[Beigbeder, Frédéric] Une vie sans fin
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VOTRE AVIS
[Beigbeder, Frédéric] Une vie sans fin
Broché: 360 pages
Editeur : Grasset; Édition : janvier 2018
Collection : Littérature Française
Langue : Français
ISBN-10: 2246812615
La 4ème de couverture :
« La vie est une hécatombe. 59 millions de morts par an. 1,9 par seconde. 158 857 par jour. Depuis que vous lisez ce paragraphe, une vingtaine de personnes sont décédées dans le monde – davantage si vous lisez lentement. L’humanité est décimée dans l’indifférence générale.
Pourquoi tolérons-nous ce carnage quotidien sous prétexte que c’est un processus naturel ? Avant je pensais à la mort une fois par jour. Depuis que j’ai franchi le cap du demi-siècle, j’y pense toutes les minutes.
Ce livre raconte comment je m’y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. Il était hors de question de décéder sans réagir. »
F. B.
Contrairement aux apparences, ceci n’est pas un roman de science-fiction.
Mon avis :
F. Beigbeder se présente ici en fêtard repenti, et père de famille en mal d'amélioration. Afin de pallier à certains de ses défauts, il fait une promesse à sa fille : celle de ne jamais mourir.
Pour tenir cette promesse, il emmène sa famille -et le lecteur- dans un tour du monde des spécialistes dans la recherche de la longévité, voire de l'immortalité.
Les retranscriptions de ces rencontres sont très intéressantes, parfois effrayantes -notamment celles sur le clonage humain-, on en apprend énormément. Et cela nous interroge forcément sur nos vies et la suite qui nous attend...
Curieuse idée que d'imposer cette folle quête à sa famille, mais rien n'arrive jamais par hasard...Je n'en dirai pas plus pour ne pas vous dévoiler la fin.
A son habitude, les écrits de Beigbeder sont ponctués par ses états d'âme, et en tant que grand garçon qui se liquéfie à l'idée de devoir un jour quitter cette vie, je vous assure qu'il nourrit de nombreuses inquiétudes !
Contrairement, au nouveau Beigbeder qu'il nous donne à découvrir dans ce texte, l'écriture de ce roman sent le réchauffé. Empruntant les meilleures constructions de phrases de ses autres romans et empêtré dans un narcissisme pathétique, il gâche la fin de son roman.
Je suis partagée entre intérêt pour le sujet et une irritabilité vis-à-vis de l'auteur.
Invité- Invité
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