[Lepetit, Sébastien] Il y aura du sang sur la neige
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[Lepetit, Sébastien] Il y aura du sang sur la neige
Auteur: Lepetit, Sébastien
Format : Format ebook
Taille du fichier : 1061 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 280 pages
Editeur : Flamant Noir
ASIN: B07KGJRXL1
Présentation de l'éditeur
LA TRANSJURASSIENNE.
Célèbre rendez-vous du ski de fond français.
Tous les ans, plus de 3 500 skieurs se retrouvent sur les pistes du Haut-Jura pour braver le froid glacial, le vent et la fatigue, autour du même objectif : donner le meilleur de soi et franchir la ligne d’arrivée ! Le commissaire Morteau connaît bien cette compétition dont il suit chaque édition. Mais cette fois, l’événement lui réserve des surprises...
Depuis quelque temps, l’organisation de la course reçoit des menaces de mort très sérieuses. Morteau, accompagné de son jeune collègue, Fabien Monceau, est appelé à se rendre sur place pour évaluer les risques. Mais lorsqu’un homme est retrouvé assassiné de plusieurs balles dans la tête en pleine montagne, la situation devient plus complexe que prévu. (Source Amazon)
Quelques mots sur l'auteur:
À la ville, en costume-cravate et chapeau, Sébastien Lepetit est un sous-préfet tout ce qu'il y a de plus sérieux. Aux champs, sans cravate, mais travaillant toujours du chapeau, il nous entraîne dans son univers, entre polar et poésie, culture et nature, suspense et gastronomie. De la belle littérature à déguster sans modération. Amoureux des mots, du point-virgule qu'il aimerait remettre à la page, et du subjuguant imparfait du subjonctif, il aime les polars et la littérature du XIXe siècle, l'histoire et le vin jaune, la peinture et les promenades en montagne... Et il aime marier ces univers improbables dans ses romans.
Mon avis
Je ne connaissais pas le commissaire Morteau et ce fut un plaisir de découvrir sa dernière enquête.
Accompagné par son jeune lieutenant Monceau, le voici lors de la Transjurassienne, course de fond mythique, dans le Haut-Jura au milieu de centaines de compétiteurs bravant un froid glacial, pour l’amour du sport et du dépassement de soi
Notre commissaire n’est pas là pour l’amour du sport auquel il préfère les bonnes tables jurassiennes et le bon vin, mais parce qu’un vague ami d’enfance, un dénommé Pupillin fait appel à lui pour élucider des menaces et effectivement un premier meurtre est commis.
Le commissaire Morteau adore sa région ça se sent, par contre son lieutenant est frigorifié et la « Petite Sibérie » le laisse de glace ainsi que Mouthe, le coin le plus froid de France.
Ce que j’ai aimé le plus dans ce livre est bien sûr l’enquête, plus complexe qu’il n’y parait et surtout la personnalité de Morteau, commissaire d'un certain âge, il m'a fait penser à Maigret, bourru mais brave homme, pas pressé pour ne pas faire de faux pas, aimant la gastronomie de son pays, ainsi que la dive bouteille!
Les paysages sont aussi bien décrits ainsi que la fameuse course de fond elle même.
Je vais m’intéresser à la série du commissaire Morteau, car ce polar est bien sympathique. Je l’ai beaucoup apprécié
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Tenir debout de Mélissa da Costa
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Date d'inscription : 12/04/2012
Re: [Lepetit, Sébastien] Il y aura du sang sur la neige
Mon avis :
J’ai toujours un regret quand je referme une enquête du commissaire Morteau : comme je les ai lus au fur et à mesure de leur parution, je n’ai pas d’autres livres mettant en scène cet enquêteur sous la main pour prolonger le plaisir de lecture. J’ai, par contre, beaucoup de citations en réserve, et l’envie de découvrir le burger franc-comtois.
Morteau n’a pas de chance. Comme le commissaire Maigret en son temps, un ami d’enfance le contacte. « Ami », il faut le dire vite, plutôt une personne avec laquelle il est allé à l’école. Il est un grand sportif – son ami – marié à une ancienne championne de ski. Non, ce n’est pas sur lui que planent les menaces, non, c’est sur la célèbre course qu’il organise – la Transjurassienne. Qui peut vouloir nuire aux skieurs – qui ne sont pas des sportifs qui brassent autant d’argent que les footballeurs ? Et surtout, qui peut être assez bête pour prévenir avant d’agir ? Oui, là, c’est ma question, parce que la discipline est trop difficile pour donner envie d’avoir un coup de pub, cela ne fera pas venir les skieurs et les sponsors plus vite !
Morteau revient chez lui, c’est à dire dans sa région natale, et il entend bien mener l’enquête à sa manière, même si cela ne convient à personne, ni à Fabien Monceau, son parigot de lieutenant, ni à la juge d’instruction. Il faut agir vite, très vite ! Un meurtre a eu lieu, confirmant les menaces reçues par l’organisateur, et tous n’apprécient pas les méthodes de Morteau. D’ailleurs, j’ai apprécié que certains points de procédures soient rappelés – ce qui ne veut pas dire qu’ils alourdissent le récit. En effet, dans les séries policières qui envahissent nos écrans, il suffit quasiment d’un coup de baguette magique pour que le bon enquêteur soit chargé de l’enquête. Là, rien n’est si simple, et Morteau le rappelle : il ne peut littéralement pas enquêter comme ça, pour faire plaisir à un « ami », d’autant plus que d’autres (les gendarmes) sont tout aussi compétents que lui pour se faire. Pas de guerre des polices, pas non plus – et c’est très important pour moi – de fascination ou de compréhension pour les meurtriers. Pour une fois, le commissaire Morteau et le lieutenant Monceau sont d’accord : qu’on puisse vouloir tuer quelqu’un les dépasse, et l’on peut très bien enquêter sans partager le point de vue du meurtrier.
Le respect de la procédure, oui, mais pas les excès : le lecteur ne subit pas un cours magistral sur la manière de collecter les indices, sur les rapports à écrire, ou pire, trois pages de scènes d’autopsie : seules les informations nécessaires à la compréhension de l’enquête nous sont donnés (je crois que vous m’avez compris, je déteste les scènes d’autopsie).
Les fans de Morteau pourront être rassurés : il a toujours son ours en peluche, il l’a emmené. Par contre, son chat est resté chez lui, soigneusement gardé : il est le chat d’un policier, non un chat policier, et il se porte très bien ainsi.
Je n’en dirai pas plus sur l’enquête, les suspects, les indices, les fausses pistes. Je dirai simplement que l’intrigue est habilement construite, et que lire ce livre fut un véritablement plaisir.
Une petite citation pour la route :
Morteau montra l’ardoise où figurait la carte du restaurant. Il avait choisi l’établissement pour deux raisons. D’abord, il adora la viande fumée du Haut-Doubs, et un restaurant qui en avait fait sa spécialité ne pouvait que l’attirer. Ensuite, le nom du restaurant, Les plaisirs cochons, lui avait laissé peser que le restaurateur avait forcément de l’esprit, d’autant plus qu’il avait précisé sur la devanture « Pour les épicuriens ne mangeant pas de porc, des plaisirs végétariens sont également prévus ». Que l’on puisse imaginer l’existence de plaisir végétariens était à ses yeux le summum du sens de l’humour !
J’ai toujours un regret quand je referme une enquête du commissaire Morteau : comme je les ai lus au fur et à mesure de leur parution, je n’ai pas d’autres livres mettant en scène cet enquêteur sous la main pour prolonger le plaisir de lecture. J’ai, par contre, beaucoup de citations en réserve, et l’envie de découvrir le burger franc-comtois.
Morteau n’a pas de chance. Comme le commissaire Maigret en son temps, un ami d’enfance le contacte. « Ami », il faut le dire vite, plutôt une personne avec laquelle il est allé à l’école. Il est un grand sportif – son ami – marié à une ancienne championne de ski. Non, ce n’est pas sur lui que planent les menaces, non, c’est sur la célèbre course qu’il organise – la Transjurassienne. Qui peut vouloir nuire aux skieurs – qui ne sont pas des sportifs qui brassent autant d’argent que les footballeurs ? Et surtout, qui peut être assez bête pour prévenir avant d’agir ? Oui, là, c’est ma question, parce que la discipline est trop difficile pour donner envie d’avoir un coup de pub, cela ne fera pas venir les skieurs et les sponsors plus vite !
Morteau revient chez lui, c’est à dire dans sa région natale, et il entend bien mener l’enquête à sa manière, même si cela ne convient à personne, ni à Fabien Monceau, son parigot de lieutenant, ni à la juge d’instruction. Il faut agir vite, très vite ! Un meurtre a eu lieu, confirmant les menaces reçues par l’organisateur, et tous n’apprécient pas les méthodes de Morteau. D’ailleurs, j’ai apprécié que certains points de procédures soient rappelés – ce qui ne veut pas dire qu’ils alourdissent le récit. En effet, dans les séries policières qui envahissent nos écrans, il suffit quasiment d’un coup de baguette magique pour que le bon enquêteur soit chargé de l’enquête. Là, rien n’est si simple, et Morteau le rappelle : il ne peut littéralement pas enquêter comme ça, pour faire plaisir à un « ami », d’autant plus que d’autres (les gendarmes) sont tout aussi compétents que lui pour se faire. Pas de guerre des polices, pas non plus – et c’est très important pour moi – de fascination ou de compréhension pour les meurtriers. Pour une fois, le commissaire Morteau et le lieutenant Monceau sont d’accord : qu’on puisse vouloir tuer quelqu’un les dépasse, et l’on peut très bien enquêter sans partager le point de vue du meurtrier.
Le respect de la procédure, oui, mais pas les excès : le lecteur ne subit pas un cours magistral sur la manière de collecter les indices, sur les rapports à écrire, ou pire, trois pages de scènes d’autopsie : seules les informations nécessaires à la compréhension de l’enquête nous sont donnés (je crois que vous m’avez compris, je déteste les scènes d’autopsie).
Les fans de Morteau pourront être rassurés : il a toujours son ours en peluche, il l’a emmené. Par contre, son chat est resté chez lui, soigneusement gardé : il est le chat d’un policier, non un chat policier, et il se porte très bien ainsi.
Je n’en dirai pas plus sur l’enquête, les suspects, les indices, les fausses pistes. Je dirai simplement que l’intrigue est habilement construite, et que lire ce livre fut un véritablement plaisir.
Une petite citation pour la route :
Morteau montra l’ardoise où figurait la carte du restaurant. Il avait choisi l’établissement pour deux raisons. D’abord, il adora la viande fumée du Haut-Doubs, et un restaurant qui en avait fait sa spécialité ne pouvait que l’attirer. Ensuite, le nom du restaurant, Les plaisirs cochons, lui avait laissé peser que le restaurateur avait forcément de l’esprit, d’autant plus qu’il avait précisé sur la devanture « Pour les épicuriens ne mangeant pas de porc, des plaisirs végétariens sont également prévus ». Que l’on puisse imaginer l’existence de plaisir végétariens était à ses yeux le summum du sens de l’humour !
Sharon- Modérateur
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Re: [Lepetit, Sébastien] Il y aura du sang sur la neige
Merci Sharon d'avoir bien complété mon avis un peu maigrelet je l'avoue!!!
C'est son dernier opus, je vais donc pouvoir trouver les premiers...j'ai du retard c'est sympathique.
C'est son dernier opus, je vais donc pouvoir trouver les premiers...j'ai du retard c'est sympathique.
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Tenir debout de Mélissa da Costa
Step- Grand sage du forum
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Re: [Lepetit, Sébastien] Il y aura du sang sur la neige
Je t'en prie Step, mais j'avais un gros avantage sur toi : j'ai lu et beaucoup aimé les deux premiers opus !Step a écrit:Merci Sharon d'avoir bien complété mon avis un peu maigrelet je l'avoue!!!
C'est son dernier opus, je vais donc pouvoir trouver les premiers...j'ai du retard c'est sympathique.
Sharon- Modérateur
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