[Ricard, Matthieu] La Citadelle des neiges

Ricard Matthieu - La Citadelle des neiges
Pocket (2007) – 128 pages

Quatrième de couverture : Détchèn est un enfant bon et compatissant. Né dans un petit village du Bouthan, au pied de l'Himalaya, il se sent plus attiré par la vie spirituelle des moines que par les rudes travaux des champs. Aussi, quand son oncle Jamyang, un ermite, lui propose de l'accompagner jusqu'à la mystérieuse Citadelle des Neiges, il n'hésite pas un seul instant. Là, dans ce lieu hors du monde, il pourrait suivre l'enseignement de Tokdèn Rinpotché, un maître spirituel, et développer auprès de lui à la fois sagesse et méthode. Mais avant d'y parvenir, un long voyage attend Détchèn, un voyage au milieu d'une nature inviolée et splendide, un chemin qui à lui seul sera porteur de bien des leçons ?

Mon avis : Depuis sa plus tendre enfance, Détchèn est attiré par la réflexion et le don de soi, malgré sa pauvreté il donne à plus démunit que lui. C’est donc tout naturellement qu’il va suivre son oncle sur le chemin de La Citadelle des neiges, et rencontrer celui qui deviendra son maître spirituel.

La Citadelle des neiges est un très beau conte initiatique, très profond, très enrichissant. Nous bénéficions des enseignements de Tokdèn Rinpotché et suivons avec intérêt le parcours de Détchèn.

Avec cet ouvrage, Matthieu Ricard, nous emmène au Bhoutan pour y découvrir les préceptes du Bouddhisme : une vie morale et une paix intérieure.

C’est un livre qui fait du bien au cœur et à l’âme.
Une lecture beaucoup apprécié.

Extraits : « La sagesse, c’est de comprendre que tout ce que tu vois, tout ce que tu ressens, est aussi éphémère qu’un rêve, une illusion, une goutte de rosée, un éclair dans la nuit, une bulle à la surface du torrent. La méthode c’est d’être empli de compassion pour tous les êtres ; en gros, c’est d’avoir bon cœur. Sans sagesse, tu perçois tout de travers, et sans compassion, ta sagesse ne vaut pas grand-chose. »
« Les pensées vagabondes sont comme ses sangsues, on ne les voit pas venir et quand on les remarque il est déjà trop tard : elles ont envahi notre esprit. Elles sont comme le feu qui couve sous les braises. Les braises se sont nos habitudes, nos penchants invétérés, il suffit que les événements de la vie les attisent pour que les flammes de la colère ou de l’envie ressurgissent. »
« Ne laisse pas ton existence s'écouler en vain! La vie est courte, incertaine et semée d'embûches. Elle passe comme le torrent qui court vers la mer, comme le soleil et la lune qui glissent vers les montagnes du couchant. Qui sait combien de temps il vivra? Il n'y a pas de temps à perdre. »

Certainement très beau conte... (là au moins c'est beau, positif et enrichissant spirituellement)... contrairement à tous les contes cruels, macabres et sanglants de Grimm et autres !
Merci Lili pour cette critique.