[Thiéry, Danielle] Sex Doll
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[Thiéry, Danielle] Sex Doll
Titre : Sex Doll
Auteur : Danièle Thiéry
Edition : Flammarion
Nombre de pages : 405 pages
Présentation de l’éditeur :
À Paris, l’ouverture d’un hôtel de passe 2.0, dont les pensionnaires sont des poupées en silicone, ne fait pas l’unanimité. Son jeune propriétaire, précurseur sur le marché du sexe, n’avait pas imaginé les réactions violentes que sa start-up provoquerait … Dans le même temps, l’Office, dirigé par le commissaire Marion, est confronté à une série de meurtres atroces. Trois femmes sont retrouvées mutilées, des parties de leur corps trafiquées afin d’en faire des créatures parfaites. La psycho-criminologue Alix de Clavery, dont l’expertise est indispensable sur ce dossier, a mystérieusement disparu. Si Marion devine que ces affaires sont liées, elle n’imagine pas à quel point. De Paris au Japon, elle traque ce Docteur X qui l’obsède depuis quinze ans.
Mon avis :
J’aime beaucoup lire les romans de Danielle Thiéry et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé la commissaire Edwige Marion. J’apprécie que les personnages soient construit sur la continuité, elle, ses proches, et que ce qu’elle a vécu précédemment ne passe pas à la trappe – il en est de même pour ce qu’ont vécu ses proches, et les autres enquêteurs, tissant des liens avec les précédents récits, sans que cela nuise à la compréhension de celui que l’on est en train de lire.
Marion a été blessée, dans une précédente enquête, et elle en subit encore, parfois, les séquelles – les corps souffrent, gardent l’empreinte des blessures, ne l’oublions pas. Elle se retrouve pourtant lancée sur une nouvelle enquête de tueur en série – le troisième meurtre vient d’avoir lieu, et l’implique personnellement, par le biais d’une collègue, d’une proche, ou de sa propre fille, de retour de Londres. Oui, l’enquête s’annonce peu facile – vous en connaissez, vous, des enquêtes faciles ? et chaque jour, chaque demi-journée qui passe, devrai-je dire, apporte son lot d’indices mais aussi de problèmes. De plus, l’un des membres de l’équipe, nouvellement arrivé en remplacement d’un collègue assassiné, ne fait pas l’unanimité. Pire, il n’est pas vraiment à fond dans l’enquête, ce qui peut devenir très vite carrément gênant. Avec son prénom qui semble tout droit tiré d’un roman du XVIIe siècle et sa coiffure digne de Veronica Lake, Philémon ne passe pas inaperçu, quand il daigne honoré l’enquête de sa présence. Oui, je suis un peu « méchante » avec ce personnage, il faut dire qu’il est un poil (un cheveu ?) exaspérant.
Ce roman nous parle de la sexualité 2.0, de cette prostitution new look qui n’en est pas une, puisque les hommes ont commerce avec des poupées. Elles renvoient à ce que certains attendent des femmes : la perfection physique (groumpf) et surtout une extrême docilité, une soumission totale. Vous pouvez dire « beurk », et je serai d’accord avec vous – n’est-ce pas ce que l’on enseignait aux jeunes filles, il n’y a pas si longtemps que cela ? Je vous renvoie aux manuels de la parfaite épouse des années soixante : autant dire que les personnages des enquêtrices, Marion à leur tête, tranchent avec ce modèle. Quant à l’intrigue…Je pourrai vous dire simplement qu’elle ne comporte pas de temps mort. Je pourrai vous dire surtout que, comme les précédents romans de Danièle Thiéry, les lieux et leur occupation sont importants, notamment la notion d’enfermement. Que l’on soit dans un château, dans une maison close moderne, un hôpital ou un lieu désaffecté (ils sont souvent à explorer dans l’oeuvre de la romancière), l’important est de pouvoir conserver sa liberté de mouvement – quitter un lieu est souvent plus difficile que d’y entrer.
Un livre que j’ai beaucoup apprécié, comme les précédents.
Auteur : Danièle Thiéry
Edition : Flammarion
Nombre de pages : 405 pages
Présentation de l’éditeur :
À Paris, l’ouverture d’un hôtel de passe 2.0, dont les pensionnaires sont des poupées en silicone, ne fait pas l’unanimité. Son jeune propriétaire, précurseur sur le marché du sexe, n’avait pas imaginé les réactions violentes que sa start-up provoquerait … Dans le même temps, l’Office, dirigé par le commissaire Marion, est confronté à une série de meurtres atroces. Trois femmes sont retrouvées mutilées, des parties de leur corps trafiquées afin d’en faire des créatures parfaites. La psycho-criminologue Alix de Clavery, dont l’expertise est indispensable sur ce dossier, a mystérieusement disparu. Si Marion devine que ces affaires sont liées, elle n’imagine pas à quel point. De Paris au Japon, elle traque ce Docteur X qui l’obsède depuis quinze ans.
Mon avis :
J’aime beaucoup lire les romans de Danielle Thiéry et c’est avec plaisir que j’ai retrouvé la commissaire Edwige Marion. J’apprécie que les personnages soient construit sur la continuité, elle, ses proches, et que ce qu’elle a vécu précédemment ne passe pas à la trappe – il en est de même pour ce qu’ont vécu ses proches, et les autres enquêteurs, tissant des liens avec les précédents récits, sans que cela nuise à la compréhension de celui que l’on est en train de lire.
Marion a été blessée, dans une précédente enquête, et elle en subit encore, parfois, les séquelles – les corps souffrent, gardent l’empreinte des blessures, ne l’oublions pas. Elle se retrouve pourtant lancée sur une nouvelle enquête de tueur en série – le troisième meurtre vient d’avoir lieu, et l’implique personnellement, par le biais d’une collègue, d’une proche, ou de sa propre fille, de retour de Londres. Oui, l’enquête s’annonce peu facile – vous en connaissez, vous, des enquêtes faciles ? et chaque jour, chaque demi-journée qui passe, devrai-je dire, apporte son lot d’indices mais aussi de problèmes. De plus, l’un des membres de l’équipe, nouvellement arrivé en remplacement d’un collègue assassiné, ne fait pas l’unanimité. Pire, il n’est pas vraiment à fond dans l’enquête, ce qui peut devenir très vite carrément gênant. Avec son prénom qui semble tout droit tiré d’un roman du XVIIe siècle et sa coiffure digne de Veronica Lake, Philémon ne passe pas inaperçu, quand il daigne honoré l’enquête de sa présence. Oui, je suis un peu « méchante » avec ce personnage, il faut dire qu’il est un poil (un cheveu ?) exaspérant.
Ce roman nous parle de la sexualité 2.0, de cette prostitution new look qui n’en est pas une, puisque les hommes ont commerce avec des poupées. Elles renvoient à ce que certains attendent des femmes : la perfection physique (groumpf) et surtout une extrême docilité, une soumission totale. Vous pouvez dire « beurk », et je serai d’accord avec vous – n’est-ce pas ce que l’on enseignait aux jeunes filles, il n’y a pas si longtemps que cela ? Je vous renvoie aux manuels de la parfaite épouse des années soixante : autant dire que les personnages des enquêtrices, Marion à leur tête, tranchent avec ce modèle. Quant à l’intrigue…Je pourrai vous dire simplement qu’elle ne comporte pas de temps mort. Je pourrai vous dire surtout que, comme les précédents romans de Danièle Thiéry, les lieux et leur occupation sont importants, notamment la notion d’enfermement. Que l’on soit dans un château, dans une maison close moderne, un hôpital ou un lieu désaffecté (ils sont souvent à explorer dans l’oeuvre de la romancière), l’important est de pouvoir conserver sa liberté de mouvement – quitter un lieu est souvent plus difficile que d’y entrer.
Un livre que j’ai beaucoup apprécié, comme les précédents.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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