[Vesco, Flore] Gustave Eiffel et les âmes de fer
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[Vesco, Flore] Gustave Eiffel et les âmes de fer
Titre : Gustave Eiffel et les âmes de fer
Auteur : Flore Vesco
Edition : Didier Jeunesse
Nombre de pages : 224 pages
Présentation de l’éditeur :
Société très fermée recherche esprits logiques et cœurs aventureux.
À la lecture de cette étrange petite annonce, Gustave Eiffel, ingénieur fraîchement diplômé, tente sa chance. Le voici recruté par la S.S.S.S.S.S. : la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles, en charge de la protection du pays contre les créatures fantastiques. Après une formation musclée au combat, il rejoint une usine de métallurgie en tant que contremaître pour mener discrètement sa première enquête. On soupçonne en effet la présence d’un dangereux phénix, qui pourrait renaître de ses cendres et incendier la ville. Mais entre des ouvriers peu loquaces et un patron mystérieux, Gustave devra ruser pour découvrir la terrible vérité… Une enquête trépidante sur fond de Révolution industrielle !
Mon avis :
J’ai adoré ce livre, qui m’a donné un grand plaisir de lecture. Ce qui m’a attiré tout d’abord chez lui, c’est sa couverture, que j’ai vraiment trouvé très belle, très « steampunk », un genre littéraire que j’aime bien et que je ne lis pas assez. Je n’ai pas lu (encore) Louis Pasteur contre les Loups-Garous, autre volume signé Flore Vesco, ce qui me fait dire qu’il n’est pas besoin de l’avoir lu pour apprécier ce titre.
Et là, vous vous dire : mais pourquoi nous parler de ce titre ? Tout simplement parce que l’on retrouve Louis Pasteur, devenu instructeur pour la S.S.S.S.S.S. : il recrute et forme les nouveaux membres, dont un certain Louis, et un certain Alfred Nobel. Ils ne vont pas devenir inséparables, non, ils seront complémentaires.
Ce roman ne manque pas d’humour. Il faut dire que la formation donnée au sein de la société secrète ne manque pas de piquants, ni de mordants.
Humour, oui, mais pas seulement. La toute première enquête de Gustave Eiffel le plonge au beau milieu d’une usine, dans laquelle la productivité est privilégiée par rapport à l’humain. Nous sommes encore à une époque pendant laquelle le travail des enfants semblait normal, leurs blessures ou leur décès un événement banal. « on n’est rien d’autres que de la chair à machine », dit une des ouvrières. Elle n’a pas tort. Gustave réinjecte un peu d’humanité dans cette machinerie pas si bien huilée.
L’intrigue est habilement construite. Ne ratez pas le basculement de l’intrigue, ni le coup de théâtre final, qui nous fait reconsidérer toute notre lecture.
Sharon- Modérateur
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