[Poulain, Catherine] Le coeur blanc
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[Poulain, Catherine] Le coeur blanc
[Poulain, Catherine] Le coeur blanc
[Poulain, Catherine]
Le coeur blanc
Editions de l’Olivier octobre 2018
ISBN 978 2 8236 1359 9
255 pages
Quatrième de couverture
« Le chant glacé et mélodieux de la rivière, sa peur, le poids terrible d’une attente folle entre les remparts des montagnes qui la cernent, mais quelle attente cette épée qu’elle pressent toujours, suspendue dans la nuit des arbres qui l’écrase – sur son cœur blanc, sa tête rousse de gibier des bois. Oh que tout éclate enfin pour que tout s’arrête. »
Pour Rosalinde, c’est l’été de tous les dangers. Dans ce village où l’a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d’autres. Travailler dans les champs jusqu’à l’épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s’abrutir d’alcool ; tout cela n’est rien à côté de ce qui l’attend. L’amitié – l’amour ? – d’une autre femme lui donne un moment le sentiment qu’un apaisement est possible. Mais ce n’est qu’une illusion.
Mon avis
Dans ce très beau roman nous sommes en compagnie de plusieurs personnages, beaucoup d’hommes mais nous serons principalement avec deux femmes, Rosalinde, jeune femme insaisissable rêvant de liberté, {La tigresse aux cheveux rouges} comme la nomment les hommes qui lui tournent autour. Et Mounia, { une Algérienne aux yeux verts } rêvant de son pays d’origine qu’elle n’a jamais connu. Hommes et femmes, tous sont solitaires, ce sont des saisonniers qui vont et viennent, souvent se retrouvent sur un lieu de travail, que ce soit dans les champs de fraises et les vignes, champs de lavande ou oliviers, ce sont des gens de l’errance ou la sueur, l’effort, la fatigue et la souffrance font partie de de leur errance. Des gens qui la plupart du temps, ne sont pas logés ou peut-être dans des cabanons cherchant le réconfort dans le sexe et les bars, des personnages aux histoires dures et tragiques, les femmes sont seules dans leur détresse, il y a aussi le soleil de plomb qui brûle les corps aux odeurs de tabac, d’alcool et de sueur , C’est un roman âpre et puissant bien que la poésie y soit injectée à petits coups, car Catherine Poulain avec sa belle plume fouille l’intimité de la nature humaine et nous fait découvrir et aimer cette nature qu’elle décrit si bien avec tendresse et une sorte de lyrisme nous faisant rêver d’une vie plus douce pour ces gens qui vivent sans espoir. Un tout grand roman, une belle littérature , un gros coup de coeur…..5/5
Le coeur blanc
Editions de l’Olivier octobre 2018
ISBN 978 2 8236 1359 9
255 pages
Quatrième de couverture
« Le chant glacé et mélodieux de la rivière, sa peur, le poids terrible d’une attente folle entre les remparts des montagnes qui la cernent, mais quelle attente cette épée qu’elle pressent toujours, suspendue dans la nuit des arbres qui l’écrase – sur son cœur blanc, sa tête rousse de gibier des bois. Oh que tout éclate enfin pour que tout s’arrête. »
Pour Rosalinde, c’est l’été de tous les dangers. Dans ce village où l’a menée son errance, quelque part en Provence, elle est une saisonnière parmi d’autres. Travailler dans les champs jusqu’à l’épuisement ; résister au désir des hommes, et parfois y céder ; répondre à leur violence ; s’abrutir d’alcool ; tout cela n’est rien à côté de ce qui l’attend. L’amitié – l’amour ? – d’une autre femme lui donne un moment le sentiment qu’un apaisement est possible. Mais ce n’est qu’une illusion.
Mon avis
Dans ce très beau roman nous sommes en compagnie de plusieurs personnages, beaucoup d’hommes mais nous serons principalement avec deux femmes, Rosalinde, jeune femme insaisissable rêvant de liberté, {La tigresse aux cheveux rouges} comme la nomment les hommes qui lui tournent autour. Et Mounia, { une Algérienne aux yeux verts } rêvant de son pays d’origine qu’elle n’a jamais connu. Hommes et femmes, tous sont solitaires, ce sont des saisonniers qui vont et viennent, souvent se retrouvent sur un lieu de travail, que ce soit dans les champs de fraises et les vignes, champs de lavande ou oliviers, ce sont des gens de l’errance ou la sueur, l’effort, la fatigue et la souffrance font partie de de leur errance. Des gens qui la plupart du temps, ne sont pas logés ou peut-être dans des cabanons cherchant le réconfort dans le sexe et les bars, des personnages aux histoires dures et tragiques, les femmes sont seules dans leur détresse, il y a aussi le soleil de plomb qui brûle les corps aux odeurs de tabac, d’alcool et de sueur , C’est un roman âpre et puissant bien que la poésie y soit injectée à petits coups, car Catherine Poulain avec sa belle plume fouille l’intimité de la nature humaine et nous fait découvrir et aimer cette nature qu’elle décrit si bien avec tendresse et une sorte de lyrisme nous faisant rêver d’une vie plus douce pour ces gens qui vivent sans espoir. Un tout grand roman, une belle littérature , un gros coup de coeur…..5/5
lalyre- Grand sage du forum
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