[Ledig, Agnès] Dans le murmure des feuilles qui dansent

Agnès LEDIG
Dans le murmure des feuillent qui dansent
Broché
Éditeur : ALBIN MICHEL   AVRIL 2018
389 PAGES

QUATRIEME DE COUVERTURE

Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture.
Thomas raconte des histoires merveilleuses d’arbres et de forêt pour mettre un peu de couleur dans la chambre d’hôpital de Simon, un garçon lumineux et tendre.
Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ?
Dans ce nouveau roman, Agnès Ledig noue une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d’elles-mêmes et nous rappellent, dans une nature à la fois poétique et puissante, que la vie est plus forte que tout

En moins de cinq ans, Agnès Ledig s’est imposée comme l’une des romancières françaises les plus aimées du grand public. Ses trois best-sellers, Juste avant le bonheur, prix Maison de la Presse 2013, Pars avec lui, On regrettera plus tard et De tes nouvelles (Albin Michel) sont aujourd’hui traduits en 12 langues.





Mon ressenti :

Agnès LEDIG nous fait suivre la correspondance épistolaire  d’Hervé, Procureur de la République et Anaëlle, jeune femme blessée aussi bien physiquement que moralement par la vie.

Intervient ensuite un jeune menuisier, Thomas, passionné de la nature et qui soutient son petit frère en proie à une longue hospitalisation.

Ne pas oublier la greffière de Monsieur le procureur qui voit changer son « cher » procureur au fur et à mesure de l’arrivée des fameux courriers, elle en prend ombrage et va faire son enquête.

J’ai cru en débutant le roman que je n’aurai jamais le courage de le terminer et bien non, merci Agnès LEDIG pour ce beau roman plein de tendresse, d’humanité.

Agnès Ledig, dont je suis le parcours depuis ses premières parutions nous offre là un roman de tendresse et d’émotion.

D’une part nous suivons la relation épistolaire d’une jeune femme, elle écrit un livre et demande des conseils à son ancien professeur, un procureur de la République de Strasbourg.

De l’autre nous suivons également la maladie de Nathanaël atteint de leucémie et son combat pour la vie, aidé, soutenu, porté par son grand frère Thomas… L’amour des arbres, de la forêt la nature les aident à supporter les souffrances des traitements.

La relation épistolaire prend une tournure qui ne sera peut-être plus faite de mots et de jolies phrases, merci à la jalouse greffiere, même si ce qu’elle fait n’est pas  joli..joli… car le monsieur a femme et enfants!

Alors que la maladie s’aggrave du côté de Nathanaël et que Thomas se dépense comme un beau diable pour égayer le garçonnet de 8 ans, Anaëlle l’écrivaine en herbe commence à recevoir des lettres anonymes.

Tout cela va se rejoindre évidemment, et Agnès Ledig va nous donner le meilleur de sa tendresse, de son amour pour ce fils perdu auquel elle dédie ce livre.

On ne se lasse pas de ces jolies phrases toute en poésie, en pudeur. La souffrance est sous-jacente, jamais étalée, elle ne fait pas pleurer, elle émeut.

C’est un livre qu’on oublie pas, un cadeau d’une maman à ses lecteurs, une dédicace à ce fils perdu, que je vous donne ci-dessous.

« Nathanaël
 
Je te devais enfin ce livre
Pour ton courage et puis ta joie
Honorer ta force de vivre
Celle que tu laisses derrière toi… »

Extrait de: Agnès Ledig. « Dans le murmure des feuilles qui dansent (2018). » ibooks

Coup de cœur

Je ne serai pas aussi enthousiaste : trop d’invraisemblances et de caricatures ! Un peu estompé le roman aurait gagné en crédibilité et m'aurait moins agacée .
Le personnage du procureur ne m'a pas émue, loin de là, égoïste et cruel avec sa greffière au final assez pitoyable.
Anaëlle et Thomas sont plus justes.
Restent de jolis moments de tendresse et l'amour des arbres ....

J'ai beaucoup aimé : histoires parallèles tendresse et émotion.