[Vidal, Séverine, et Causse, Manu] Nos coeurs tordus
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[Vidal, Séverine, et Causse, Manu] Nos coeurs tordus
Titre : Nos coeurs tordus
Auteur : Séverine Vidal et Manu Causse
Editeur : Bayard Jeunesse
Nombre de pages : 250 pages.
Présentation de l’éditeur :
Nouveau venu au collège Georges-Brassens, Vladimir, dit Vlad, a les genoux qui se cognent et les mouvements désordonnés d’un pantin désarticulé. Handicapé de naissance, et passionné de cinéma, il est aussi drôle, sensible et généreux, et audacieux. Lou est séduite et Vlad tombe amoureux. Mais Lou sort avec le beau Morgan…
Mon avis :
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque parce que plusieurs personnes de mon entourage professionnel n’avait pas aimé ce livre. Je n’avais pas de préventions à son égard – presque pas – mais je voulais me faire mon avis par moi-même, me disant que si je ne l’appréciai pas, je n’étais pas obligé de le terminer, ni même de le chroniquer.
Vous vous doutez donc que, si j’écris cet avis, c’est que j’ai aimé lire ce livre, je n’ai pas vu mon temps de lecture passer. J’ai aimé être auprès de ces adolescents qui vivent une année scolaire des plus particulières – leur première année scolaire pour certains.
Le premier, c’est Vlad, prénom qui est décidément à la mode dans la littérature jeunesse. Lui et Monique sont inséparables – Monique, son indispensable soutien. Non, je ne parle pas de son AVS, je parle de sa canne, sans laquelle il lui est impossible de se mouvoir. Viennent ensuite Mathilde, Dylan et Saïd. Ah, pardon, ce dernier ne fait pas partie de l’ULIS, lui est un élève ordinaire. Redoublant, il en a tellement fait voir à ses professeurs que ceux-ci ne parviennent plus à voir ses progrès, si timides soient-ils. L’ULIS n’est pas un univers scolaire fermé, il est surtout question d’intégration.
Je saute des étapes… parce que certains trouvent peut-être que tout est trop beau pour être crédibles – vous l’aurez compris, c’est le reproche principal que j’ai entendu. D’abord, aucun élève ne guérit miraculeusement de son handicap, ni même ne le voit s’améliorer – nous ne sommes pas dans un conte de fée. Ensuite, certains tombent amoureux, mais l’amour n’est jamais simple – cela se saurait. Enfin, les romans qui parlent du quotidien d’adolescents handicapés et de leur intégration ne sont pas très courants – ou comment les rendre le plus visibles possibles, eux qui ne le sont pas, du moins, j’ai cette impression, dans notre système scolaire français.
Sharon- Modérateur
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