[Oliva, Eric] Le vase rose
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louloute
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Eiger
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Qu'avez-vous pensé de ce livre ?
[Oliva, Eric] Le vase rose
Un thriller sombre, déchirant et surprenant ! Non, non, on recommence… à vrai dire il est WOAH !!! Une explosion d’émotions !
Année de parution : 2018
Nombre de pages : 177
ISBN : 978-2-37258-043-4
Editions : Taurnada
Résumé (quatrième de couverture) :
Et si votre pire cauchemar devenait réalité ?
Quand votre vie bascule, vous avez le choix : sombrer dans le chagrin ou tout faire pour vous relever.
Frédéric Caussois a choisi.
Pour lui, aucun compromis, il doit savoir, connaître la vérité.
Quelques mots sur l’auteur :
Éric OLIVA est né en Juillet 67 à Casablanca.
Après avoir vécu plusieurs années en région parisienne, il revient aux sources et s'installe avec sa compagne sur la Côte d'Azur.
Fonctionnaire de Police en activité. [Source_Babelio]
Maintenant, place au livre !
C’est un thriller sombre, déchirant et surprenant ! Non, non, on recommence… à vrai dire il est WOAH !!! Une explosion d’émotions !
Revenons à l’essentiel…
Nous nous retrouvons au cœur d’un village de la campagne lyonnaise, où chaque habitant a son histoire, chacun a son caractère bien dessiné et vaque à ses occupations. Notre copain d’enquête, c’est Frédéric. Il est chef d’une entreprise d’import/export et a une petite famille fort sympathique.
Il va chercher son petit garçon Tao à l’école, un peu en retard ! Puis passe à la pharmacie chercher son médicament avant d’entamer une bonne soirée avec sa petite famille.
Une fois le repas terminé, il est l’heure pour Tao d’aller se coucher. Frédéric lui lit l’histoire du vase rose… Tao se gratte sans discontinu et Frédéric lui administre son traitement. L’horreur, il voit son petit garçon se faire arracher par la grande faucheuse sans que Frédéric ne puisse rien faire !
Mais que s’est-il passé ?
Éric Oliva nous plonge dans un monde d’émotions. Toutes aussi différentes que terrifiantes ! Comment l’être humain trouve-t-il la force de se relever de l’enfer dans lequel il est plongé ?
L’auteur, malgré, que ce sujet est était déjà bien exploité, trouve une petite brèche pour nous donner son point de vue, à sa manière.
Il nous transporte à travers différents personnages et différents points de vue.
Le fil rouge ? C’est Frédéric qui n’a de cesse de trouver les réponses pour exorciser son mal-être et enfin laisser son fils reposer tranquille.
Va alors s’enchaîner une enquête de folie qui va nous mener derrière les portes des maisons, sous les tapis où sont cachés les secrets et les non-dits.
On découvre des personnages à la dimension bien réelle. Des sympathiques comme Linda, la préparatrice en pharmacie, des rustres et des faux-jetons comme Ahmed, un sale type celui-ci ! Ou encore des démunis, des empathiques, des escrocs, des je-m’en-foutistes ou passe-ça-sous-la-pile-on s’en-fou, etc. La vie, la vraie, comme on la vit…
Éric Oliva aborde des sujets chocs. La disparition d’un enfant, l’état dans lequel les parents peuvent se retrouver par la suite, les femmes battues, les escroqueries diverses, etc. Somme toute, des sujets loin d’être facile, mais vu et revus. Cependant, il les aborde avec de la finesse, du panache et de l’entrain.
On vogue à travers le maelström de la vie, les petits et gros pépins, les frustrations et les ressentiments. Les réactions des êtres humains, les peurs, les joies, les horreurs et les folies.
C’est un thriller psychologique. Vous vous torturez l’esprit ! Si vous voulez poser votre cerveau, attendez un peu !
Pas vraiment de temps mort dans ce livre pour pouvoir souffler. En effet, on réfléchit, on calcule, on cherche, on est surpris, on vit avec les personnages et on les comprend... L’auteur a ce style d’écriture qui fait qu’on glisse avec les personnages et on se les approprie… Il nous tient en haleine jusqu’à la fin ! Et quelle fin ! Extraordinaire. Et là, tout se met en place comme un puzzle ! C’est une explosion !
Oh, je lui en ait voulu ! Oui, de m’avoir fait vivre ça, mais j’ai compris et croyez-moi, ce thriller ne vous laissera pas indifférent ! Vous vous poserez moult questions, vous vivrez multitude de choses et surtout… je ne vous dirai rien de plus J
Plongez dans ce livre, il est démoniaque ! J’adore !
Je vous en souhaite une bonne lecture et accrochez vos ceintures !
Eiger- Grand sage du forum
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Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Merci Eiger, je le note!
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Step- Grand sage du forum
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Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Merci Eiger pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Il est en partenariat ce week-end sur le forum, c'est le moment de le découvrir
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
J'aimerais bien, mais est-ce que cela eiste en edition electronique?
Invité- Invité
Cassiopée- Admin
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Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Je vous souhaite à tous une bien belle lecture
Eiger- Grand sage du forum
-
Nombre de messages : 2566
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c'est fait
Cassiopée a écrit:Oui Libellule, alors postule !
Merci, Cassiopee, je viens d'adresser un MP a Joelle.
Bonne soiree!
Invité- Invité
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Libellule a écrit:Cassiopée a écrit:Oui Libellule, alors postule !
Merci, Cassiopee, je viens d'adresser un MP a Joelle.
Bonne soiree!
À Bella !!?!!
Je n'ai rien reçu pour ce partenariat!!!
joëlle- Modérateur
-
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Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Avant tout, je remercie les éditions Taurnada de m’avoir offert la possibilité de lire ce roman bien méritable.
Le vase rose est un un thriller policier réussi vu que c’est le premier livre d’Eric Oliva.
Le début déjà est surprenant – le papa, Frédéric Caussois donne juste une cuillerée de sirop que le médecin a prescrit a son fils Tao et le petit meurt a l’instant en présence de ses parents. Le sirop qu’on vient d’acheter a la pharmacie a empoisonne le petit. C’est de l’arsenic. Comment est-ce possible ? Quel mystère se cache dans le poison qui s’est trouve dans le médicament ?
Il serait un faible mot de dire que pour les parents c’est l’enfer. Le lecteur suit la destruction rapide du monde de Frédéric – tout s'écroule autour de lui. Sa boite marche mal, sa femme le quitte et il demeure impuissant face à tant de malheurs.
Pourtant, le père, une personnalité très bien construite par l’auteur, ne baisse pas les bras. Il est un homme déterminé, il se met à chercher lui-même le tueur de son fil, la police demeurant inactive. L'enquête stagne, mais Frédéric – non. Malgré son chagrin et ses cauchemars, il agit.
Il y a beaucoup d'émotions dans ce roman, mais le suspens est maintenu. Frédéric prend les choses en main, il veut des réponses, il veut la vérité. Qui est le tueur de son fils. On suit ce père déterminé dans ses recherches, dans ses questionnements. Un personnage très sympa, ce Frédéric, l’empathie est au rendez-vous. Ce père en détresse avance comme il peut et il y a toujours des nouvelles questions qui surgissent. La narration est vraiment captivante.
Le style de l'auteur est intelligent et clair.
J’ai lu le roman d’une traite, je l’ai beaucoup apprécié. Une belle découverte !
Le vase rose est un un thriller policier réussi vu que c’est le premier livre d’Eric Oliva.
Le début déjà est surprenant – le papa, Frédéric Caussois donne juste une cuillerée de sirop que le médecin a prescrit a son fils Tao et le petit meurt a l’instant en présence de ses parents. Le sirop qu’on vient d’acheter a la pharmacie a empoisonne le petit. C’est de l’arsenic. Comment est-ce possible ? Quel mystère se cache dans le poison qui s’est trouve dans le médicament ?
Il serait un faible mot de dire que pour les parents c’est l’enfer. Le lecteur suit la destruction rapide du monde de Frédéric – tout s'écroule autour de lui. Sa boite marche mal, sa femme le quitte et il demeure impuissant face à tant de malheurs.
Pourtant, le père, une personnalité très bien construite par l’auteur, ne baisse pas les bras. Il est un homme déterminé, il se met à chercher lui-même le tueur de son fil, la police demeurant inactive. L'enquête stagne, mais Frédéric – non. Malgré son chagrin et ses cauchemars, il agit.
Il y a beaucoup d'émotions dans ce roman, mais le suspens est maintenu. Frédéric prend les choses en main, il veut des réponses, il veut la vérité. Qui est le tueur de son fils. On suit ce père déterminé dans ses recherches, dans ses questionnements. Un personnage très sympa, ce Frédéric, l’empathie est au rendez-vous. Ce père en détresse avance comme il peut et il y a toujours des nouvelles questions qui surgissent. La narration est vraiment captivante.
Le style de l'auteur est intelligent et clair.
J’ai lu le roman d’une traite, je l’ai beaucoup apprécié. Une belle découverte !
Invité- Invité
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
C.est le sixième roman qu’Éric Oliva écrit 🌹
joëlle- Modérateur
-
Nombre de messages : 9708
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
joëlle a écrit:C.est le sixième roman qu’Éric Oliva écrit 🌹
Vraiment? Merci, Joelle. Il me semble avoir lu quelque part que c'est le premier.
Et encore quelque chose - je me suis demande pourquoi ce titre "Le vase rose" ...ca me disait quelque chose. Je me suis rappelee que le pere a lu au petit Tao un des livres sur le Petit Nicolas. Ma petite-fille les a tous et je crois qu'il y avait ce titre "Le vase rose". Mais il est possible que je me trompe
Invité- Invité
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
"Le vase rose du salon" est une histoire du "Petit Nicolas" de Sempé et Goscinny. C'est histoire que Frédéric lit à son fils pour l'endormir.
les titres de ses romans.
Chroniques d'une vie de flic : La police au quotidien en 2015
Du soleil vers l'enfer en 2014
Le secret de Miss Meredith Brown en 2012
Mrs Meredith Brown 2014
Peter en 2012
les titres de ses romans.
Chroniques d'une vie de flic : La police au quotidien en 2015
Du soleil vers l'enfer en 2014
Le secret de Miss Meredith Brown en 2012
Mrs Meredith Brown 2014
Peter en 2012
joëlle- Modérateur
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Nombre de messages : 9708
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Livre lu dans le cadre du partenariat lecture, voici mon avis.
Un soir Frédéric Caussois va chercher son fils Tao à l'ecole un peu en retard, en rentrant ils font un arrêt à la pharmacie avant de rejoindre Mme Caussois dans leur maison sur les hauteurs de Lyon.
Un soir ordinaire dans cette famille ordinaire, pourtant après avoir administré son traitement au jeune Tao, tout bascule. Ce dernier est pris d'atroces douleurs au ventre et de convulsions violents. Il décède sous les yeux de ses parents .
L'enquête relève des doses de cyanures dans le flacon de médicament donné à Tao.
L'enfer commence alors pour ce couple, comment vivre ou tout simplement survivre après ce drame . Ce vide que Tao a laissé ils n'arrivent pas à le surmonter . La mère décide de fuir laissant Frédéric seul fasse à ses démons, se repassant nuit et jour les mêmes images, les mêmes clichés de son pire cauchemar.
La seule chose qui le maintienne encore en vie est l'envie de retrouver celui ou celle qui a causé la mort de Tao.
Avec l'aide d'une employé de la pharmacie il commence une enquête qui va l'emmener vers l'impensable .
Même si je n'ai pas eu un véritable coup de cœur ce roman m'a quand même touché, j'en ai apprécié sa lecture et j'ai passé un très agréable moment au côté des personnages.
L'auteur nous fait réellement vivre l'histoire.
Tout d'abord grace à une écriture très simple et très fluide, avec différents points de vue qui permettent de vraiment ressentir les émotions des personnages.
Le thème ensuite, la perte d'un enfant. On assiste impuissant à la descente en enfer de Frédéric puis on suit l'enquête de près à ses côtés. Comme lui on cherche le coupable, on soupçonne, on accuse et ce dénouement tellement inattendu.
Tous les personnages sont crédibles , authentiques, émouvants pour certains, à vomir pour d'autres.
Un seul bémol pour la fin mais je n'en dis pas plus.
Un immense merci aux éditions Taurnada, à Joël ainsi qu'au forum Partage Lecture pour m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur.
Un soir Frédéric Caussois va chercher son fils Tao à l'ecole un peu en retard, en rentrant ils font un arrêt à la pharmacie avant de rejoindre Mme Caussois dans leur maison sur les hauteurs de Lyon.
Un soir ordinaire dans cette famille ordinaire, pourtant après avoir administré son traitement au jeune Tao, tout bascule. Ce dernier est pris d'atroces douleurs au ventre et de convulsions violents. Il décède sous les yeux de ses parents .
L'enquête relève des doses de cyanures dans le flacon de médicament donné à Tao.
L'enfer commence alors pour ce couple, comment vivre ou tout simplement survivre après ce drame . Ce vide que Tao a laissé ils n'arrivent pas à le surmonter . La mère décide de fuir laissant Frédéric seul fasse à ses démons, se repassant nuit et jour les mêmes images, les mêmes clichés de son pire cauchemar.
La seule chose qui le maintienne encore en vie est l'envie de retrouver celui ou celle qui a causé la mort de Tao.
Avec l'aide d'une employé de la pharmacie il commence une enquête qui va l'emmener vers l'impensable .
Même si je n'ai pas eu un véritable coup de cœur ce roman m'a quand même touché, j'en ai apprécié sa lecture et j'ai passé un très agréable moment au côté des personnages.
L'auteur nous fait réellement vivre l'histoire.
Tout d'abord grace à une écriture très simple et très fluide, avec différents points de vue qui permettent de vraiment ressentir les émotions des personnages.
Le thème ensuite, la perte d'un enfant. On assiste impuissant à la descente en enfer de Frédéric puis on suit l'enquête de près à ses côtés. Comme lui on cherche le coupable, on soupçonne, on accuse et ce dénouement tellement inattendu.
Tous les personnages sont crédibles , authentiques, émouvants pour certains, à vomir pour d'autres.
Un seul bémol pour la fin mais je n'en dis pas plus.
Un immense merci aux éditions Taurnada, à Joël ainsi qu'au forum Partage Lecture pour m'avoir permis de découvrir ce livre et cet auteur.
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Date d'inscription : 23/02/2018
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Mon avis :
Quelques pages, quelques phrases et le lecteur est dans l’intrigue.
Quelques pages, quelques phrases et l’impensable, l’indicible arrive : la mort de Tao, le fils chéri. La mort donnée par le père par le biais d’un médicament.
Le lente et longue descente aux enfers commence alors. La responsabilité de l’un que, bien sûr, l’autre aurait fait tout autrement ne choisissant pas le flacon mortel mais l’autre. Oui, l’autre, justement était-il ou n’était-il pas plombé ? Grave question.
La mère, asiatique réservée, nez dans le guidon de son boulot histoire de ne pas penser, retardant son retour au foyer pour éviter les murs, les choses, la chambre et tout, tout se qui relie au passé heureux. Foutu ! Alors au détour d’une remarque arrive une explosion aussi inattendue que destructrice coupant court au couple. Baluchon et tchao, je pars réfléchir ailleurs, respirer un autre air, voir d’autres couleurs.
Consternation !
Fred se soigne comme ces morts vivants, détruits par le suppression de la boule de bonheur du foyer, de la disparition de LA lumière, du liant de l’entente familiale, il s’enfonce dans le tabagisme nourricier et l’alcool des condamnés à vivre leur misère dans l’espoir d’un miracle, d’un oubli, du néant. La gueule de bois est la même de toutes façons et le réveil plus terrible encore.
La force des habitudes, le bistrot havre de paix : « comme d’hab ? », « oui, comme d’hab un café ».
Soupçonné au départ par les gendarmes, puis lavé, Fred n’accepte pas cette inertie policière. Où en est l’enquête ? Que faites-vous ? Mon fils, mon fils, mon fils…
Lassé de ne pas être maître de la situation, Frédéric décide de se passer de la force publique pour trouver celui qui a introduit le poison dans le médicament.
Pour ce faire il recevra l’aide de Linda, l’employée de la pharmacie d’où provient ce médicament.
Alors s’engage une lutte entre Fred et ceux qui font usage, dans le village, du même produit, susceptibles d’être l’assassin.
De rebondissement en rebondissements, de rencontre en rencontres, de fausse piste en fausses pistes la vérité éclatera, notamment lors d’une scène mémorable d’une extrême violence.
Ici, dans ce récit, pas de LAPD, pas de Scotland Yard, ni de PJ, ce sont les gendarmes qui s’y collent, ce qui nous change des polars, plus ou moins, habituels. J’ai bien aimé ! Comme j’ai bien aimé les lieux que je connais et que j’apprécie y être, Montagny et son unique pharmacie (à ma connaissance) et la petite bourgade de Charly tout en charme.
Eric Oliva est un voyou, pour un flic c’est un comble, quand il nous dit en préambule de son livre, page 2 ou 3, dans un avertissement :
« Les opinions exprimées par les personnages de ce roman leur appartiennent, elles ne sont nullement le reflet de celles de l’auteur ». Savoureux, non ? Les auteurs le disent pourtant qu’ils ne maîtrisent pas leurs personnages, faut-il pour autant les croire ?
Ce livre se lit avec bonheur, l’écriture est claire, nette, ample. L’intrigue est prenante, bien éclairée, définie, les personnages bien analysés, bien photographiés. Les sympathiques le sont dans une langue qui le montre, les antipathiques le sont également dans une langue connue du policier-auteur, ça se voit et se lit.
J’ai pensé, un moment, avoir trouvé la solution, je me suis fourvoyé, c’est plutôt bon signe.
Bref pas un coup de coeur mais une grande appréciation.
Je remercie le forum Partage Lecture de m'avoir sélectionné et les éditions Taurnada de m'avoir offert et fait parvenir ce livre.
4/5
Quelques pages, quelques phrases et le lecteur est dans l’intrigue.
Quelques pages, quelques phrases et l’impensable, l’indicible arrive : la mort de Tao, le fils chéri. La mort donnée par le père par le biais d’un médicament.
Le lente et longue descente aux enfers commence alors. La responsabilité de l’un que, bien sûr, l’autre aurait fait tout autrement ne choisissant pas le flacon mortel mais l’autre. Oui, l’autre, justement était-il ou n’était-il pas plombé ? Grave question.
La mère, asiatique réservée, nez dans le guidon de son boulot histoire de ne pas penser, retardant son retour au foyer pour éviter les murs, les choses, la chambre et tout, tout se qui relie au passé heureux. Foutu ! Alors au détour d’une remarque arrive une explosion aussi inattendue que destructrice coupant court au couple. Baluchon et tchao, je pars réfléchir ailleurs, respirer un autre air, voir d’autres couleurs.
Consternation !
Fred se soigne comme ces morts vivants, détruits par le suppression de la boule de bonheur du foyer, de la disparition de LA lumière, du liant de l’entente familiale, il s’enfonce dans le tabagisme nourricier et l’alcool des condamnés à vivre leur misère dans l’espoir d’un miracle, d’un oubli, du néant. La gueule de bois est la même de toutes façons et le réveil plus terrible encore.
La force des habitudes, le bistrot havre de paix : « comme d’hab ? », « oui, comme d’hab un café ».
Soupçonné au départ par les gendarmes, puis lavé, Fred n’accepte pas cette inertie policière. Où en est l’enquête ? Que faites-vous ? Mon fils, mon fils, mon fils…
Lassé de ne pas être maître de la situation, Frédéric décide de se passer de la force publique pour trouver celui qui a introduit le poison dans le médicament.
Pour ce faire il recevra l’aide de Linda, l’employée de la pharmacie d’où provient ce médicament.
Alors s’engage une lutte entre Fred et ceux qui font usage, dans le village, du même produit, susceptibles d’être l’assassin.
De rebondissement en rebondissements, de rencontre en rencontres, de fausse piste en fausses pistes la vérité éclatera, notamment lors d’une scène mémorable d’une extrême violence.
Ici, dans ce récit, pas de LAPD, pas de Scotland Yard, ni de PJ, ce sont les gendarmes qui s’y collent, ce qui nous change des polars, plus ou moins, habituels. J’ai bien aimé ! Comme j’ai bien aimé les lieux que je connais et que j’apprécie y être, Montagny et son unique pharmacie (à ma connaissance) et la petite bourgade de Charly tout en charme.
Eric Oliva est un voyou, pour un flic c’est un comble, quand il nous dit en préambule de son livre, page 2 ou 3, dans un avertissement :
« Les opinions exprimées par les personnages de ce roman leur appartiennent, elles ne sont nullement le reflet de celles de l’auteur ». Savoureux, non ? Les auteurs le disent pourtant qu’ils ne maîtrisent pas leurs personnages, faut-il pour autant les croire ?
Ce livre se lit avec bonheur, l’écriture est claire, nette, ample. L’intrigue est prenante, bien éclairée, définie, les personnages bien analysés, bien photographiés. Les sympathiques le sont dans une langue qui le montre, les antipathiques le sont également dans une langue connue du policier-auteur, ça se voit et se lit.
J’ai pensé, un moment, avoir trouvé la solution, je me suis fourvoyé, c’est plutôt bon signe.
Bref pas un coup de coeur mais une grande appréciation.
Je remercie le forum Partage Lecture de m'avoir sélectionné et les éditions Taurnada de m'avoir offert et fait parvenir ce livre.
4/5
Invité- Invité
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Je tiens déjà à remercier les Editions Taurnada ainsi que le forum Partage Lecture de m'avoir sélectionnée pour cette lecture.
Quand j'ai vu la première et la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été séduite par ce livre, que je voulais vraiment découvrir.
J'avoue avoir été en partie déçue par ce roman. En effet, quelques éléments m'ont déstabilisée, qui pour moi ne tenaient pas vraiment la route (sans spoiler, par exemple, le non respect du secret médical, dans une enquête policière, j'imagine que ce critère est très encadré, ça ne se fait pas comme ça; la facilité de s'introduire dans les maisons d'autrui; l'enquête mal menée par le responsable de l'enquête, mais à la fin j'ai compris pourquoi, donc en finalité, cet élément ne m'a plus dérangée ...). Après, malgré ça, le suspense du roman m'a quand même rendue attentive à la lecture jusqu'au bout, je voulais savoir quel serait le dénouement.
L'écriture du livre est fluide, pas de temps mort, on arrive bien à se représenter les personnages, c'est vraiment agréable. Les personnages ont chacun leur personnalité qui est bien mise en avant, le lecteur pourrait sans aucun mal faire une fiche descriptive de chacun. C'est un point positif de pouvoir clairement s'imaginer les personnages.
Vers la fin du livre, j'ai vraiment été captivée par ce qui se passait autour de la grange. Par contre, j'avoue aussi avoir été perturbée par les dernières lignes. J'imagine que c'est un effet qui se veut surprendre positivement les lecteurs, mais ça m'a aussi un peu dérangée, toujours dans cette idée d'éléments quand même assez invraisemblables.
Je ne regrette pas cette lecture, j'ai passé un bon moment avec ce roman. Au final, j'ai moyennement aimé ce thriller. Il y a de très bonnes idées, c'est sûr que l'auteur a de l'imagination, et le thème ne ressemble pas à d'autres livres, on n'a pas une impression de déjà vu. Mais je n'ai pas été sensible à tout, car pour moi, les éléments qui me paraissaient difficilement crédibles m'ont un peu écartée de la lecture. Je sais que dans une fiction, tout peut être permis vu que justement, ce n'est pas réel, mais je suis restée trop terre à terre pour m'en détacher, c'est dommage.
Je préfère donc donner clairement mon avis, en faisant ressortir les éléments négatifs, mais aussi les éléments positifs, car il y en a.
Ma note : 12/20
Quand j'ai vu la première et la quatrième de couverture, j'ai tout de suite été séduite par ce livre, que je voulais vraiment découvrir.
J'avoue avoir été en partie déçue par ce roman. En effet, quelques éléments m'ont déstabilisée, qui pour moi ne tenaient pas vraiment la route (sans spoiler, par exemple, le non respect du secret médical, dans une enquête policière, j'imagine que ce critère est très encadré, ça ne se fait pas comme ça; la facilité de s'introduire dans les maisons d'autrui; l'enquête mal menée par le responsable de l'enquête, mais à la fin j'ai compris pourquoi, donc en finalité, cet élément ne m'a plus dérangée ...). Après, malgré ça, le suspense du roman m'a quand même rendue attentive à la lecture jusqu'au bout, je voulais savoir quel serait le dénouement.
L'écriture du livre est fluide, pas de temps mort, on arrive bien à se représenter les personnages, c'est vraiment agréable. Les personnages ont chacun leur personnalité qui est bien mise en avant, le lecteur pourrait sans aucun mal faire une fiche descriptive de chacun. C'est un point positif de pouvoir clairement s'imaginer les personnages.
Vers la fin du livre, j'ai vraiment été captivée par ce qui se passait autour de la grange. Par contre, j'avoue aussi avoir été perturbée par les dernières lignes. J'imagine que c'est un effet qui se veut surprendre positivement les lecteurs, mais ça m'a aussi un peu dérangée, toujours dans cette idée d'éléments quand même assez invraisemblables.
Je ne regrette pas cette lecture, j'ai passé un bon moment avec ce roman. Au final, j'ai moyennement aimé ce thriller. Il y a de très bonnes idées, c'est sûr que l'auteur a de l'imagination, et le thème ne ressemble pas à d'autres livres, on n'a pas une impression de déjà vu. Mais je n'ai pas été sensible à tout, car pour moi, les éléments qui me paraissaient difficilement crédibles m'ont un peu écartée de la lecture. Je sais que dans une fiction, tout peut être permis vu que justement, ce n'est pas réel, mais je suis restée trop terre à terre pour m'en détacher, c'est dommage.
Je préfère donc donner clairement mon avis, en faisant ressortir les éléments négatifs, mais aussi les éléments positifs, car il y en a.
Ma note : 12/20
Invité- Invité
Re: [Oliva, Eric] Le vase rose
Mon avis:
Frédéric Caussois est confronté au pire cauchemar que l’on puisse imaginer lorsqu’on est parent : le décès d’un enfant. Tao avait besoin d’un traitement, son papa lui a donné un médicament et au lieu d’être guéri, il a été empoisonné ! C’est l’horreur et il n’y a aucun moyen de revenir en arrière. Non seulement son fils est mort mais il n’a rien pu faire pour le soulager de ce qu’il a enduré.
Comment un couple peut-il survivre au décès d’un tout petit ? Comment appréhender l’avenir, avancer et continuer à vivre ? Frédéric ne peut pas rester sans rien faire, il ne peut pas accepter cette mort sans comprendre ce qu’il s’est passé. Alors, trouvant que les enquêteurs ne fouillent pas assez, il va chercher lui-même. Certains diraient que c’est inutile, que cela ne fera pas revenir Tao… D’autres, seraient admiratifs devant ce père qui veut des explications, qui ne lâche rien. Quel est le prix à payer pour connaître la vérité ? Frédéric ne va-t-il pas mettre sa situation professionnelle et son couple en danger ? A consacrer trop d’heures à sa quête, ne prend –il pas le risque de se perdre, de négliger sa femme et de n’être que l’ombre de lui-même ? Et pourtant parallèlement, n’est-ce pas le fait d’être toujours en recherches qui le maintient en vie ? Qu’auriez-vous fait à sa place ?
Dès les premières pages, on rentre dans le vif du sujet. Frédéric lit « Le vase rose » (une histoire du Petit Nicolas) à son fils et peu de temps après, tout est fini et il n’y a plus d’espoir. On sent très vite que les parents peuvent être accusés, que rien n’est clair et qu’il va être difficile pour eux de prouver leur bonne foi et de trouver le coupable si coupable il y a… Et si c’était simplement la faute « à pas de chance » ? Que dire, que faire, dans quelle direction creuser pour obtenir un semblant de réponse, une explication ?
Par l’intermédiaire des interrogations de Frédéric, nous allons rencontrer différents personnages. Certains sont pittoresques, d’autres carrément antipathiques, il y a également ceux qu’on a du mal à cerner….Le Maréchal des Logis aurait préféré couler des jours tranquilles jusqu’à la retraite et le voilà avec une drôle d’affaire sur les bras. D’autant plus que le père du petit garçon décédé se mêle de tout et demande qu’on lui rende des comptes…. Il y a aussi un gendarme, avec la fougue du jeune embauché, il est plein d’énergie et essaie de faire de son mieux et bien d’autres encore ….
Ce roman m’a beaucoup plu, j’ai aimé l’écriture fluide et le style vif de l’auteur. J’ai compris le combat de ce Papa. J’ai souffert avec lui, j’ai eu peur pour lui. Sa détresse est immense et il a encore la force d’agir, de puiser au plus au plus loin pour tenir debout. Eric Oliva a réussi à le rendre terriblement humain et on ne peut que ressentir une profonde empathie devant la peine de cet homme… J’ai trouvé que l’ensemble était bien construit, agréable à lire, ni trop long, ni trop court, parfaitement dosé.
Frédéric Caussois est confronté au pire cauchemar que l’on puisse imaginer lorsqu’on est parent : le décès d’un enfant. Tao avait besoin d’un traitement, son papa lui a donné un médicament et au lieu d’être guéri, il a été empoisonné ! C’est l’horreur et il n’y a aucun moyen de revenir en arrière. Non seulement son fils est mort mais il n’a rien pu faire pour le soulager de ce qu’il a enduré.
Comment un couple peut-il survivre au décès d’un tout petit ? Comment appréhender l’avenir, avancer et continuer à vivre ? Frédéric ne peut pas rester sans rien faire, il ne peut pas accepter cette mort sans comprendre ce qu’il s’est passé. Alors, trouvant que les enquêteurs ne fouillent pas assez, il va chercher lui-même. Certains diraient que c’est inutile, que cela ne fera pas revenir Tao… D’autres, seraient admiratifs devant ce père qui veut des explications, qui ne lâche rien. Quel est le prix à payer pour connaître la vérité ? Frédéric ne va-t-il pas mettre sa situation professionnelle et son couple en danger ? A consacrer trop d’heures à sa quête, ne prend –il pas le risque de se perdre, de négliger sa femme et de n’être que l’ombre de lui-même ? Et pourtant parallèlement, n’est-ce pas le fait d’être toujours en recherches qui le maintient en vie ? Qu’auriez-vous fait à sa place ?
Dès les premières pages, on rentre dans le vif du sujet. Frédéric lit « Le vase rose » (une histoire du Petit Nicolas) à son fils et peu de temps après, tout est fini et il n’y a plus d’espoir. On sent très vite que les parents peuvent être accusés, que rien n’est clair et qu’il va être difficile pour eux de prouver leur bonne foi et de trouver le coupable si coupable il y a… Et si c’était simplement la faute « à pas de chance » ? Que dire, que faire, dans quelle direction creuser pour obtenir un semblant de réponse, une explication ?
Par l’intermédiaire des interrogations de Frédéric, nous allons rencontrer différents personnages. Certains sont pittoresques, d’autres carrément antipathiques, il y a également ceux qu’on a du mal à cerner….Le Maréchal des Logis aurait préféré couler des jours tranquilles jusqu’à la retraite et le voilà avec une drôle d’affaire sur les bras. D’autant plus que le père du petit garçon décédé se mêle de tout et demande qu’on lui rende des comptes…. Il y a aussi un gendarme, avec la fougue du jeune embauché, il est plein d’énergie et essaie de faire de son mieux et bien d’autres encore ….
Ce roman m’a beaucoup plu, j’ai aimé l’écriture fluide et le style vif de l’auteur. J’ai compris le combat de ce Papa. J’ai souffert avec lui, j’ai eu peur pour lui. Sa détresse est immense et il a encore la force d’agir, de puiser au plus au plus loin pour tenir debout. Eric Oliva a réussi à le rendre terriblement humain et on ne peut que ressentir une profonde empathie devant la peine de cet homme… J’ai trouvé que l’ensemble était bien construit, agréable à lire, ni trop long, ni trop court, parfaitement dosé.
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