[Manzini, Antonio] Un homme seul
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[Manzini, Antonio] Un homme seul
Titre : Un homme seul
Auteur :Antonio Manzini
Éditions : Denoël
Collection : Sueurs froides
Nombre de pages : 347
ISBN : 978-2-207-13375-0
Date de parution: février 2018
Quatrième de couverture
Depuis qu'Adele, la fiancée de son meilleur ami, a été assassinée par erreur, l'inénarrable Rocco Schiavone ne croit plus en rien et s'isole dans une pension sordide. Il décide malgré tout de retrouver l'assassin de la jeune femme et se met à passer en revue tous ceux qui pourraient lui en vouloir : entre Stefania Zaccaria, qu'il a arrêtée pour proxénétisme, et Antonio Biga, malfrat septuagénaire à la retraite, la liste des candidats est longue.
En parallèle, Rocco poursuit son enquête sur la famille Turrini, tous corrompus jusqu'à l'os. Rocco pense qu'ils sont les relais locaux de la 'ndrangheta, la mafia calabraise, visiblement bien implantée dans le Val d'Aoste.
Rocco parviendra-t-il à aller au bout de sa traque effrénée ? Trouvera-t-il le meurtrier d'Adele ? Et surtout, Rocco ne commencerait-il pas à aimer cet Aoste froid et inhospitalier qu'il prend tant de plaisir à critiquer ?
Traduit par Samuel Sfez -
Mon avis
C'est du lundi au dimanche cette fois-ci que nous suivons Rocco Schiavone, deux semaines durant. Certains jours sont plus longs que d'autres… Comme dans la vraie vie!
Il faut retrouver l'assassin d'Adele, il faut enquêter sur la mafia calabraise, il faut découvrir les agissements illicites des Turrini.
J'ai eu l'impression d'être dans un autre monde avec Tatiana et Barbara…
Notre héros n'est plus aussi seul, puisque autour de lui il a une équipe qui le respecte.
Et il a adopté Lupa, une jolie petite chienne, un saint-rhémy-en-ardennes.
Sans doute parce que je connaissais déjà le personnage et ses fantômes, j'ai apprécié davantage ce roman que le précédent.
joëlle- Modérateur
-
Nombre de messages : 9709
Localisation : .
Date d'inscription : 30/09/2013
Re: [Manzini, Antonio] Un homme seul
MerciJoëlle pour cet avis.
Voici le mien.
Mon avis :
N'essayez même pas de me faire changer d'avis : je suis fan de cet auteur, et de son héros Rocco Schiavone. C'est dit, c'est simple, c'est court, et c'est pour moi une évidence. Après cette déclaration d'amour littéraire pleinement assumée, venons en à l'analyse proprement dite.
Peu de temps s'est écoulé depuis Maudit printemps. La neige n'est plus là, Schiavone s'en fiche. Depuis la mort d'Adèle, tuée à sa place (les tueurs ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient), Rocco se terre au fin fond de son lit avec Luna, la petite chienne à qui il a sauvé la vie dans le volume précédent. Il prend soin d'elle, c'est déjà ça, et envoie paître tous ceux qui veulent le sortir de sa léthargie, avec une constance rare. Cependant, le temps ne l'inaction ne peut pas durer, Rocco ne laissera pas impuni la mort d'Adèle, il ne peut laisser son ami dans les tourments et l'incertitude : il va se jeter à nouveau dans le vif de l'enquête.
Il est faux de croire qu'une affaire se termine après l'arrestation du coupable, parce que la victime, elle, ne se remet pas (sauf mauvaise série télévisée) en deux temps trois mouvements. Chiara, dont Schiavone a sauvé la vie dans le tome précédent, ne va pas bien, parce qu'elle sait que ses parents lui cachent des choses, parce qu'elle sait pourquoi elle a été enlevée. Je dirai peu de choses sur son petit ami, qu'elle supporte de moins en moins, en dépit de ses visites et de son soutien, ce jeune homme, Max, gagne à être connu, et ce n'est pas Schiavone qui vous dira le contraire.
Schiavone, en plus de mener une nouvelle enquête étroitement liée à la précédente, cherche parmi toutes les personnes qui lui en voulaient celle qui a pu commanditer son meurtre, tout en sachant que ce n'est que partie remise - puisqu'ils ont échoué, ils vont recommencer. Oui, quand on est un policier acharné, on a beaucoup de personnes qui, potentiellement, peuvent avoir envie de mettre fin à vos jours. En pratique, ce n'est pas si simple parce qu'il est des délinquants raisonnables qui n'ont pas forcément envie de supprimer le policier qui les a envoyés à l'ombre. Puis, il y a celui que l'on débusquera
Schiavone peut toujours compter sur ses "hommes", il sait parfaitement leur assigner les missions qui correspondent à leur capacité. Perdre sa lucidité, très peu pour lui.
Voici le mien.
Mon avis :
N'essayez même pas de me faire changer d'avis : je suis fan de cet auteur, et de son héros Rocco Schiavone. C'est dit, c'est simple, c'est court, et c'est pour moi une évidence. Après cette déclaration d'amour littéraire pleinement assumée, venons en à l'analyse proprement dite.
Peu de temps s'est écoulé depuis Maudit printemps. La neige n'est plus là, Schiavone s'en fiche. Depuis la mort d'Adèle, tuée à sa place (les tueurs ne sont vraiment plus ce qu'ils étaient), Rocco se terre au fin fond de son lit avec Luna, la petite chienne à qui il a sauvé la vie dans le volume précédent. Il prend soin d'elle, c'est déjà ça, et envoie paître tous ceux qui veulent le sortir de sa léthargie, avec une constance rare. Cependant, le temps ne l'inaction ne peut pas durer, Rocco ne laissera pas impuni la mort d'Adèle, il ne peut laisser son ami dans les tourments et l'incertitude : il va se jeter à nouveau dans le vif de l'enquête.
Il est faux de croire qu'une affaire se termine après l'arrestation du coupable, parce que la victime, elle, ne se remet pas (sauf mauvaise série télévisée) en deux temps trois mouvements. Chiara, dont Schiavone a sauvé la vie dans le tome précédent, ne va pas bien, parce qu'elle sait que ses parents lui cachent des choses, parce qu'elle sait pourquoi elle a été enlevée. Je dirai peu de choses sur son petit ami, qu'elle supporte de moins en moins, en dépit de ses visites et de son soutien, ce jeune homme, Max, gagne à être connu, et ce n'est pas Schiavone qui vous dira le contraire.
Schiavone, en plus de mener une nouvelle enquête étroitement liée à la précédente, cherche parmi toutes les personnes qui lui en voulaient celle qui a pu commanditer son meurtre, tout en sachant que ce n'est que partie remise - puisqu'ils ont échoué, ils vont recommencer. Oui, quand on est un policier acharné, on a beaucoup de personnes qui, potentiellement, peuvent avoir envie de mettre fin à vos jours. En pratique, ce n'est pas si simple parce qu'il est des délinquants raisonnables qui n'ont pas forcément envie de supprimer le policier qui les a envoyés à l'ombre. Puis, il y a celui que l'on débusquera
Schiavone peut toujours compter sur ses "hommes", il sait parfaitement leur assigner les missions qui correspondent à leur capacité. Perdre sa lucidité, très peu pour lui.
Sharon- Modérateur
-
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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