le dénouement est sans doute bien trop théâtral pour être totalement réaliste, il porte l'espoir que la prise de conscience et la mobilisation de chacun, par l'addition de mille petits riens, puissent finir par faire bouger les lignes. Coup de coeur.
Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Lu aussi dans le cadre du Challenge Partage Lecture 2019-20 :
Quel livre et quelle découverte ! C'est un coup de coeur, parce qu'il tient sur la durée, l'intensité et la justesse des personnages et de leurs expériences ne varie pas, ne faiblit pas, et l'écriture des dialogues est remarquable d'humour et de réalisme.
Il s'agit d'un roman polyphonique : pour être exacte, c'est un triangle judiciaire, qui nous présente Ruth Jefferson, sage-femme en hôpital depuis vingt ans, qui se trouve accusée de meurtre ; le plaignant, suprémaciste blanc, il y a peu skinhead ; et au milieu l'avocate, blanche, qui défend avec conviction sa cliente, mais qui devra dépasser le blocage de la question raciale.
Quand tout semble tourner autour du problème racial aux Etats-Unis, il est captivant que la question importante dans ce roman soit "peut-on parler de la question raciale dans une salle d'audience américaine ?", voire "comment présenter un cas qui est dès le départ un problème racial en n'abordant pas la question raciale ?"
Ce qui est fort, c'est que chaque personnage va évoluer et prendre pleinement conscience de son rapport à la société, même si aucun n'a totalement raison, et tous commettent des erreurs à des moments donnés. Ainsi, deux attitudes courantes face au racisme sont évoquées à travers les deux soeurs, Ruth et Adisa : Ruth a cherché à s'intégrer à la perfection, convaincue que si elle travaillait dur, elle réussirait à vivre sa vie tranquillement, sans qu'on lui tienne rigueur de sa couleur de peau, alors qu'Adisa, moins bonne élève, a préféré honorer ses racines afro-américaines, rester dans son quartier et sa communauté. L'héritage éducatif de leur mère, employée de maison d'une famille riche, donnera lieu à deux branches différentes.
La leçon que devra apprendre Ruth dans cette période du procès est rude, et injuste. Elle aurait de bonnes raisons de cultiver la révolte et l'amertume, si ce n'était cette rencontre, qui met du temps à se transformer en relation de confiance, avec son avocate commise d'office, Kennedy. La relation sera parfois houleuse, pourtant chacune aura trouvé justice et vérité après avoir traversé cette tempête du procès. Et Ruth pourra garder la tête haute, et se rendre compte que, si mille petits riens ternissent une vie lorsqu'on a une couleur de peau sombre, mille petits riens renforcent aussi les amitiés et l'humanité, le réconfort qu'on peut trouver auprès d'autres humains, tout simplement.
J'ai trouvé un grand plaisir à lire ce roman construit autour d'une affaire épineuse, dont une grande partie se déroule au tribunal, avec des personnages bien définis, caractérisés, comme le juge Hunter ou la procureure Lawton, mais encore, nous suivons les personnages principaux dans leur vie, dans les étapes importantes qui les ont construits, qui font d'eux ce qu'ils sont, aujourd'hui, dans leurs choix, leurs orientations sociales, familiales. J'ai éprouvé de l'empathie pour Ruth, qui donnerait tout pour que son fils s'élève encore un peu plus haut qu'elle, avec dignité, et reste une bonne personne, malgré l'injustice de leur situation.
C'est un livre qui réussit à jeter un regard au laser sur la société américaine, certaines dérives (outre le racisme, je citerais la politique de gestion des risques des hôpitaux, cette dérive de judiciarisation de l'expérience médicale), tout en faisant naître des personnages si tangibles qu'on les prendrait facilement pour des amis, un roman enfin qui déborde sur la vie alentour et nous fait voir, avec une nouvelle compréhension et lucidité, certains positionnements, certaines petites lâchetés ou compromissions, sans céder à la facilité.
Quel livre et quelle découverte ! C'est un coup de coeur, parce qu'il tient sur la durée, l'intensité et la justesse des personnages et de leurs expériences ne varie pas, ne faiblit pas, et l'écriture des dialogues est remarquable d'humour et de réalisme.
Il s'agit d'un roman polyphonique : pour être exacte, c'est un triangle judiciaire, qui nous présente Ruth Jefferson, sage-femme en hôpital depuis vingt ans, qui se trouve accusée de meurtre ; le plaignant, suprémaciste blanc, il y a peu skinhead ; et au milieu l'avocate, blanche, qui défend avec conviction sa cliente, mais qui devra dépasser le blocage de la question raciale.
Quand tout semble tourner autour du problème racial aux Etats-Unis, il est captivant que la question importante dans ce roman soit "peut-on parler de la question raciale dans une salle d'audience américaine ?", voire "comment présenter un cas qui est dès le départ un problème racial en n'abordant pas la question raciale ?"
Ce qui est fort, c'est que chaque personnage va évoluer et prendre pleinement conscience de son rapport à la société, même si aucun n'a totalement raison, et tous commettent des erreurs à des moments donnés. Ainsi, deux attitudes courantes face au racisme sont évoquées à travers les deux soeurs, Ruth et Adisa : Ruth a cherché à s'intégrer à la perfection, convaincue que si elle travaillait dur, elle réussirait à vivre sa vie tranquillement, sans qu'on lui tienne rigueur de sa couleur de peau, alors qu'Adisa, moins bonne élève, a préféré honorer ses racines afro-américaines, rester dans son quartier et sa communauté. L'héritage éducatif de leur mère, employée de maison d'une famille riche, donnera lieu à deux branches différentes.
La leçon que devra apprendre Ruth dans cette période du procès est rude, et injuste. Elle aurait de bonnes raisons de cultiver la révolte et l'amertume, si ce n'était cette rencontre, qui met du temps à se transformer en relation de confiance, avec son avocate commise d'office, Kennedy. La relation sera parfois houleuse, pourtant chacune aura trouvé justice et vérité après avoir traversé cette tempête du procès. Et Ruth pourra garder la tête haute, et se rendre compte que, si mille petits riens ternissent une vie lorsqu'on a une couleur de peau sombre, mille petits riens renforcent aussi les amitiés et l'humanité, le réconfort qu'on peut trouver auprès d'autres humains, tout simplement.
J'ai trouvé un grand plaisir à lire ce roman construit autour d'une affaire épineuse, dont une grande partie se déroule au tribunal, avec des personnages bien définis, caractérisés, comme le juge Hunter ou la procureure Lawton, mais encore, nous suivons les personnages principaux dans leur vie, dans les étapes importantes qui les ont construits, qui font d'eux ce qu'ils sont, aujourd'hui, dans leurs choix, leurs orientations sociales, familiales. J'ai éprouvé de l'empathie pour Ruth, qui donnerait tout pour que son fils s'élève encore un peu plus haut qu'elle, avec dignité, et reste une bonne personne, malgré l'injustice de leur situation.
C'est un livre qui réussit à jeter un regard au laser sur la société américaine, certaines dérives (outre le racisme, je citerais la politique de gestion des risques des hôpitaux, cette dérive de judiciarisation de l'expérience médicale), tout en faisant naître des personnages si tangibles qu'on les prendrait facilement pour des amis, un roman enfin qui déborde sur la vie alentour et nous fait voir, avec une nouvelle compréhension et lucidité, certains positionnements, certaines petites lâchetés ou compromissions, sans céder à la facilité.
- et pour parler de la fin:
- Je dirais que la fin (dernière partie) est surprenante à partir du retournement concernant les Bauer, et notamment Brittany. Je comprends en un sens la démarche de l'auteure, pour montrer que la haine de l'autre se retourne vite en haine de soi, et qu'il est vital pour en sortir de comprendre et d'assumer ce qu'on a fait, d'où la "conversion" finale de Turk.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
elea2020, avec un semblable résumé, je ne pouvais faire autrement que le noter pour le lire dès que possible. Merci beaucoup!
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
Moulin-à-Vent a écrit:elea2020, avec un semblable résumé, je ne pouvais faire autrement que le noter pour le lire dès que possible. Merci beaucoup!
Je te souhaite une super lecture, c'est un roman très prenant, on oublie tout autour de soi (à lire de préférence quand on est seul(e) ).
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
L'histoire m'a semblé bonne mais j'ai cessé la lecture après 245 pages de ce roman qui en compte 581. La traduction est la seule raison m'ayant fait cesser cette lecture. L'argot français dans une histoire américaine: pas capable! De plus, il me semble qu'il y a lieu de se demander si Mme Marie Chabin, la traductrice, n'a pas de contentieux avec le Québec.
Citation
(Jodi Picoult, "Mille petits riens")
Citation
" ... l'amour ne dépend absolument pas de ce qu'on regarde, mais entièrement de la personne qui regarde. "
(Page 21)(Jodi Picoult, "Mille petits riens")
Moulin-à-Vent- Grand sage du forum
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Re: [Picoult, Jodi] Mille petits riens
C'est effectivement un roman qui amène le débat. Le racisme est malheureusement d'actualité et se situe à tous les niveaux de la société. J'.ai aimé ce livre ,très bien écrit et criant de vérité. C'est incroyable de voir de telles choses arrivées encore aujourd,hui .marie do a écrit:Un roman qui amène le débat, pas toujours d'accord avec l'auteure, la discrimination n'est pas seulement une histoire de couleurs de peaux ( les gros, les rouquins, les maladies un peu trop visibles ...) Les "blancs" n'ont pas le monopole du racisme !
- Spoiler:
La fin qui me gêne, ou pas, serait plutôt le pseudo happy end
cilou- Apprenti
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